jeudi 21 juin 2018

ELECTIONS TURQUES ET LA FRANCE


Le 24 mai 2018, des élections présidentielles et législatives sont organisées en Turquie, élections anticipées à plus d’un an et demie par rapport à la date normale. L’enjeu de cette élection c’est le renforcement d’un régime présidentiel « fort » (euphémisme) ce qui veut dire dictatorial, tout le pays à la botte de Taiyepp Erdogan, l’homme fort du pays.
L’explication de l’important décalage par rapport à la date initialement prévue est simple : le boom économique qui a été la raison du ralliement de la majorité des électeurs au parti islamique d’Erdogan (AKP) est fini. Le pays s’enfonce dans une récession continue, l’inflation est galopante, la monnaie turque de nouveau en fort recul et la popularité du reis Erdogan glisse sur la même pente.
Mais l’ambition du satrape Erdogan est sans limite, son but étant de recréer le califat ottoman, défait après la première guerre mondiale par le coup de butoir de la mouvance kémaliste. Et dont le dirigeant Mustapha Kemal dit Atatürk (qui était loin d’être un démocrate dans la définition occidentale) a eu le mérite de transformer « l’homme malade de l’Europe » en un pays moderne et surtout le seul pays musulman laïc dans le monde. Ce fut un choc dans le monde musulman qui perdait ses dernières repères, enfoncé dans une décadence continuelle.
Chose totalement inacceptable pour les islamistes de tout bord, en Turquie comme à l’étranger et les ressentiments contre Atatürk ont des réminiscences jusqu’à nos jours. Par exemple, le grand imam de Bordeaux, Tarek Obrou, membre de la Confrérie des Frères Musulmans, tenait un discours public démontrant à juste titre, que la Confrérie est apparue dans les annéex 1920, comme réaction à la disparition du califat. Occasion pour asséner une affirmation :Atatürk n’était pas musulman mais « un juif déguisé en musulman » Rien que ça ! Et moi le successeur de Dalaï Lama, tant que nous sommes.
En parethèse, nous voyons un Tarek Obrou en militant des Frères Musulmans, mouvement mondial qui a comme but final l'installation du Dar al Islam (terre de l'islam) partout dans le monde avec la charia comme modèle de société. Mouvement interdit dans les pays du Golfe, en Egypte et même en Arabie Saoudite, mais accepté en France. Et c'est le même Obrou qui pavoise partout, chouchou des médias et d'Alain Juppé qui l'a même décoré avec la Légion d'Honneur ! Triste, très triste et inquiétant...

Revenons aux rêves du sultan autoproclamé Erdogan qui ne se limitent à son pays. Il souhaite devenir le chef suprême de toute la zone des pays musulmans de Proche et Moyen Orient, jusqu’à l’Afrique de Nord. En plus, avoir sa revanche contre l’Europe qui a empêché l’empire Ottoman de la conquérir. Dans ce but, la présence de millions de citoyens turcs dont une majorité acquise à sa doctrine dans les pays européens lui servent de réservoir important. Il les incite de refuser l’intégration dans ces pays d’adoption : « Les cinq millions de Turcs qui vivent en Europe ne sont pas des invités, mais une part constituante de la société européenne » déclarit-il en 2008.
En France, le nombre de turcs est estimé à 800000 personnes, englobant les clandestins ce qui est corroboré par  le chiffre du potentiel des votant qui est de 600000.
Et le dévouement  à la cause d’Erdogan est sans limites pour une majorité d’entre eux. Sans limites, veut dire au-delà des limites imposés par les lois de notre pays et simplement par les règles sociétales. L’exemple le plus récent, les intolérables actes de violence et d’intimidation à l’égard des tous ceux qui affichaient la une du magazine Le Point intitulé « Le dictateur » C’est un signe inquiétant de l’application des méthodes digne d’un régime dictatorial chez nous, pays (encore) démocratique.

