Comme nous l’avons tous entendu, environs 2 français sur 3 sont vent debout contre la loi sur la retraite et principalement sur l’article 7 prévoyant de repousser l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
Situation inédite, une particularité française ! Car
absolument tous les pays européens membres et non membres de l’U E ont instauré
l’âge légal entre 64 et 67 ans. Et ceci avec l’acceptation de la majorité des
salariés et même des syndicats. Ci-dessous le tableau des principaux pays de l’U
E en la matière.
Allemagne | 67 ans |
Autriche | 65 ans pour les hommes, 60 ans pour les femmes |
Belgique | 65 ans |
Bulgarie | 64 ans et 5 mois pour les hommes, 61 ans et 10 mois pour les femmes |
Danemark | 67 ans |
Espagne | 65 ans |
France | 62 ans |
Hongrie | 65 ans |
Irlande | 66 ans |
Italie | 67 ans |
Pays-Bas | 66 ans et 7 mois |
Pologne | 65 ans pour les hommes, 60 ans pour les femmes |
Portugal | 66 ans et 7 mois |
République tchèque | 63 ans et 10 mois pour les hommes et âge variable en fonction du nombre d’enfants élevés de 60 ans et 2 mois à 63 ans et 10 mois pour les femmes |
Roumanie | 65 ans pour les hommes, 61 ans et 10 mois pour les femmes |
Suède | Flexible à partir de 62 ans, pension complète à 65 ans |
CONCLUENT !
Et nous avons l’habitude de ridiculiser nos amis italiens les représentants comme des paresseux…
Un autre indice est la durée moyenne du travail dans
les pays européens les plus proches :
Pays |
Durée hebdomadaire conventionnelle ou légale |
Allemagne |
37,7 |
Danemark |
37 |
Espagne |
38,5 |
France |
35 |
Italie |
38 |
Pays-Bas |
37,1 |
Suède |
37,2 |
Encore un exemple démontrant la facilité pour les
salariés français de travailler moins que nos voisins et compétiteurs. C’est la
malheureuse loi de 35 heures en France mais qui ne s’applique partout :
dans certaines activités ou administrations la durée légale est même inférieure à ce chiffre
Comment est-on arrivé à cette situation ubuesque et
handicapante pour l’avenir du pays ?
Il y a plusieurs explications :
-
1 Depuis des décennies, certaines forces
politiques, (actuellement la secte LFI et ses idiots utiles dans la NUPES)
avec des syndicats destructifs (principalement la CGT et le Sud) mènent des campagnes incessantes pour décourager le travail, conduisant à la
destruction progressive de l’outils économique du pays. En conséquence nous avons assisté à des vagues massive de délocalisation des industries vitales pour le bon fonctionnement de la France. Chacun de ces groupes nocives ayant ses
propres intérêts : LFI qui souhaite créer le chaos permettant à une
révolution à la soviétique et remplacer le régime démocratique par une
dictature de type stalinien. Les syndicats, pour défendre leur pré carré et principalement
les privilèges de leurs militants. Ce travail de sape produit son effet.
-
2 L’arrivé sur le marché du travail des
deux générations d’enfant rois ! Habitués à l’écoute exclusive de leur
bien être personnel, relevant d’une tendance hédoniste et égocentrique, ils
souhaitent réaliser leurs rêves avec un minimum d’effort. En résumé :
moins de travail, plus d’argent et plus de loisirs.
-
3 L’instillation de la sinistre idéologie
woke dans la société française, qui parmi ses lubies crée aussi une propagande
pour vivre sans (trop) travailler. Un exemple caricatural, comme le personnage lui-même :
la célèbre écoféministe Sandrine Rousseau, a trouvé une autre pépite, écrivant
un opuscule « Eloge de la paresse » Sans commentaires !
- Ou d’écouter les anecdotes de ceux, comme moi, qui ont eu l’occasion de travailler avec des fonctionnaires de ce type.
Je souligne que je vise uniquement les administratifs,
de tous niveaux, ceux qui forment la bureaucratie lourde, sclérosée et paralysante,
ce sont eux la catégorie des gens qui « emmerdent les Français » pour
citer la phrase du président Pompidou en s’adressant à Jacques
Chirac. Or, comme on peut le constater, c’est toujours cette catégorie qui est prompte à des manifs, articles,
débats, toujours pour défendre leurs privilèges et en premier lieu celui de faire
le minimum du travail.
Pour revenir à ce projet de loi concernant le passage
à l’âge légal de 64 ans. Cette loi et notoirement insuffisantes pour assurer l’avenir
du régime de retraite par répartition. Car il ne prévoit pas la mise à plat des
énormes et souvent injustifiés avantages des « régimes spéciaux »
ceux qui plombent le plus les comptes. Un léger aperçu de cette énorme
injustice :
Retraites moyennes des salariés
RATP 3705
euro
Industrie électrique et gazière 3592 euro
SNCF 2636 euro
Fonctionnaires de l’Etat 2206
euro
Moyenne des Français 1496
euro
Mais quel gouvernement aura un jour le courage de s’attaquer
à ces bastions du syndicalisme destructeur capable de paralyser l’activité économique
de tout le pays ?