dimanche 31 juillet 2016

Nous sommes en guerre ? Drôle de guerre…

La grande majorité des responsables politiques récitent en boucle, comme un psaume : « nous sommes en guerre, nous sommes en guerre… »
Il me semble que nous sommes plutôt dans une espèce de drôle de guerre, similaire à celle de ’39, avec des différences sensibles, mais conduisant au même désastre annoncé.
La réalité de la guerre est indéniable, elle nous a été déclaré et notifié par le Daesh. Mais en fait, nous faisons face à deux guerres, contre le même ennemi, l’islamisme ; une sur les fronts extérieurs et l’autre à l’intérieur de nos frontières.
Si la première se déroule d’une manière plus ou moins classique et avec quelques succès (relatifs), la deuxième est un guerre diffuse, protéiforme, avec des troupes ennemis disséminés partout sur notre propre territoire, disposant de très importants moyens humains, logistiques et  ayant le support des  complices puissants et nombreux. Or, cette guerre nous ne la menons pratiquement pas, sauf quelques coups de menton et des moyens d’opérette.
Notre ennemi est d’autant plus fort, car il dispose au-delà des moyens cités ci-dessus, d’une arme redoutable, arme qui nous fait défaut à nous : la détermination psychologique, l’endoctrinement,  la forte conviction  de la justesse de leur lutte qui ne leurs font pas craindre la mort.
Parlons de leurs moyens. Si ce n’étais que les quelques 11000 individus connus et/ou fichés comme radicalisés, ceci aurait été plus simple. Mais derrière, ils disposent d’un important réservoir humain  conditionné et endoctriné par la puissante mouvance salafiste et aussi la forte confrérie des Frères Musulmans, représentée par l’UIOF en France. Ensuite, il y a toute une nébuleuse de groupes  de la haute délinquance avec des structures permettant l’apport des armes et munitions, moyens techniques et procurant d’autres individus issus de leurs rangs,  prêts à passer à l’action. L’osmose  entre la délinquance et le djihadisme à été mise en lumière dans la majorité des cas connus ces dernières années.
Enfin, il ne faut pas oublier la complicité active, volontaire ou involontaire d’une nuée de groupes et groupuscules qui constituent un apport indéniable :
-          ---En premier, des formations qui agitent les banlieues dans le but de créer les prémices d’une prise de pouvoir ; je cite le Parti de Indigènes de la République et des formations d’extrême gauche comme le NPA, le Front de Gauche appuiés par des mouvements volatiles comme les initiateurs des  « Nuits Debout » et par certaines têtes brulées issus des syndicats SUD et CGT.
-          ---Les minuscules mais très agissants et violents groupuscules anarchistes ou nihilistes genre les Black-blocs, les  ZAD’istes, les No Borders, les Antifa (drôle de nom pour des individus agissant en vrai fascistes…) et autres casseurs professionnels.
-          ---Bien sur, une panoplie d’intellectuels plus ou moins autoproclamés de tendance crypto-marxiste, qui défendent nos ennemis en procurant une base idéologique fausse et délivrant le perpétuel message d’excuses (la sempiternelle discrimination), de culpabilisation de la République pour tous les maux de la terre et d’autres fantasmes engendrés dans leurs cerveaux embrumés par les quantités de substances toxiques ingérés dans le temps. Vous les reconnaitrez surement.

En face, les pouvoirs en place ne leur opposent pas des moyens appropriés à un état de guerre. Uniquement des mesurettes, avec le même effet qu’un emplâtre sur une jambe en bois quand l’urgence et la menace demandent des remèdes de cheval. Dans une guerre, tout Etat doit adopter une législation d’état de guerre, avec la panoplie adéquate. Sinon, la guerre est bel et bien  perdue. Ce qui malheureusement je crains qu’il nous arrivera.

