samedi 16 janvier 2010

Tout va bien Mme la Marquise ! Et le PS aussi.

Les temps sont durs pour les humoristes ; ni Canteloup, Gerra ou Roumanoff, ni les chansonniers des Deux Anes ne peuvent plus rivaliser avec le PS, le seul grand amuseur de notre pays. Au chômage les autres !
Presque chaque semaine, nous avons le plaisir de rire aux larmes avec le lot de sketchs élaborés par nos humoristes (involontaires) du PS ; en parenthèse, je présente mes excuses à la mémoire de Jean Jaurès et Léon Blum ainsi qu’aux vrais socialistes d’antan, mais comme ils n’ont pas encore changé de nom…
Il y a quelque temps, la belle et toujours souriante Ségolène, plus royale que jamais, s’invitait à Dijon car elle se sentait « bien chez elle » là où précisément personne n’en voulait. Nous avons tous rigolé sauf Vincent Peillon son ex partisan et nouvel adversaire, camaraderie oblige. Un peu avant, la même Ségolène abreuvait des excuses ceux qui n’en demandaient pas !
Je reviens à Peillon qui a fait plus fort ; invité à une émission télévisé, il décide d’une manière préméditée de faire faux bond en dernière minute ; suite à quoi, il demande la démission d’Arlette Chabot, la responsable de la chaîne ; ce n’est pas de l’humour ?
Mais, le summum c’est la découverte de plusieurs responsables socialistes ; nous sommes en plein vichysme !
D’abord ils se sont mis à deux poux traiter leur ex-collègue à la direction de PS de…Laval et Déat et Marquet. Mais bien sur, c’est l’occasion de nous rappeler que le passage du socialisme au fascisme fut un sport pratiqué joyeusement à une époque et ce n’est pas uniquement ces trois personnes qui l’ont pratiqué ; sauf erreur, c’est la majorité des députés socialistes de l’Assemblée de l’époque qui votérent des pleins pouvoirs à Pétain ! Es-que MM Cambadelis et Huchon ont souhaité nous le faire rappeler et souligner cette tendance unilatérale ? (car je ne connais pas des fascistes qui se sont convertis aux socialisme.) Dans ce cas, c’est très bien, sinon c’est de l’humour (involontaire, bien sûr.)
Mais ce qui m’a fait le plus marrer c’est l’intervention de Roland Dumas, traitant la proposition d’une loi contre la burqua de vichyste. Ce fut une simple confusion : il se croyait toujours en compagnie de son patron et ami, le plus grand serviteur de Vichy qui a sévi longtemps dans l’après guerre ! Peut-être le reconnaîtrons-nous ?



Il faut pardonner à M. Dumas ; cette bourde est le résultat d’un vieillissement accéléré par des excès sexuels en compagnie d’une plus jeune et active péripatéticienne ; qui a monnayé ces « faveurs » en contrepartie des largesses payées avec l’argent du contribuable français via Elf. Eh bien ; ceci ne vous fait pas rire ?

