Oui, je reconnais être un admirateur de M Besancenot ; sa bouille de gendre idéal, un garçon simple, populo, sa modeste situation de postier sur son vélo, sa faconde pour défendre la veuve et l’orphelin le rendent déjà fort sympathique.
Mais mon admiration va au-delà de ces éléments d’apparence qui sont superficielles.
J’ai dis gendre idéal ? Bien sur, car il a choisi d’abord comme compagne la fille de M Alain Krivine, fondateur et toujours le gourou de la LCR ; bien qu’ils ne soient plus ensemble, ce début de carrière marque une grande intelligence et surtout un savoir subtil dans l’utilisation des « leviers » d’ascension politique.
S’ensuit la prise en main de la même LCR, avec une habilité étonnante de la part du jeune ingénu qui s’efforce de paraître.
Homme du peuple, vivant de la pauvre paye de La Poste ? Voilà le secret du génie de la communication qui le définie. De faire oublier que le salaire de postier (pour lequel, en parenthèse, il n’effectue que quelques heures par mois, principalement pour les photos de presse) lui sert uniquement pour les cigarettes ; s’il fumait… Car, comme tout dirigeant de parti, ses besoins sont intégralement couverts par la Ligue !
Mais, pour un prolétaire proche du petit peuple, il fait plus fort…Sa compagne n’est que la Directrice de la célèbre maison d’édition Flammarion : Stéphanie Chevrier, une des meilleures payes de la profession (profession connue pour des bonnes rémunérations) et soumise à l’ISF ! Voilà ce qui est de nos jours le nid idéal d’un révolutionnaire…
Cerise sur le gâteau, de part ses fortes et nombreuses relations, Mme Chevrier lui assure une communication de grande valeur.
Pour le quidam qui trime pour un salaire de misère, M. Besancenot est le porte-parole IDEAL
Et la révolution dans tout cela ? Mais à quoi bon s’emm… avec ? Il ne veut ni de révolution (adieu la belle vie pépère) ni de prise de pouvoir, car ce serait un adieu à la dolce vita fellinienne à la sauce trotskiste.
Encore un petit coup de pédale et que ça continue, cher M Besancenot
Comment n’être pas remplie d’admiration ?
Sorel
Déc. 2009
mercredi 23 décembre 2009
lundi 14 décembre 2009
PRIS EN ETAU ENTRE L’OFFENSIVE ISLAMISTE ET CELLE POPULISTE
Nous assistons impuissants, depuis environs deux décennies à une offensive des radicaux islamistes qui appliquent une tactique de coups de butoirs incessants et progressifs contre les lois républicaines et principalement contre la laïcité. Il s’agit principalement du mouvement salafiste qui prône ouvertement le retour à l’application de la charia sur nos territoires et des Frères Musulmans (dont la branche française est le UIOF, membre du CFCM !) qui, d’une manière plus subtile suggère aussi la suprématie des lois coraniques par rapport aux lois civiles.
Les forces et les partis démocratiques, aussi bien que les institutions ont laissé faire pendant des années pour des raisons diverses :
- soit par une sorte d’angélisme béat,
- soit par des calculs électoralistes (de la part de certains politiques)
- soit par peur de ne pas être dans le politiquement correct
- et enfin par la volonté des trotskistes du NPA et leurs formations inféodées (contrairement à la Lutte Ouvrière, qui est restés fidèle aux principes laïcistes) afin d’utiliser les immigrés musulmans comme masse de manœuvre pour la conquête du pouvoir. (Ceci ne vous rappelle un autre parti, hors de France, qui a si bien manœuvré les masses de « lumpenprolétariat » pour arriver à ses fins ?)
Cette politique de l’autruche, voulu ou pas, a laissé le champ libre à l’apparition et ensuite le développement des formations et partis populistes qui prospèrent cette fois-ci pas uniquement sur la lutte contre l’intégrisme islamique mais par un visible amalgame visant l’ensemble des populations d’origine musulmane. J’utilise l’expression « populistes » car les chercheurs du CNRS et de l’IPRIS font une différence entre l’extrême droite et la droite populiste ; je vous laisse le soin de lire l’argumentaire de ces spécialistes et notamment Jean-Yves Camus, expert français sur les mouvements extrémistes.
A l’heure actuelle, ce phénomène à pris une ampleur inattendue dans les pays européens, dont la plupart sont des pays d’une très grande tradition démocratique et de tolérance en général, de tolérance religieuse en particulier. Pour cette raison, j’exclus de l’analyse les pays récemment sortis du glacis soviétique où les phénomènes et les réactions d’intolérance peuvent avoir une explication naturelle.
