Sur l’ensemble du monde -, un monde entré dans une période trouble et pleine
d’imprévues - plane le spectre terrible mais évident d’une implacable guerre
entre la barbarie islamiste et la civilisation du monde libre et démocratique.
Il y a environs deux décennies, le professeur Samuel Huntington publiait un
article « The Clash of Civilisations » base ultérieure de son essai « Le
choc des civilisations ». Le titre englobe bien le thème, le fil
conducteur de sa théorie.
Bien évidemment, la majorité des « bien
pensants » des deux cotés de l’Atlantique ont mené des critiques de plus
en plus acerbes, jusqu’aux accusations de racisme contre l’auteur et son œuvre.
Je ne souhaite pas du tout ma rallier, même de loin, à ses détracteurs,
mais je rectifie :
NON, M. HUNTINGTON, CE N’EST PAS UNE UN CHOC DE CIVILISATION,
C’EST UNE GUERRE SANS MERCI ENTRE NOTRE CIVILISATION ET LES HORDES BARBARES DES
ISLAMISTES !
Tous les événements postérieurs au 11
septembre sont autant de preuves irréfutables en faveur de mon
affirmation
-
des
tueries de masse, aveugles, dont les victimes n’ont aucune implication avec
leurs revendications, des assassinats de masse englobant indistinctement
femmes, enfants et vieillards perpétrés partout dans le monde, qui se répètent
avec une périodicité effrayante.
-
des assassinats plus ou moins ciblés, avec
une cruauté indescriptible
-
des manifestations pour des
raisons souvent confuses, mais toujours liés à l’islam, menant à des
destruction des lieux de culte, des bibliothèques, des écoles et autre lieux de
culture et d’instruction, avec leurs lots de victimes innocentes
-
des lynchages, des viols collectifs, souvent
sous les yeux des caméras, permettant de voir les visages déformés par une
haine immonde, féroce de leurs perpétrants
-
d’autres
manifestations, sans victimes heureusement, mais avec des slogans qui ne
laissent pas la place à une doute sur leurs but : la destruction de
l’Occident, de la démocratie.
Les événements récents, suite à la diffusion
sur Internet d’un film sous-médiocre, similaires aux manifestations suite aux
caricatures de Mahomet, illustrent d’une manière irréfutable l’utilisation du
moindre prétexte pour mettre en route les hordes barbares des masses fanatisées
par les islamistes. Les actes inqualifiables, n’ont aucune autre explication
que la volonté de détruire notre civilisation et la remplacer par leur califat,
sur le modèle de la période médinoise, dont ils appliquent le précepte basique :
« Le combat vous est prescrit, même si
vous l’avez en aversion» (Coran, 2, 216)
Les révolutions arabes de 2011-2012,
intitulées par les médias occidentaux aveugles comme « les printemps
arabes » sont devenues des nouvelles dictatures islamistes, avec le
soutien plus ou moins actifs de nos dirigeants aussi aveugles qu’irresponsables.
Que n’avons-nous entendu de la part de nos « élites intellectuelles »
de tous bord qui nous annonçaient à grands cris l’arrivé imminente de la
démocratie dans ces pays ! Et qu’est-que nous trouvons en guise de dirigeants démocratiques
en Tunisie, Egypte, Lybie et prochainement en Syrie (sans mentionner le pauvre
Liban, déjà sous la coupe des Hezbollah) ? Les Frères Musulmans, considérés
encore comme « islamistes modérés » et derrière eux les
salafistes-djihadistes qui commencent par un jeu de cache-cache à détruire tous
les modestes acquis des minorités, des femmes et des agnostiques ou non-observants
d’un islam rigoriste.
Si les manifestations les plus brutales et sanguinaires
se produisent sous la houlette des groupes salafistes et djihadistes, dont le
fanatisme psychotique et la haine de
l’Occident n’est pas à démontrer, je souhaite démonter l’idée de la
« modération » des Frères Musulmans avec lesquels nos dirigeants, y
compris ceux d’Outre Atlantique, essayent de composer.
Leur idéologie, conçue initialement par
Hassan al Banna, (le grand père des frères Ramadan) et développée par ses
continuateurs dont le célèbre Al’Qotb peut se résumer sur le plan géopolitique
par deux critères : indissociabilité du religieux et du politique et un
expansionnisme ayant comme but l’hégémonie mondiale. Sur cette base, les pays
sont partagés en trois catégories :
1- le
Dar al Islam (la maison de l’Islam) est constitué des pays dirigés par des
musulmans et gouvernés par les lois islamiques ; nécessairement, le Dar al
Islam doit être en progression continue.