Sorel Zissu
Janvier 2010

Article d'une journaliste saoudienne

Moi et mes quatre époux
vendredi 15 janvier 2010, par Nadine El Boudaïr
Donnez-moi la permission de me marier avec quatre hommes…voire cinq...ou neuf, si c’est possible. Permettez-moi de vous singer. Donnez-moi la chance de pouvoir les choisir à ma guise, selon mes obsessions, et les folies de mon imagination. J’aimerais les prendre de types et de formes différents. Je souhaiterais que l’un soit blond, un autre brun, de grande ou peut-être de petite taille. Je les choisirais de multiples pays, de religions, et de races. Et je vous garantirais que la paix et la bonne entente régnerait, la guerre civile masculine n’aurait pas lieu si l’unificateur était une femme.
Débrouillez-moi une loi positive ou bricolez-en une autre, divine. Rajoutez un nouvel article parmi votre liste habituelle de fatwas et de toquades dont vous vous accordez sans peine, et à l’unanimité. Comme je suis obligée de subir sans justifications le ‘mariage de plaisir’, de coutumes, de boy-friends, de vacances, de clandestinité, et tant d’autres genres de mariages, permettez-moi, à mon tour, d’épouser quatre mecs.
C’est ainsi que j’ai revendiqué un jour mon droit à la réciprocité : la polygamie islamique, mais à l’envers. Réprobation totale des femmes avant les hommes. Surtout les femmes mariées, et celles qui subissent, elles-mêmes, la polygamie ! Les religieux ont écrit une montagne d’articles et ont posé plein de questions sur la solidité de ma conception du mariage et la profondeur de ma foi. Des lecteurs se sont mobilisés aussi en m’écrivant des centaines de lettres dont les plus insolites sont celles qui venaient de ceux qui voulaient faire la queue parmi mes éventuels maris espérés !
Le fond du problème réside dans ma conception monogamique inébranlable de la relation. Je porte en moi une jalousie et un désir radical de provoquer l’homme musulman polygame. En essayant d’être, comme lui, entre les bras de quatre hommes.
Les hommes n’adorent-ils pas cela ? Ne l’espèrent-ils pas implicitement et explicitement ? Je me suis toujours interrogée sur ce monopole masculin.
Mais personne n’a pu me convaincre de la légitimité de cette exclusivité. Pourquoi suis-je privée de la pluralité de maris ? Ils m’ont toujours rabâché, vainement, le même raisonnement à deux sous ! Physiquement, vous ne pourriez pas assumer plusieurs hommes à la fois, me lancent-ils. Et l’épouse qui trompe ? Et la prostituée ? N’en font-elles pas autant ? Je pourrais bien, moi aussi, ai-je répondu ! La femme est dotée d’une quantité inestimable d’amour, c’est un péché de gaspiller tout cela. Elle a un cœur d’amour et c’est vraiment un gâchis qu’il soit réservé à un seul homme.
Si l’homme ne peut se suffire sexuellement d’une seule femme, de son côté la femme ne peut pas se satisfaire d’un seul amour. Quant à la filiation, l’ADN résoudrait le problème. Depuis quelques temps, je ne cogite plus sur la polygamie et comment guérir l’homme. Mais je réfléchis sérieusement sur la question du désir féminin multiple, resté toujours refoulé, depuis la disparition de la société matriarcale. L’apparition de la famille est le résultat de l’organisation de l’économie et le désir de bien déterminer l’héritage et le protéger. Pour cette raison, les humains ont inventé le mariage, ensuite les religions sont venues pour l’imposer comme institution qui garantirait la bonne marche de la procréation et pour éviter ‘l’anarchie des instincts’. […]
La protection des intérêts matériels de la société a toujours pris le dessus sur la passion amoureuse. Le sexe devient dans l’institution du mariage un devoir monotone. Un simple rite parmi les rites quotidiens du mariage. Un moyen de procréation, une démonstration de virilité. Au sein du mariage, le sexe est tout, sauf un plaisir physique et mental.
Les hommes se plaignent souvent ainsi : « je m’ennuie, elle est devenue comme ma sœur. Elle ne m’attire plus sexuellement. Comme avant, ma maison est comme une entreprise aujourd’hui. L’amour s’est éclipsé. »
L’ennui est-il l’avenir naturel de tout couple ? Les hommes ne trompent pas leur femmes parce qu’ils n’ont pas de morale, mais à cause de l’ennui, cette maladie que les traditions et les religieux essayent vainement de guérir.
Quant à la femme musulmane, elle ne trompe pas son mari, parce qu’elle ne s’ennuie pas. Mais au contraire, elle n’a jamais connu le plaisir depuis son mariage traditionnel orchestré. Elle ne peut le tromper, les traditions et les religieux lui ont imposé une résidence surveillée et le silence.
Les femmes mariées d’Orient sont-elles satisfaites sexuellement ?
Certainement pas. La femme a honte de parler de l’absence d’orgasme ou de sa disparition. Elle n’ose jamais avouer que son mari ne lui inspire aucun désir. Mais elle continue quand même à subir la chose. Parce qu’elle considère la satisfaction sexuelle de son mari comme un devoir religieux pouvant mener au paradis. Si elle refuse de le satisfaire, il la maudit ainsi que les anges. […]
Le mariage est-il une erreur ? L’officialisation de la relation en est-elle la raison ? Est-il raisonnable de transformer les sentiments censés être spirituels en documents papier ? L’intervention de la famille, de la religion, de l’administration c’est cela qui vide les sentiments de toute spiritualité.
La polygamie, répliquent beaucoup de musulmans, est l’antidote contre la monotonie, l’ennui. Une réponse favorable aux désirs légitimes des maris.
Mais pourquoi cette monopolisation de la polygamie ? Pourquoi cette discrimination envers les femmes ? Comment satisfaire les désirs féminins ?
Soit l’égalité pour nous tous, soit inventer une autre façon de vivre en couple, une nouvelle voie qui résoudrait la question de la monotonie dans le couple et l’installation du ‘déjà-vu’. En attendant, la question reste posée : comment faire si son corps me dégoute ? Si je sens qu’il est devenu comme mon frère ? Sans aucun intérêt érotique ?
NADINE EL-BOUDAÏR, Journaliste Saoudienne.
In El Hiwar El Moutamadine, le 17/12/2009
Traduction de l’Arabe par Hamid Zanaz