Toutes ces formations, en dehors des particularismes liés à leur implantation géopolitique ont en général un socle commun : une xénophobie orientée sur la mise à l’index des immigrés d’origine musulmane ; leur particularité est qu’elles ont abandonné le discours racialiste et antisémite de l’extrême droite, le rôle des juifs étant remplacé par les musulmans. Et il faut tristement reconnaître que le succès est au rendez-vous.
Dans la paisible Suisse, l’UDC de Christian Blocher, l’initiateur du tristement célèbre referendum contre les minarets est devenu après les dernières élections législatives le principal part de la Confédération : avec 29 % des voix, il devance fortement le deuxième, le Parti Socialiste, qui arrive péniblement au 19 %. L’UDC participe au gouvernement féderal avec deux ministres sur sept et par la rotation automatique, un Président futur de la Confédération Helvétique sera un UDC ! Si cela se limitait uniquement à la Suisse…
En Norvège, petit pays de 5.5 millions d’habitants, le Parti du Progrès de Mme Siv Jensen est devenu le deuxième parti avec 22 % des voix au Storting, la chambre parlementaire unique ; et ceci dans un pays prospère grâce à la rente pétrolière et avec un faible pourcentage d’immigrés.
En Belgique flamande Le Vlaams Belang (anciennement Vlaams Blok) du bouillant Filip Dewinter n’a pas réussi à prendre le pouvoir dans le Parlement flamand uniquement par la « cloisonnement » organisé par les autres partis de droite et de gauche. Il prône, outre le séparatisme flamand, une lutte contre l’immigration, basée sur le fait que « les étrangers d’origine islamique (sic) s’adaptent très difficilement…et certains ne s’adaptent pas du tout » (article 2.2.2 de leur programme)
Au Pays Bas, la situation est encore plus claire : Geert Wilders, le chef de Parti de la Liberté PVV auteur du célèbre film « Fitna » qui stigmatise l’Islam est le grand gagnant des récentes élections européennes et les sondages récents le présente comme le futur Premier ministre si les élections avaient lieu aujourd’hui. Cela se passe en Hollande, pays de la permissivité et du multiculturalisme. Il est vrai que l’ascension fulgurante de Geert Wilders a été largement favorisé par l’assassinat du cinéaste van Gogh ainsi que la situation les prises de position de l’ex députée Ali Ayan Hirsi, menacée de mort par les fous d’Allah.
Je cite encore le cas du Danemark, avec le Parti du peuple Danois dirigé par Mme Pia Kjersgaard, avec le même positionnement anti-immigré et anti musulman ; il est devenu le troisième parti avec 14 % des voix au parlement et même s’il ne participe pas directement à la coalition au pouvoir, il soutient le gouvernement. Mais ces élections ont eu lieu en 2007, avant l’affaire des caricatures et surtout avant l’arrestation d’auteurs d’un essai d’homicide à l’encontre du journaliste créateur des dites caricatures.
Enfin, je n’oublie pas de citer la Ligue du Nord en Italie dirigé par Umberto Bossi, parti de gouvernement fortement anti-immigré et fortement régionaliste.
Mais le phénomène ne se limite pas uniquement en Europe ; dans la Belle Province, notre cousin le Québec qui a été longtemps dominé par le bipartisme (Parti Libéral et Parti Québécois) a vu l’émergence d’une troisième force l’Action Démocratique du Québec. Aux élections de 2007, ce parti du jeune Mario Dumont, est passé de 5 à 41 sièges sur les 125 que comporte le Parlement, devenant la deuxième force politique de l’Etat.
J’ai intentionnellement omis les partis catalogués d’extrême droite par les politologues, comme le FPO de Jorg Haïder en Autriche, le British National Party en Grande Bretagne, le FN, et le NPD allemand.
Devant ces deux mouvements opposés mais, ô combien complémentaires, nous les démocrates, nous sommes pris dans un étau ; si les dirigeants politiques européens ne prennent la mesure de la gravité de la situation avec des mesures efficaces et urgentes, je crains un bis-repetita des années ’30, façonnés à la réalité présente.
Sorel Zissu
Décembre 2009
Nous assistons impuissants, depuis environs deux décennies à une offensive des radicaux islamistes qui appliquent une tactique de coups de butoirs incessants et progressifs contre les lois républicaines et principalement contre la laïcité. Il s’agit principalement du mouvement salafiste qui prône ouvertement le retour à l’application de la charia sur nos territoires et des Frères Musulmans (dont la branche française est le UIOF, membre du CFCM !) qui, d’une manière plus subtile suggère aussi la suprématie des lois coraniques par rapport aux lois civiles.
Les forces et les partis démocratiques, aussi bien que les institutions ont laissé faire pendant des années pour des raisons diverses :
- soit par une sorte d’angélisme béat,
- soit par des calculs électoralistes (de la part de certains politiques)
- soit par peur de ne pas être dans le politiquement correct
- et enfin par la volonté des trotskistes du NPA et leurs formations inféodées (contrairement à la Lutte Ouvrière, qui est restés fidèle aux principes laïcistes) afin d’utiliser les immigrés musulmans comme masse de manœuvre pour la conquête du pouvoir. (Ceci ne vous rappelle un autre parti, hors de France, qui a si bien manœuvré les masses de « lumpenprolétariat » pour arriver à ses fins ?)