2- Le
Dar al Harb (maison de la guerre) constitué par des pays non musulmans donc
dirigés par des infidèles, des mécréants (kufr en arabe.) Aucune coexistence
pacifique n’est possible à long terme et le fait que les islamistes acceptent
leur présence, c’est soit parce qu’ils
sont trop faibles pour les conquérir, (l’application de la taqiyya ou la
dissimulation, chère au prophète) soit parce que ces pays acceptent de se
rallier au troisième groupe:
3- le
Dar al Sulh, appelé aussi Dar al Ahd (maison du traité, de la trêve.) Ce sont
des pays n’étant pas sous la loi islamique mais qui se mettent sous la
domination musulmane par traité, appelés aussi pays tributaires ou pays
marionnettes. (traduction propre…)
Comme exemple de modération et
possibilité d’entente…
Ceci m’amène à faire un parallèle
avec les évènements qui ont générés la deuxième guerre mondiale. Comparaison
utile car, tout comme maintenant, la totalité des gouvernants démocratiques et
une majorité des journalistes ont considéré le nazisme comme un épiphénomène
contrôlable et Hitler comme un type un peu fou mais avec lequel on peu
dialoguer en bonne conscience. Et encore, combien d’entre eux ont pris le soin
de lire Mein Kampf et combien de ceux qui l’ont lu l’ont pris au sérieux ?
Mais la comparaison s’arrête ici,
car je soutiens que le nazisme fut un danger majeur, certes, mais bien moins que
l’islamisme moderne ! Et ceci en raison des facteurs suivants :
-
1- L’idéologie
nazie fut grosso-modo circonscrite au niveau européen, avec une alliance avec
le Japon militariste mais pas nazi. Hitler n’était pas intéressé par la sphère
extra-européenne. En conséquence les mouvements pronazis furent négligés par le
führer, comme par exemple le mufti de Jérusalem Al Husseini qui, malgré les
efforts déployés auprès de lui et l’organisation des bataillons de combats
formé de musulmans dans l’ex Yougoslavie, n’a jamais réussi à l’attirer dans la
guerre contre les anglais en Palestine.
A contrario, l’islamisme moderne est devenu
une hydre multi-tentaculaire qui se déploie concomitamment sur tous les
continents, les exemples sont trop nombreuses pour les énumérer ici.
-
2- L’infiltration des agents nazis dans les
pays à conquérir était d’une ampleur somme toute assez faible, par manque
principalement de moyens humains (ce qu’on nommait à l’époque en France
« la cinquième colonne »)
La situation est totalement différente
aujourd’hui : en raison d’une immigration massive des populations
d’origine musulmane, dont beaucoup ont des fortes difficultés d’intégration, le
recrutement des agents actifs ou dormants est d’une facilité extrême, sans
compter l’apport significatif des nouveaux convertis. Si on ajoute la
permissivité des pouvoirs publics en acceptant l’arrivée et la sédentarisation
des imams étrangers de rite wahabite-salafiste, tous les ingrédients sont
réunis pour créer des bataillons de fanatiques dans chaque pays.
-
3- Les pays qui manipulent en coulisses
l’arrivée des pouvoirs islamistes dans les pays arabes ou non, ont des
capacités financières énormes et commencent à phagocyter peu à peu des pans
entiers de nos économies (exemple le Qatar qui est propriétaire ou actionnaire
significatif des joyaux de notre économie) Les nazis n’avaient pas, et de loin
ces capacités.
Voilà des éléments qui me font craindre une
ou une série de déflagrations mondiales, dont l’Occident entier risque de
sortir vaincu. Souvenez-vous l’histoire de l’implantation musulmane dans la
majorité des territoires peuplés par des populations de toute sorte et qui ont
été soit converties, soit obligées à l’exil. Un seul exemple : les
chrétiens du Moyen Orient, berceau par excellence de la chrétienté, où la
population a diminué de moitié par rapport aux chiffres à la fin de la guerre
et ce phénomène s’intensifie de nos jours.
Sorel Zissu
Septembre 2012