Nous entendons, nous lisons certaines
expressions et mots avec une fréquence folle et sur tous les supports médias.
Ceci m’interpelle, car je vois que la plupart des utilisateurs de ces mots ne
se sont jamais posé la question de leur signification. Et plus ils les utilisent,
moins ils se rendent compte qu’ils sont…à coté de la plaque. Les journalistes
en première ligne et les perroquets qui les suivent derrière car…vu à la TV,
consécration divine pour la vente de n’importe quoi. Et c’est comme ça qu’on
intoxique le brave peuple.
Je commence avec le mot ISLAMOPHOBIE. Qu’est
qu’on nous bat les oreilles et sur toutes les coutures avec l’accusation
d’islamophobie…
Mais comment quelqu’un puisse être
islamophobe ? La phobie est une peur irraisonnable, je dirais pathologique
envers une situation ou un environnement
qui créent une angoisse profonde et un état de panique. En psychanalyse
et psychiatrie
le terme «désigne une crainte déraisonnable dont la personne reconnait le
caractère injustifié et dont elle souffre ». Les gens qui en souffrent, reconnaissent
eux-mêmes qu’il n’y a aucun élément logique pour expliquer ce phénomène. Quel
est le danger d’une petite pièce pour un claustrophobe ? Ou celui d’une baignoire remplie d’eau pour
un aquaphobe ? Sans compter les aérophobes qui ont la hantise du
vent ?
Par contre, la peur réelle, sensée et
déterminée des gens par rapport à un islam radical (je n’entre pas dans les
détails, ce serait trop long) peur logique et vérifiée dans la réalité quotidienne,
n’a rien, mais absolument rien, avec une maladie ou une « crainte déraisonnable». Donc elle ne peut pas être
appelée ISLAMOPHOBIE mais simplement ANTIISLAMISME.
Un autre terme qui me fait sourire c’est le
SIONISME. On l’entend à satiété sur tous les supports et à tous les
sauces ; prochainement un mari cocu traitera son rival de sioniste,
pourquoi pas ?
Or, que ça déplaise ou non à ceux qui se
déclarent sionistes et à ceux, infiniment plus nombreux qui le
combattent, d’après moi le sionisme
n’existe plus et depuis belle lurette. Car le sionisme, (je cite un bien connu
dictionnaire) « est une idéologie
politique, décrite comme nationaliste par les uns et comme émancipatrice
par les autres, prônant l'existence d'un centre spirituel, territorial ou
étatique peuplé par les Juifs en Terre
d'Israël » Le premier congrès sioniste à Bâle, Suisse, en
1897 fut encore plus précis :
« Le sionisme cherche à établir un foyer légal pour le peuple juif en
Palestine » Or, cet état – Israël – existe bel et bien depuis 1948 ;
le but étant atteint, le mot ne signifie plus rien.
Quel serait le ou les mots de remplacement ?
Pour ceux se déclarant encore sionistes, ils
seraient « pro-israéliens » Quant aux antisionistes il y a deux
possibilités :
-
pour la minorité qui se limitent à une
aversion pour cet Etat, deviendront « anti-israéliens » ou
« post-sionistes » (ce dernier terme utilisée même par certains
israéliens)
-
pour les autres, majoritaires, la seule
solution est de le remplacer par le mot qui est présent dans leur têtes :
« antijuif » ou « haine des juifs ». Manque de pot, ces
termes sont contraires à la loi, d’où la persistance d’un terme obsolète. En
tout cas, le mot « antisémitisme » doit être à mon avis totalement
exclu du langage usuel, car nombres d’antijuifs sont sémites eux-mêmes.
La seule certitude suite à ce petit opus c’est que je me suis mis en
« position délicate » c'est-à-dire que je me mets à dos une quantité
de musulmans, de juifs des antijuifs, des arabes sémites et j’en passe. Sans
compter Dieudonné et Soral qui vont m’envoyer leurs amis ayatollahs pour
m’occire. Voir l’interview du premier à la TV iranienne :