En 2002, un groupe d’enseignants
des « quartiers difficiles » (euphémisme…) publiait un ouvrage
collectif intitulé : « Les territoires perdus de la République »
Cet ouvrage est passé presqu’inaperçu, bien qu’il inaugurait un réalité
inquiétante et protéiforme dans certains quartiers, une réalité de rejet de la
légalité avec des manifestations massives, d’une violence inouïe et de plus en
plus récurrentes. C’est ce qu’ils sont devenus les zones de non droit où ni les
pompiers, ni la police et même pas les médecins ne peuvent intervenir sans une
escorte quasi militaire.
Les pouvoirs publics
ont fermé les yeux malgré les rébellions de 2005 et les trop nombreuses autres
manifestations qui montrent que la légalité n’existe plus dans ces zones de non
droit qui pullulent sur le territoire national.
Les récents événements
à Ajaccio avec le guet apens tendu aux pompiers et policiers suivi de la
réaction d’un groupe d’insulaires qui ont saccagé un lieu de culte musulman est
un phénomène édifiant. Malgré le fait qu’en Corse ce genre « d’incivilités »
(terme du politiquement correct) est plutôt rare, la réaction de
certains groupes constitue un sérieux avertissement que les pouvoirs publics au plus haut niveau doivent le prendre au sérieux. Si rien
n’est fait d’une manière concrète pour que la loi et la légalité soient restaurées
sur l’ensemble du pays, des actions d’autodéfense risquent de se produire avec
un effet de boule de neige et une dérive possible vers une guerre civile. Situation
extrême dont ceux qui nous dirigent (mal) depuis des décennies sont et serons
tenus comme responsables.
Dans la situation où
nous sommes arrivés, malgré des réactions prévisibles des sempiternels « démocrates »
auto désignés, il n’y a pas qu’une seule option : l’imposition de l’état
de guerre dans un nombre bien défini de quartiers avec la présence continue de
l’armée et passage aux tribunaux militaires des auteurs de graves infractions.
Solution qui éradiquera la présence de toutes dérives antirépublicaines
incluant la grande et la moyenne délinquance
aussi bien que le terrorisme potentiel.
Mais qui aura le courage
d’une telle initiative ?