Cette politique de l’autruche, voulu ou pas, a laissé le champ libre à l’apparition et ensuite le développement des formations et partis populistes qui prospèrent cette fois-ci pas uniquement sur la lutte contre l’intégrisme islamique mais par un visible amalgame visant l’ensemble des populations d’origine musulmane. J’utilise l’expression « populistes » car les chercheurs du CNRS et de l’IPRIS font une différence entre l’extrême droite et la droite populiste ; je vous laisse le soin de lire l’argumentaire de ces spécialistes et notamment Jean-Yves Camus, expert français sur les mouvements extrémistes.
A l’heure actuelle, ce phénomène à pris une ampleur inattendue dans les pays européens, dont la plupart sont des pays d’une très grande tradition démocratique et de tolérance en général, de tolérance religieuse en particulier. Pour cette raison, j’exclus de l’analyse les pays récemment sortis du glacis soviétique où les phénomènes et les réactions d’intolérance peuvent avoir une explication naturelle.
Toutes ces formations, en dehors des particularismes liés à leur implantation géopolitique ont en général un socle commun : une xénophobie orientée sur la mise à l’index des immigrés d’origine musulmane ; leur particularité est qu’elles ont abandonné le discours racialiste et antisémite de l’extrême droite, le rôle des juifs étant remplacé par les musulmans. Et il faut tristement reconnaître que le succès est au rendez-vous.
Dans la paisible Suisse, l’UDC de Christian Blocher, l’initiateur du tristement célèbre referendum contre les minarets est devenu après les dernières élections législatives le principal part de la Confédération : avec 29 % des voix, il devance fortement le deuxième, le Parti Socialiste, qui arrive péniblement au 19 %. L’UDC participe au gouvernement féderal avec deux ministres sur sept et par la rotation automatique, un Président futur de la Confédération Helvétique sera un UDC ! Si cela se limitait uniquement à la Suisse…
En Norvège, petit pays de 5.5 millions d’habitants, le Parti du Progrès de Mme Siv Jensen est devenu le deuxième parti avec 22 % des voix au Storting, la chambre parlementaire unique ; et ceci dans un pays prospère grâce à la rente pétrolière et avec un faible pourcentage d’immigrés.
En Belgique flamande Le Vlaams Belang (anciennement Vlaams Blok) du bouillant Filip Dewinter n’a pas réussi à prendre le pouvoir dans le Parlement flamand uniquement par la « cloisonnement » organisé par les autres partis de droite et de gauche. Il prône, outre le séparatisme flamand, une lutte contre l’immigration, basée sur le fait que « les étrangers d’origine islamique (sic) s’adaptent très difficilement…et certains ne s’adaptent pas du tout » (article 2.2.2 de leur programme)
Au Pays Bas, la situation est encore plus claire : Geert Wilders, le chef de Parti de la Liberté PVV auteur du célèbre film « Fitna » qui stigmatise l’Islam est le grand gagnant des récentes élections européennes et les sondages récents le présente comme le futur Premier ministre si les élections avaient lieu aujourd’hui. Cela se passe en Hollande, pays de la permissivité et du multiculturalisme. Il est vrai que l’ascension fulgurante de Geert Wilders a été largement favorisé par l’assassinat du cinéaste van Gogh ainsi que la situation les prises de position de l’ex députée Ali Ayan Hirsi, menacée de mort par les fous d’Allah.
Je cite encore le cas du Danemark, avec le Parti du peuple Danois dirigé par Mme Pia Kjersgaard, avec le même positionnement anti-immigré et anti musulman ; il est devenu le troisième parti avec 14 % des voix au parlement et même s’il ne participe pas directement à la coalition au pouvoir, il soutient le gouvernement. Mais ces élections ont eu lieu en 2007, avant l’affaire des caricatures et surtout avant l’arrestation d’auteurs d’un essai d’homicide à l’encontre du journaliste créateur des dites caricatures.
Enfin, je n’oublie pas de citer la Ligue du Nord en Italie dirigé par Umberto Bossi, parti de gouvernement fortement anti-immigré et fortement régionaliste.
Mais le phénomène ne se limite pas uniquement en Europe ; dans la Belle Province, notre cousin le Québec qui a été longtemps dominé par le bipartisme (Parti Libéral et Parti Québécois) a vu l’émergence d’une troisième force l’Action Démocratique du Québec. Aux élections de 2007, ce parti du jeune Mario Dumont, est passé de 5 à 41 sièges sur les 125 que comporte le Parlement, devenant la deuxième force politique de l’Etat.
