Ces derniers temps une offensive digne du Blitz Krieg allemand
(1940) s’est déclenché contre les médias appartenant au groupe Bolloré.
Et particulièrement contre CNEWS mais sans épargner Europe 1
et JDD.
Par curiosité, moi qui ne regardais pas trop la TV, j’ai
commencé à scruter CNEWS pour voir ce qu’il se passe : ébahi, je découvre
simplement que ses journalistes parlent de ce qui se passe dans notre beau
pays, la France, en apportant un éclairage sur des faits de société ! Des
faits qui démontrent que l’insécurité n’est pas un sentiment mais une réalité
quotidienne, que la présence de centaines de milliers de clandestins très
difficilement expulsable à un effet néfaste, que le gaspillage des deniers
publics devient insupportable, que certains partis politiques favorisent un
communautarisme qui tend au séparatisme et que la France devient
malheureusement « l’homme malade de l’Europe » (terme qui
définissait, à une époque, l’empire ottoman finissant)
Choses que les Français ne voient et n’entendent pas sur les
radios et les chaines du service public ! C’est donc logique : les mêmes
Français plébiscitent CNEWS qui est devenu la chaine d’info la plus regardée !
Normal que la meute des patrons et une
grande partie des journalistes du service publics souhaitent la disparition de
cette concurrence. Et la sphère politiques de gauche et l’extrême gauche aussi,
jusqu’au Président de la République qui parle d’un « labélisation »
des médias ! Rien que ça !
Par un heureux hasard, je tombe ces jours ci sur un livre
écrit par un reporter de la section roumaine du radio Free Europe, intitulé
(traduction propre) : » Ils nous ont maintenus vivants »
Pour ceux qui ne connaissent la radio Free Europe, il s’agit
d’une émission dans toutes les langues des pays sous le joug des dictatures
communistes. Ce radio permettait aux gens abrutis par la propagande locale
d’avoir un peu d’air frais et connaître des réalités cachées par les médias
sous contrôle du régime. Dans le cas précis, l’auteur décrit avec réalisme et
humour comment fonctionnait la section roumaine et le courage de nombreux
auditeurs qui leurs écrivaient et leur remercierait d’amener un peu de bonheur
dans la triste vie communiste de la République Socialiste Roumaine dirigée par
le tyran Ceausescu. J’ai eu personnellement le bonheur de connaître ce
« socialisme réel » d’après la formule officielle. Peut-être qu’ils
faisaient une parallèle avec ce qui deviendra ultérieurement le PS français, terriblement
irréel, dirigé par Olivier Faure ? Enfin, ce n’est pas gentil de tirer sur
une ambulance.
Si vous ne connaissez pas Ceausescu non plus, regardez les
Chavez et Maduro au Venezuela ou Castro à Cuba, d’autres praticiens du
socialisme réel avec le même résultat : un tiers de leurs ressortissants
votant avec les pieds, ont fui à l’étranger. Sinon, avec un peu d’imagination c’est
le couple Mélenchon-Chikirou au pouvoir en France : la réplique idéale du
couple Nicolae et Elena Ceausescu.
Mais j’ai dérivé du sujet ! Les médias Bolloré apportent l’information que les médias du service publique leurs cachent. C’est ce qu’apportait la radio Free Europe pour les citoyens sous le joug communiste. Alors, il faut les supprimer ou au moins les ostraciser, comme les organes de la police politique roumaine essayaient de faire à l’égard de Free Europe et leurs journalistes ? Ou, comme chantait Guy Béart ; « Le premier qui dit la vérité Il doit être exécuté ! »