Nous trouvons les mêmes, strictement les mêmes, chaque fois qu’un gouvernement ose
présenter un projet de loi de modernisation de la vie socio-économique qui
touche aux « avantages acquis » (institués entre 70 et 90 ans
auparavant). Le monde change, l’humanité entière change, tous les pays
changent, mais les quelques « happy few » de la nomenklatura
française, les champions de l’immobilisme et du conservatorisme aveugle, eux, ne
veulent rien changer. Le changement c’est pour les autres, les 95 % des
citoyens français. Pour les premies c’est toujours plus, comme écrivait à juste titre François
de Closets il y a plusieurs années.
Qui sont-ils ?
D’abord le nombre : entre 390000 le 31 mars et 120000 le 9 avril,
d’après les forces de police. Prenons le chiffre maximum de 390000 sur
toute la France, dont une partie d’étudiants, élèves et retraités ; mais
même sans compter ces derniers, ce chiffre ne représente que 1.56 % de la
population salariale. Ridicule, totalement dérisoire, mais nuisible pour la
population et pour l’économie du pays. !!
Les organisateurs :
Les sectes qui osent se gratifier de
l’appellation syndicats et ne sont que des groupuscules ultra minoritaires dont la seule préoccupation c’est le maintien
des avantages exorbitantes de leurs dirigeants et apparatchiks. Je nomme la
CGT, FO, Solidaires et FSU pour les groupuscules se réclamant de salariés, UNEF
pour les étudiants, UNL et FIDL pour les élèves. Prochainement, pour gonfler
les chiffres ils sortiront les crèches aussi !
C’est
très intéressant de regarder un peu la personnalité de certains dirigeants.
Le chef de la CGT, Philippe Martinez, ancien
staliniens enragé, fermé à toute
négociation, à tout dialogue, profil clé en main des anciens dirigeants
soviétiques ; certains l’appellent le Gromyko bis, pour dire…
Sans faire dans le délit de sale gueule,
mais sincèrement regardez-le ! Aimeriez-vous le rencontrer seul, la nuit,
dans un endroit isolé ?
Pour les
« Solidaires » (principalement le syndicat SUD) la cheffesse jusqu’à une
date récente fut Madame Annick Coupé,
une ancienne maoïste, membre de la « secte la plus
dogmatique du maoïsme, celle du Parti
communiste révolutionnaire marxiste- léniniste (PCR-ML) »
(Libération du 20 juin 1996). Ne vous fiez pas à sa tête de mémère fatiguée,
c’est une dure des durs demandez aux salariés de la Poste où elle a pointé et
encaissé le blé mais sans travailler, bien sur. Ca continue avec le facteur
pédaleur de Neuilly…On se demande pourquoi les prix des timbres augmentent
régulièrement.
Quant à celui de l’UNEF, William Martinet,
il s’agit d’un «étudiant» tellement retardé, (ou attardé, que
sais-je ?) qu’à 28 ans il n’a réussi que d’arriver péniblement en
licence…Probablement il continuera d’être étudiant jusqu’à ses 35-40 ans quand,
comme d’habitude, on lui trouvera un poste à la direction du PS (supposant que
le PS existera encore, hypothèse peu probable)
Pour les mouflets lycéens et collégiens qui braillent à tue tête dans
les rue, sont les mêmes qui braillent à la maison demandant à leurs parents plus
d’argent de poche (pour de l’herbe ?) et plus de smartphones et d’autres
gadgets indispensables à leur statut de leaders.
Et la présence invariable, incontournable, permanente des trotskistes
de toute obédiences (et elles sont nombreuses) sans compter les anarchistes,
zadistes, no borders, black blocs et
autre casseurs professionnels toujours prêts à découdre avec le « système »
c'est-à-dire avec toute forme de légalité républicaine. En association avec des
profiteurs qui trouvent l’occasion de se faire livrer gratuitement
des biens dans les magasins « visités »
Et ainsi va la vie dans la nouvelle Arcadia Felice qui est la France d’aujourd’hui.