J’ai intentionnellement omis les partis catalogués d’extrême droite par les politologues, comme le FPO de Jorg Haïder en Autriche, le British National Party en Grande Bretagne, le FN, et le NPD allemand.
Devant ces deux mouvements opposés mais, ô combien complémentaires, nous les démocrates, nous sommes pris dans un étau ; si les dirigeants politiques européens ne prennent la mesure de la gravité de la situation avec des mesures efficaces et urgentes, je crains un bis-repetita des années ’30, façonnés à la réalité présente.
Sorel Zissu
Décembre 2009
mercredi 11 novembre 2009
LETTRE A PIERRE LAURENT COORDINATEUR DU PCF
Monsieur Jean Laurent, coordinateur national du PC, dans une déclaration récente, lève son bras vengeur sur la politique du gouvernement actuel en demandant « quand l’UMP chantera Maréchal nous voilà ? »
Question intéressante et qui mérite une petite analyse.
D’abord, je présente mes excuses à ceux qui me reprocheront de tirer sur une ambulance qui conduit ces rares partisans du groupuscule lilliputien appelé Parti Communiste Français (par ailleurs, encore une exception française, car dans tous les pays européens, les anciens P. C., honte bue, ont changé de nom)
Parenthèse fermée, je poursuis.
Oui M. Laurent, vous avez raison de rappeler cette période, c’est un exercice intéressant pour la mémoire. Car un des chefs d’orchestre dirigeant de cette chanson n’était autre que votre ancien chef Doriot, ex n° 2 du Parti Communiste converti en mega fasciste. Comme c’est facile de passer d’un extrême à l’autre, la barrière est tellement mince…
Et pourquoi Doriot à fait ce pas ? Parce que vos patrons à Moscou ont préféré choisir comme n° 1 Maurice Thorez et pas lui. Le même Thorez qui au moment où la France déclarée la guerre à l’Allemagne hitlérienne, s’enfuyait à Moscou, allié de Hitler par le célèbre pacte germano-soviétique. De cette façon, votre bien aimé chef pouvez rester au chaud et éviter d’être enrôlé dans une armée française qui a osé s’opposer militairement aux nouveaux amis nazis de votre bien-aimé Staline.
Mais continuons ; à la même époque un principal dirigeant du P. C., Jacques Duclos faisait le siège de la Komandatur, pour obtenir le droit d’imprimer de nouveau L’Humanité. Est-ce qu’il chantonnait « Maréchal nous voilà ? », je ne pourrais pas l’affirmer, mais ça aurait fait beau avec son sympathique accent.
Je vous remercie M. Laurent de m’avoir permis de me remémorer quelques détails de l’histoire, nous avons toujours des choses à apprendre.
Sorel Zissu
27 octobre 2009
PS Je serai étonné que le courage communiste va aussi loin pour mettre ce billet dans l’Huma…
PS 2, le 10 novembre 2009
Evidement, ce billet a été totalement occulté (disons censuré) par les caciques du PC Français ; mais j’avais tort, il ne faut pas tirer sur une ambulance déglinguée
Question intéressante et qui mérite une petite analyse.
D’abord, je présente mes excuses à ceux qui me reprocheront de tirer sur une ambulance qui conduit ces rares partisans du groupuscule lilliputien appelé Parti Communiste Français (par ailleurs, encore une exception française, car dans tous les pays européens, les anciens P. C., honte bue, ont changé de nom)
Parenthèse fermée, je poursuis.
Oui M. Laurent, vous avez raison de rappeler cette période, c’est un exercice intéressant pour la mémoire. Car un des chefs d’orchestre dirigeant de cette chanson n’était autre que votre ancien chef Doriot, ex n° 2 du Parti Communiste converti en mega fasciste. Comme c’est facile de passer d’un extrême à l’autre, la barrière est tellement mince…
Et pourquoi Doriot à fait ce pas ? Parce que vos patrons à Moscou ont préféré choisir comme n° 1 Maurice Thorez et pas lui. Le même Thorez qui au moment où la France déclarée la guerre à l’Allemagne hitlérienne, s’enfuyait à Moscou, allié de Hitler par le célèbre pacte germano-soviétique. De cette façon, votre bien aimé chef pouvez rester au chaud et éviter d’être enrôlé dans une armée française qui a osé s’opposer militairement aux nouveaux amis nazis de votre bien-aimé Staline.
Mais continuons ; à la même époque un principal dirigeant du P. C., Jacques Duclos faisait le siège de la Komandatur, pour obtenir le droit d’imprimer de nouveau L’Humanité. Est-ce qu’il chantonnait « Maréchal nous voilà ? », je ne pourrais pas l’affirmer, mais ça aurait fait beau avec son sympathique accent.