dimanche 3 juillet 2016

DETRICOTER L’UNION EUROPEENNE POUR SAUVER L’EUROPE

Quel beau rêve, l’Europe, une Europe qui a réussi (partiellement) de sauver la paix pendant plus de 70 ans, une Europe qui devait créer les conditions d’une vie meilleure à ses peuples tout en conservant la spécificité et la diversité de chaque nation, enfin une Europe heureuse : Arcadia Felice !
J’y ai cru moi aussi, dans ma naïveté noviciale de jeune utopiste ! Et que trouve-t-on en fin de course ? Une Europe rigidifié, sclérosé sous le poids d’une armée des bureaucrates non élus, bénéficiant  des exorbitants privilèges et qui essayent de transformer les nations dans un hypermarché uniformisé, aseptisé et grisâtre. Des bureaucrates nommés pas en fonction de leurs compétences mais par des calculs d’épicier sur la base de leur appartenance nationale. Des bureaucrates coupés des réalités des peuples et leurs aspirations, occupant leur temps à fabriquer des normes, décrets et autres circulaires, les unes pour déterminer le diamètre des  pâtes (exemple fictif), d’autres pour imposer aux peuples des diktats souvent en totale contradiction avec le minimum de souveraineté nationale. Pire, un élargissement anarchique, la création de la zone euro sans contrôle des critères  constituèrent des erreurs fatales. Enfin des bureaucrates souvent d’une nullité affligeante, mis en place à Bruxelles car éjectés de leurs propres pays en raison de leur suffisance ou incompétence.
Il est temps que cette gabegie et ce capharnaüm cesse, les peuples n’en peuvent plus et l’exemple du Brexit ainsi que la montée des mouvements national-populistes europhobes le confirme.
La France, celle d’après 2017,  a un rôle majeur  dans l’œuvre d’une recomposition salutaire. Dans ce sens, une déclaration du bureau politique des L. R. va dans le bon sens, préconisant le retour aux frontières nationales en attente d’un vrai Schengen, une vraie gouvernance limitée aux principes régaliens tout en respectant la souveraineté nationale, etc.


Cette déclaration constitue une base des idées, mais elle est insuffisante se limitant à un « minimum syndical ». Une vraie refondation doit aller beaucoup plus loin :
-          --- Par la mise en place immédiate du principe de votation à la majorité simple des Etats et/ ou des populations à la place de la paralysante unanimité actuelle. Concomitant, une gouvernance composée d’un vrai Président élu, avec un gouvernement restreint à 10 ministres ayant des pouvoirs décisionnels dans un cadre précis.
-          --- Avant que l’Europe puisse fonctionner correctement, il y a lieu de réaliser un minimum de cohérence économique, fiscale et sociale entre les Etats membres. Ce processus demande un nombre d’années conséquent ; avant d’arriver à cette étape, le fonctionnement de l’Europe doit être basé sur un système à trois cercles : le premier composé par les 6 Etats fondateurs, un deuxième incorporant les Etats ayant des critères approchants (les Etats Nordiques, par exemple) et un troisième avec le  reste des Etats. Le pouvoir de décision revenant prioritairement aux premiers cercles, les autres bénéficiant de la clause de subsidiarité.
-         ---Restructuration et renforcement des services spéciaux destinés à la lutte contre le terrorisme, avec une collaboration parfaite et une unification des méthodes de travail et des systèmes technologiques. Des lois d’exception concernant les terroristes actifs ou potentiels doivent être mises en place pour lutter efficacement contre ce fléau qui constitue un danger majeur pour la pérennité même de notre civilisation.
-        ---En réduisant drastiquement le nombre des commissions au maximum à 15 (à la place de 28, car le nombre des commissions fut « déterminé » en fonction du nombre des Etats…) et une diminution de plus de 50 % de leurs membres, sélectionnés suite un audit exigent, nommant uniquement des personnalités d’une compétence et une probité irréprochables. Commençant par le limogeage de M. Juncker dont la présence est notoirement superflue.
-         ---La mise en place des mesures urgentes pour la protection des intérêts économiques de l’Europe face à une concurrence sauvage, déloyale et immorale (l’exploitation des petits enfants, l’absence de lois sociales comparables etc., etc.)
-         ---Une politique courageuse de régulation des flux migratoires, avec la mise en place des mesures de rapatriement des personnes entrées irrégulièrement et n’ayant pas le droit à l’asile politique. Pour des pays en guerre, la création des zones de protection des populations déplacés sur leur propre territoire, protégés et aidés par des forces internationales. (sur l’exemple positif du Kurdistan irakien)

Bien évidement, ces mesures doivent être complétés et définis en détail, mais si elles ne sont pas réalisées dans des délais courts, l’Europe signe son arrêt de mort et son actuelle « gouvernance » sera la principale coupable.