lundi 25 juin 2012

2012 : CHOIX CRUCIAL POUR LA DROITE FRANCAISE


Choix crucial, (et encore l’expression est faible), tant le temps presse en raison des conditions politiques nationales et mondiales d’une gravité extrême qui  imposent un choix clair et ceci d’une manière radicale et urgentissime. Car ce qui est en jeu en fin de compte c’est l’avenir de notre pays !
Plus précisément, au niveau national nous sommes dans une situation de crise aigue  dans les domaines économique, social, financier et surtout moral à un niveau jamais connu depuis la dernière guerre mondiale. Sans entrer dans les détails, ce serait trop long, un bref passage en revue de la situation en la France :
-         Le chômage explose et continuera de progresser, créant un hiatus insupportable entre les catégories favorisée –les fonctionnaires et les professions en situation de monopole –et les catégories de plus en plus précarisées du privé.
-       la désindustrialisation du pays atteint un summum inacceptable et  continuera encore
-        le catastrophique niveau d’endettement progresse vertigineusement, créant l’obligation de la mise en place des taxes et impôts supplémentaire à la charge de couches moyennes et favorisée. D’où, un transfert de nos gaspillages vers les générations futures  
-        le communautarisme, alimenté par des groupes religieux extrémistes fait éclater la cohésion nationale et arrive à  sortir des pans entiers de la population du creuset républicain
-        une immigration de peuplement incontrôlée conduit à la création de ghettos où les lois de la  République ne s’appliquent plus et des générations de « nouveau citoyens » non-intégrés et sans repères sinon la haine envers le pays d’accueil
-        conséquence de ce qui précède, des actes d’incivisme d’une gravité croissante, des gangs (souvent ethniques) terrorisant la population, une violence dès l’âge d’adolescence, en un mot une insécurité galopante et angoissante pour la population   
-        la coupure totale entre les élites –toutes les élites -et les citoyens devient une constante, donnant l’impression (souvent réelle) que les membres de ces élites ne connaissent pas du tout ou refusent de prendre en compte les aspirations légitimes du peuple
D’autre part, les actes et préconisations politiques adoptées par nos nouveaux  gouvernants  qui se concrétisent de plus en plus, ne peuvent que faire  glisser le pays d’une manière encore plus rapide sur la mauvaise pente sur laquelle tous nos gouvernants nous ont placés depuis plus de trois décennies.
Et tout ceci dans un contexte international de plus tendu, avec des tensions géopolitiques d’une gravité extrême et une crise économique mondiale doublée d’une crise sans précédant de l’Europe. Contexte qui malheureusement nous rappelle les années 1930 en pire.
Tenant compte des toutes ces éléments, la droite française réagit mollement, pour ne pas dire qu’elle ne réagit pas du tout dans le bon sens.
Les temps que nous vivons, (bien qu’il soit déjà assez tard), exigent une recomposition de l’échiquier politique dans le sens d’un rapprochement de toutes les forces saines de droite pour agir –pour l’instant dans l’opposition – dans le sens souhaités par la majorité des citoyens. Car, une succincte analyse des votes nationaux confirme une nette domination des droites dans la société. Or nous observons que malgré une demande très fortes des gens de droite (environ 2/3 des adhérents de l’UMP et du FN)   d’un rapprochement tactique et électoral entre les deux formations, la plupart des leaders de l’UMP continuent avec la politique de ni-ni, se constituant comme toujours les otages des oukases de la gauche. Qui elle, est toujours alliée à l’extrême gauche sans aucune hésitation et encore moins de scrupules.
J’affirme que les conditions de ce rapprochement deviennent une évidence à l’heure actuelle ; le Front National (qui changera du nom sous peu de temps) n’est plus du tout le même parti que du temps du papa Le Pen. D’une part, la plupart des personnages douteux, avec des passés  et/ou des positions politiques non républicaines ne font plus parti du mouvement. D’autre part, Madame le Pen a manifesté publiquement le rejet des positions extrémistes d’antan, aussi bien en ce qui concerne le racisme et l’antisémitisme que l’attachement aux principes de la laïcité.
Je constate une similitude avec un précédant italien ; d’un parti clairement néo-mussolinien – MSI – le nouveau dirigeant Gianfranco Fini, arrivé au pouvoir en 1987 après le décès du fondateur Giorgio Almirante, a réussi un recentrage politique majeur du parti. Il figurait, avant la fusion avec le parti Forza Italia comme la force de centre droite de la coalition berlusconienne.
Que se passera-t-il, si la nouvelle direction de l’UMP continuera avec l’ostracisme envers le parti mariniste et s’isolera dans une position vaguement de centre-droite ou de droite molle, tel que certains leaders le préconisent ?
Un éclatement de l’UMP, avec une forte minorité qui rejoindra Madame le Pen avec armes et bagages, encouragés par l’électorat qui, je le répète, est très majoritairement attiré par une alliance de toutes les droites. Et le Parti de Mme le Pen deviendra le principal parti d’opposition au pouvoir socialiste. Avec une attractivité de plus en plus forte, malgré des lacunes dans son programme économique, social et budgétaire. Dans ce cotexte, l’UMP risque d’avoir le même sort que l’ancien UDF, une érosion continue suivie d’une disparition pur et simple à  moyen terme.
L’argument de la perte des élections du à la « droitisation » de l’UMP à la fin de la campagne de présidentielle ne tient pas debout et l’excellent journaliste Yvan Rioufol  l’a clairement démontré récemment. Au contraire, cette ligne a réussi à basculer un nombre important d’électeurs en faveur de N. Sarkozy dans la dernière ligne de la campagne du deuxième tour, dont le score a été très honorable et bien supérieur par rapport aux sondages. A titre personnel, je pense que si la campagne durait encore deux semaines, il est possible que les résultats soient inversés.
Et que veut dire le mot « droitisation » C’est anormal qu’un parti de droite, (maintenant que les radicaux et les centristes sont organisés d’une manière indépendante) se déclare résolument de droite ?
Je suis abasourdi d’entendre des leaders de premier plan de l’UMP qui continuent d’ostraciser directement ou indirectement le parti mariniste en appellent au retour à « nos valeurs » Mais en quoi, le fait de se rapprocher sur des positions communes comme la diminution sensible de l’immigration de peuplement, le renforcement efficace de la sécurité des citoyens, la défense sans aucune dérogation de notre laïcité, le refus du communautarisme et une défense implacable des principes et des symboles de notre République, sont contraires à « nos valeurs »   C’es quoi la droite sans ces éléments ?
Le choix est crucial et je lance un appel désespéré aux dirigeants de notre mouvement d’analyser bien la stratégie à mener, sinon le peuple ne leur pardonnera jamais.

Sorel ZISSU  

2 commentaires:

  1. Je suis tout-à-fait avec ton exposé qui a le grand mérite de remettre "la pendule" à l'heure !
    Le très grave problème que nous observons depuis des années , est l'incontestable manque de courage politique de nos "élites" de droite qui, engluées dans leur "politiquement correcte", ont laissé notre Patrie s'enfoncer d'années en années en emboitant le pas à la Gauche sur des prises de positions contraires à l'intérêt du Pays !
    énumérer toutes les "dérives" issues de la "couardise" serait beaucoup trop long !..

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  2. Merci pour votre commentaire plein de bon sens ; qualité qui manque cruellement à nos dirigeants

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