Je vous remercie M. Laurent de m’avoir permis de me remémorer quelques détails de l’histoire, nous avons toujours des choses à apprendre.
Sorel Zissu
27 octobre 2009
PS Je serai étonné que le courage communiste va aussi loin pour mettre ce billet dans l’Huma…
PS 2, le 10 novembre 2009
Evidement, ce billet a été totalement occulté (disons censuré) par les caciques du PC Français ; mais j’avais tort, il ne faut pas tirer sur une ambulance déglinguée
Pensées sur une certaine laïcité
J’entends, je lis, je vois souvent des textes et des appels à la vigilance laïque, tellement nécessaire par les temps qui courent.
Une interrogation me taraude :presque tous les défenseurs de cette admirable laïcité française tonnent et vitupèrent contre le catholicisme et ses (réelles ou prétendues) atteintes au dogme laïque. Serait-il probable que les autres religions oeuvrent en paix, dans la discrétion et pudeur essayant d’être irréprochables ?
Peut-être qu’ils ont raison, car il est bien connu que :
- ce sont les catholiques ceux qui massacrent à tout bout de champs et sur toutes les latitudes les personnes qui leur paraissent indésirables.
- ce sont les catholiques qui interdisent toute manifestation cultuelle autre que la leur, dans les pays où ils détiennent le pouvoir
- ce sont des fanatiques chrétiens qui se font sauter, tuant au passage des anonymes innocents et étrangers à leurs « causes »
- ce sont aussi les catholiques qui dans notre pays (encore) laïque demandent le port ostentatoire des signes religieux dans les lieux publics, une cuisine "spéciale" dans les cantines scolaires, exigent du personnel exclusivement féminin pour soigner leurs femmes dans les hôpitaux, imposent une tenue spécifique à leurs épouses, soeurs ou filles, et aussi ce sont des catholiques qui tuent des femmes de leur famille qui osent fréquenter un homme d'une autre religion.
C'est bien connu que ce sont des fanatiques catholiques qui ont assassiné Sadate, Rabin, et plus récemment Mme Bhutto.
Et quand des groupes ou associations qui se prétendent laïques défendent ouvertement des intégristes et même des fanatiques on doit voir la main de l’Opus Dei, n’est-ce pas ? (je cite Cercle Voltaire, La libre pensée, et certains dirigeants du MRAP, LDH et ATTAC)
Eh oui, mes chers amis laïques, les indignations sont souvent très sélectives, c’est une spécialité hexagonale…
Mais, quand on ne voit plus la forêt à cause de l’arbre qui la cache, il faut changer les lunettes.
P.S. Je fais appel à la discrétion de tous ceux qui liraient ce texte ; car je crains qu’il tombe dans les mains des fous de Dieu cathos qui vont brûler les ambassades françaises de partout, vont détruire des mosquées et des synagogues, vont tuer des infidèles non catholiques…
Novembre 2009
Une interrogation me taraude :presque tous les défenseurs de cette admirable laïcité française tonnent et vitupèrent contre le catholicisme et ses (réelles ou prétendues) atteintes au dogme laïque. Serait-il probable que les autres religions oeuvrent en paix, dans la discrétion et pudeur essayant d’être irréprochables ?
Peut-être qu’ils ont raison, car il est bien connu que :
- ce sont les catholiques ceux qui massacrent à tout bout de champs et sur toutes les latitudes les personnes qui leur paraissent indésirables.
- ce sont les catholiques qui interdisent toute manifestation cultuelle autre que la leur, dans les pays où ils détiennent le pouvoir
- ce sont des fanatiques chrétiens qui se font sauter, tuant au passage des anonymes innocents et étrangers à leurs « causes »
- ce sont aussi les catholiques qui dans notre pays (encore) laïque demandent le port ostentatoire des signes religieux dans les lieux publics, une cuisine "spéciale" dans les cantines scolaires, exigent du personnel exclusivement féminin pour soigner leurs femmes dans les hôpitaux, imposent une tenue spécifique à leurs épouses, soeurs ou filles, et aussi ce sont des catholiques qui tuent des femmes de leur famille qui osent fréquenter un homme d'une autre religion.
C'est bien connu que ce sont des fanatiques catholiques qui ont assassiné Sadate, Rabin, et plus récemment Mme Bhutto.
Et quand des groupes ou associations qui se prétendent laïques défendent ouvertement des intégristes et même des fanatiques on doit voir la main de l’Opus Dei, n’est-ce pas ? (je cite Cercle Voltaire, La libre pensée, et certains dirigeants du MRAP, LDH et ATTAC)
Eh oui, mes chers amis laïques, les indignations sont souvent très sélectives, c’est une spécialité hexagonale…
Mais, quand on ne voit plus la forêt à cause de l’arbre qui la cache, il faut changer les lunettes.