C’est un seul exemple, mais il est dans la même lignée que des milliers d’autres, perpétrés par certains immigrés qui, profitant de la faiblesse des pouvoirs publics, essayent d’imposer leur points de vue, leur croyances et leur attachement au pays d’origine en dépit et contrairement aux lois, aux coutumes et simplement aux règles de vie démocratiques .
Et c’est moi, un immigré,  qui a le courage de dénoncer ce phénomène qui met en danger le fondement et le fonctionnement de notre société.

jeudi 14 juin 2018

MEDINE, UN RAPPEUR AU BATACLAN


Un rappeur de 35 ans, Medine Zaouïche, est programé pour octobre et novembre prochain pour deux concerts au Bataclan à Paris. C’est vrai que je n’apprécie pas à titre personnel le rap (pour paraphraser André Bercoff, je dirais que le rap est à la culture ce que le bordel est à l’amour) Mais, s’il y a des milliers de décérébrés pour suivre ce genre de cacophonie sonore, il faut accepter. (il serait quand même intéressant de faire une étude sociologique sur le profil des fans de cet « art », mois je ne suis pas outillé pour la faire)
Cette fois-ci, il y a une problème et il est très gros ! Le déjà célèbre Medine n’est pas un rappeur ordinaire (voir plus bas) et le fait de se produire sur la scène du Bataclan qui a été le théâtre d’une boucherie innommable, fait désordre, pour utiliser un euphémisme.
Medine a commencé sa carrière par des albums assez provocateurs : « 11 septembre », récit du Onzième Jour et Jihad, le plus grand combat. Pas de commentaires, bien que…
La suite est de moins en moins réjouissante : en 2014, il soutient Dieudonné en publiant une photo de lui faisant le geste de la quenelle sur les réseaux sociaux. À la même période, il explique également vouloir discuter avec Kémi Séba, le militant radical condamné pour incitation à la haine raciale contre les blancs. Mais, chacun fait son affaire de ses amitiés, que dire d’autre ?.
Le hic, arrive : janvier 2015, quelques jours avant les attentats de Charlie Hebdo, son titre « Don't Laïk », au cœur de la polémique actuelle, promettant de «crucifier les laïcards» et de mettre des «fatwas sur la tête des cons», a été exhumées samedi soir par des sites populistes. Médine y chante «Crucifions les laïcards comme à Golgotha», «le polygame, vaut bien mieux que l'ami Strauss-Kahn» ou «si j'applique la charia, les voleurs pourront plus faire de main courante»
Si ceci n’étais pas suffisant, on apprends que le rappeur se décrit lui-même comme un «cocktail de Tariq Ramadan, Brassens et Plenel» Pauvre Brassens, il doit se retourner dans sa tombe, en apprenant dans quelle compagnie se trouve-t-il.  
Ramadan lui-même écris : «Médine, c'est quelqu'un que je connais personnellement et de très, très proche, qui suit mes enseignements et avec lequel on a beaucoup discuté», déclarait l'islamologue lors d'une conférence en Suisse l'an passé. Uniquement discuté, c’est déjà pas mal, mais peut-être ils ont fait des « travaux pratiques » sur des jeunes femmes, pour les entrainer… à la charia ? Qui sait.
Et c’est cet individu qui est programmé cette année au Bataclan, faisant salle pleine. Lui qui rajoute : «Plus qu'intégré, je suis intégriste» (sur À l'encre de medine).

Les protestations pleuvent, mais les média mainstream se taisent ou font dans « pas d’amalgame », « liberté d’expression » (c’est une nouvelle version d’incitation aux crimes ?) et d’autre ritournelles du riche bagage du politiquement correct. On peut croire que c’est la droite et l’extrême droite coupables du massacre de novembre 2015.
Pour la presse islamo-compatible, tout est dit ! Les Inrock, comme attendu, sortent des tiroirs ce qu’ils peuvent pour le disculper.

Pascal Boniface, ami du toute la sphère islamo-compatible s’affiche avec.Vous savez, l’obscure Boniface, créateur de la stratégie d’un rapprochement du communautarisme musulman pour sauver le PS. Le P S l’a exclu, mais il n’a pas été sauvé pour autant




Le comble, l’article de « Slate » torchon en coma avancé de la gauche bobo, qui représente Medine comme un grand défenseur de la lutte contre ses propres vices (interprétation du mot Djihad !). Bien sur, c’est pour cette raison que des millions de personnes ont été tué et continuent d’être tués ou obligés à la conversion  au nom de Djihad.


Je fini cette bafouille en citant une personne, qui sous le pseudo  AngryBarbie  a écrit sur Twitter : « Medine au Bataclan c’est comme inviter Hitler à Auschwitz »