P.S. Je fais appel à la discrétion de tous ceux qui liraient ce texte ; car je crains qu’il tombe dans les mains des fous de Dieu cathos qui vont brûler les ambassades françaises de partout, vont détruire des mosquées et des synagogues, vont tuer des infidèles non catholiques…
Novembre 2009
mardi 3 novembre 2009
IDENTITE NATIONALE
L’IDENTITE NATIONALE, UNE HONTE ?
En ce qui me concerne, le débat sur la question de l’identité nationale est d’une importance capitale et il serait une erreur de l’occulter, encore pire de le refouler.
Toute nation en général et la nation française en particulier se sont forgées au fil des siècles, par des luttes (au propre comme au figuré) des drames, des conquêtes territoriales mais encore plus important par des conquêtes dans le domaine des idées et des concepts philosophiques, sociologiques et culturels avec des victoires et des défaites dans leur application.
Comment ne pas se souvenir tous les progrès dans le domaine social, des droits civiques pour tous, dans le domaine de l’instruction et l’éducation, en un mot de la démocratie, progrès qui ont abouti à la construction de la France moderne.
Dans le contexte international actuel, en butte à une mondialisation anarchique avec des manifestations (dans le pays et à l’extérieur) qui tendent à détruire tous ces acquis et même les fondamentaux qui constituent les valeurs de notre pays –et je mets l’accent sur la laïcité à la Française, valeur presque unique dans le monde – comment de pas insister pour une définition de l’identité nationale ?
En ma qualité d’immigrant de la première génération et en raison des éléments précités je pense que c’est un devoir d’y participer.
Nous sommes dans un monde qui, comme de tous les temps, est en perpétuel changement ; sauf que de nos jours, grâce aux moyens techniques et technologiques (et en particulier dans le domaine de la communication) ces changements sont bien plus rapides et ont un effet assez déstructurant sur des larges catégories de nos concitoyens un peu moins armés pour s’y adapter.
En plus l’apport important d’une immigration non contrôlée et surtout sans possibilité de s’intégrer harmonieusement dans notre société (manque de travail, de logements décents et, élément crucial, échecs dans la scolarisation des enfants) conduit à la création des zones (ayons le courage de les appeler ghettos) avec comme seuls socles, l’adhésion à une religion ou à des groupes ethniques, quand ce n’est pas simplement l’adhésion à des clans quasi mafieux. Et ceci c’est un déni du précepte essentiel de notre République, l’égalité en droit et devoirs de tous les citoyens.
Quel seraient, d’après moi les règles simples et basiques de l’identité nationale ?
D’abord, d’aimer la France, notre pays à tous, sans distinction de sexe, race, couleur de peau ou religion ; je pense à la distinction qu’un auteur (je ne me rappelle son nom) faisait entre le patriotisme (aimer son pays) et nationalisme (haïr les autres.)
Ensuite, de connaître, comprendre et surtout adhérer aux valeurs qui constituent le socle de son existence : le triptyque « liberté, égalité, fraternité », la laïcité, le respect de l’autre, le respect des lois fondamentales de la République.
Très important aussi, c’est de penser et agir de telle façon que la défense de ses droits personnels (inaliénables, bien sur) ne soient pas en contradiction avec les valeurs communes de la société. Et surtout, surtout d’accepter que toute coutume, habitude et rite propre à une culture exogène soit parfaitement compatible aux lois républicaines.
Enfin, de respecter les symboles de notre pays, principalement le drapeau, la Marseillaise, les institutions.
J’ajouterais, pour des gens qui comme moi, ont eu le privilège d’être accueilli sur le sol national et y bénéficier des mêmes droits et avantages que tout autre citoyen, de faire un minimum d’efforts pour maîtriser aussi bien que possible la langue de Molière, de connaître au moins en grandes lignes la riche histoire de notre pays et sa culture qui a rayonnée et rayonne encore partout dans le monde.
Pour toutes ces raisons, je m’insurge contre les détracteurs de cette intiative.
Je peux comprendre le Parti Communiste qui, de part son histoire a eu comme seule identité l’allégeance à une puissance étrangère (rappelons-nous : antifascistes avant la guerre, pro-nazi pendant le pacte Hitler – Staline, antinazi après l’attaque de l’Union Soviétique, stalinien jusqu’à la caricature et j’en passe)
Je peux comprendre le ou les groupuscules trotskistes qui ne souhaitent que l’anéantissement de la nation pour arriver à la révolution internationaliste ; groupuscules qui, pour arriver à leur but, ne reculent pas devant une alliance contre nature avec les islamistes (ce que j’appèle le front commun des fascistes rouges avec les fascistes verts.)
Mais je ne peux pas comprendre les autres formations, de gauche principalement, qui s’insurgent contre cette proposition de bon sens, qui au fond appelle simplement de réfléchir à ce problème.
Sorel ZISSU
2 novembre 2009
En ce qui me concerne, le débat sur la question de l’identité nationale est d’une importance capitale et il serait une erreur de l’occulter, encore pire de le refouler.
Toute nation en général et la nation française en particulier se sont forgées au fil des siècles, par des luttes (au propre comme au figuré) des drames, des conquêtes territoriales mais encore plus important par des conquêtes dans le domaine des idées et des concepts philosophiques, sociologiques et culturels avec des victoires et des défaites dans leur application.
Comment ne pas se souvenir tous les progrès dans le domaine social, des droits civiques pour tous, dans le domaine de l’instruction et l’éducation, en un mot de la démocratie, progrès qui ont abouti à la construction de la France moderne.
Dans le contexte international actuel, en butte à une mondialisation anarchique avec des manifestations (dans le pays et à l’extérieur) qui tendent à détruire tous ces acquis et même les fondamentaux qui constituent les valeurs de notre pays –et je mets l’accent sur la laïcité à la Française, valeur presque unique dans le monde – comment de pas insister pour une définition de l’identité nationale ?
En ma qualité d’immigrant de la première génération et en raison des éléments précités je pense que c’est un devoir d’y participer.
Nous sommes dans un monde qui, comme de tous les temps, est en perpétuel changement ; sauf que de nos jours, grâce aux moyens techniques et technologiques (et en particulier dans le domaine de la communication) ces changements sont bien plus rapides et ont un effet assez déstructurant sur des larges catégories de nos concitoyens un peu moins armés pour s’y adapter.
En plus l’apport important d’une immigration non contrôlée et surtout sans possibilité de s’intégrer harmonieusement dans notre société (manque de travail, de logements décents et, élément crucial, échecs dans la scolarisation des enfants) conduit à la création des zones (ayons le courage de les appeler ghettos) avec comme seuls socles, l’adhésion à une religion ou à des groupes ethniques, quand ce n’est pas simplement l’adhésion à des clans quasi mafieux. Et ceci c’est un déni du précepte essentiel de notre République, l’égalité en droit et devoirs de tous les citoyens.
Quel seraient, d’après moi les règles simples et basiques de l’identité nationale ?
D’abord, d’aimer la France, notre pays à tous, sans distinction de sexe, race, couleur de peau ou religion ; je pense à la distinction qu’un auteur (je ne me rappelle son nom) faisait entre le patriotisme (aimer son pays) et nationalisme (haïr les autres.)
Ensuite, de connaître, comprendre et surtout adhérer aux valeurs qui constituent le socle de son existence : le triptyque « liberté, égalité, fraternité », la laïcité, le respect de l’autre, le respect des lois fondamentales de la République.
Très important aussi, c’est de penser et agir de telle façon que la défense de ses droits personnels (inaliénables, bien sur) ne soient pas en contradiction avec les valeurs communes de la société. Et surtout, surtout d’accepter que toute coutume, habitude et rite propre à une culture exogène soit parfaitement compatible aux lois républicaines.
Enfin, de respecter les symboles de notre pays, principalement le drapeau, la Marseillaise, les institutions.
J’ajouterais, pour des gens qui comme moi, ont eu le privilège d’être accueilli sur le sol national et y bénéficier des mêmes droits et avantages que tout autre citoyen, de faire un minimum d’efforts pour maîtriser aussi bien que possible la langue de Molière, de connaître au moins en grandes lignes la riche histoire de notre pays et sa culture qui a rayonnée et rayonne encore partout dans le monde.
Pour toutes ces raisons, je m’insurge contre les détracteurs de cette intiative.
Je peux comprendre le Parti Communiste qui, de part son histoire a eu comme seule identité l’allégeance à une puissance étrangère (rappelons-nous : antifascistes avant la guerre, pro-nazi pendant le pacte Hitler – Staline, antinazi après l’attaque de l’Union Soviétique, stalinien jusqu’à la caricature et j’en passe)
Je peux comprendre le ou les groupuscules trotskistes qui ne souhaitent que l’anéantissement de la nation pour arriver à la révolution internationaliste ; groupuscules qui, pour arriver à leur but, ne reculent pas devant une alliance contre nature avec les islamistes (ce que j’appèle le front commun des fascistes rouges avec les fascistes verts.)
Mais je ne peux pas comprendre les autres formations, de gauche principalement, qui s’insurgent contre cette proposition de bon sens, qui au fond appelle simplement de réfléchir à ce problème.
Sorel ZISSU
2 novembre 2009
mercredi 28 octobre 2009
Manipulation des médias ? Que non, bien sur !!
Un exemple concret et édifiant : dans le quotidien l’Est Républicain du 22 octobre 2009, deux petits articles sur deux jeunes personnes, qui se présentent à des élections ayant comme atout supplémentaire à leurs qualités personnelles… le nom ! Vous avez compris, il s’agit de Jean Sarkozy et Marie Bové.
La similitude des deux cas est soulignée par le choix de la rédaction de mettre les deux articles cote à cote sous la même rubrique.
Et l’histoire commence d’abord dans le choix des titres (école de journalisme oblige.) L’un est « Rien n’arrête le petit prince. » Pour tout lecteur, le message (pas très) subliminal est clair, nous sommes devant le fait du prince, nous sommes dans une monarchie, le jeune n’a aucune qualification pour le poste autre que son nom et sa filiation. Et si quelqu’un est si obtus pour ne pas comprendre, le sous-titre rajoute : « Jean Sarkozy poursuit…son accession à la tête de La Défense, sans obstacle » Le ridicule c’est que l’article soit écrit quelques heures avant la décision de Jean Sarkozy de renoncer à sa candidature, mais ceci est secondaire.
A coté, pour l‘autre cas, le titre est : « La colère de Marie Bové » ; je traduis (comme si c’était nécessaire…) que la polémique sur sa candidature et surtout l’amalgame avec l’autre cas ne sont pas admissibles.
Si dans le premier article il n’y a absolument aucune citation de Jean Sarkozy pour étayer sa candidature, dans celui-ci, il y a un trop plein : on souligne qu’elle réfute le « parallèle indécent », « lui c’est un coup de piston », tandis que sa candidature est dans « la continuité de mon combat militant ». Plus loin, « j’ai été contacté par Noël Mamère » (qui probablement n’a jamais entendu de José Bové…) et on apprend qu’elle est une « femme jeune représentant une génération » (ah bon, l’autre c’est un vieillard ?)
Et quand le journaliste nous apprend que les déclarations de Marie ont lieu « dans un rassemblement des cheminots opposés au démantèlement du fret ferroviaire», on ressent bien la différence par rapport à l’AUTRE…
Quant au choix des photos : lui sérieux, costume-cravate, elle souriante (malgré « la colère »), chemisier ouvert, habit populo
Manipulation de certains médias ? Des balivernes, croyez-moi.
Sorel Zissu
octobre 2009
Un exemple concret et édifiant : dans le quotidien l’Est Républicain du 22 octobre 2009, deux petits articles sur deux jeunes personnes, qui se présentent à des élections ayant comme atout supplémentaire à leurs qualités personnelles… le nom ! Vous avez compris, il s’agit de Jean Sarkozy et Marie Bové.
La similitude des deux cas est soulignée par le choix de la rédaction de mettre les deux articles cote à cote sous la même rubrique.
Et l’histoire commence d’abord dans le choix des titres (école de journalisme oblige.) L’un est « Rien n’arrête le petit prince. » Pour tout lecteur, le message (pas très) subliminal est clair, nous sommes devant le fait du prince, nous sommes dans une monarchie, le jeune n’a aucune qualification pour le poste autre que son nom et sa filiation. Et si quelqu’un est si obtus pour ne pas comprendre, le sous-titre rajoute : « Jean Sarkozy poursuit…son accession à la tête de La Défense, sans obstacle » Le ridicule c’est que l’article soit écrit quelques heures avant la décision de Jean Sarkozy de renoncer à sa candidature, mais ceci est secondaire.
A coté, pour l‘autre cas, le titre est : « La colère de Marie Bové » ; je traduis (comme si c’était nécessaire…) que la polémique sur sa candidature et surtout l’amalgame avec l’autre cas ne sont pas admissibles.
Si dans le premier article il n’y a absolument aucune citation de Jean Sarkozy pour étayer sa candidature, dans celui-ci, il y a un trop plein : on souligne qu’elle réfute le « parallèle indécent », « lui c’est un coup de piston », tandis que sa candidature est dans « la continuité de mon combat militant ». Plus loin, « j’ai été contacté par Noël Mamère » (qui probablement n’a jamais entendu de José Bové…) et on apprend qu’elle est une « femme jeune représentant une génération » (ah bon, l’autre c’est un vieillard ?)
Et quand le journaliste nous apprend que les déclarations de Marie ont lieu « dans un rassemblement des cheminots opposés au démantèlement du fret ferroviaire», on ressent bien la différence par rapport à l’AUTRE…
Quant au choix des photos : lui sérieux, costume-cravate, elle souriante (malgré « la colère »), chemisier ouvert, habit populo
Manipulation de certains médias ? Des balivernes, croyez-moi.
Sorel Zissu
octobre 2009
Bonjour
Bonjour à tous,
Je me suis jeté à l'eau et j'ai crée ce blog pour changer des idées et les partager au plus grand nombre.
Amitiés et à bientôt
Je me suis jeté à l'eau et j'ai crée ce blog pour changer des idées et les partager au plus grand nombre.
Amitiés et à bientôt
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