mercredi 23 décembre 2009

Besancenot, mon idole

Oui, je reconnais être un admirateur de M Besancenot ; sa bouille de gendre idéal, un garçon simple, populo, sa modeste situation de postier sur son vélo, sa faconde pour défendre la veuve et l’orphelin le rendent déjà fort sympathique.
Mais mon admiration va au-delà de ces éléments d’apparence qui sont superficielles.
J’ai dis gendre idéal ? Bien sur, car il a choisi d’abord comme compagne la fille de M Alain Krivine, fondateur et toujours le gourou de la LCR ; bien qu’ils ne soient plus ensemble, ce début de carrière marque une grande intelligence et surtout un savoir subtil dans l’utilisation des « leviers » d’ascension politique.
S’ensuit la prise en main de la même LCR, avec une habilité étonnante de la part du jeune ingénu qui s’efforce de paraître.
Homme du peuple, vivant de la pauvre paye de La Poste ? Voilà le secret du génie de la communication qui le définie. De faire oublier que le salaire de postier (pour lequel, en parenthèse, il n’effectue que quelques heures par mois, principalement pour les photos de presse) lui sert uniquement pour les cigarettes ; s’il fumait… Car, comme tout dirigeant de parti, ses besoins sont intégralement couverts par la Ligue !
Mais, pour un prolétaire proche du petit peuple, il fait plus fort…Sa compagne n’est que la Directrice de la célèbre maison d’édition Flammarion : Stéphanie Chevrier, une des meilleures payes de la profession (profession connue pour des bonnes rémunérations) et soumise à l’ISF ! Voilà ce qui est de nos jours le nid idéal d’un révolutionnaire…
Cerise sur le gâteau, de part ses fortes et nombreuses relations, Mme Chevrier lui assure une communication de grande valeur.
Pour le quidam qui trime pour un salaire de misère, M. Besancenot est le porte-parole IDEAL
Et la révolution dans tout cela ? Mais à quoi bon s’emm… avec ? Il ne veut ni de révolution (adieu la belle vie pépère) ni de prise de pouvoir, car ce serait un adieu à la dolce vita fellinienne à la sauce trotskiste.
Encore un petit coup de pédale et que ça continue, cher M Besancenot
Comment n’être pas remplie d’admiration ?
Sorel
Déc. 2009

lundi 14 décembre 2009

PRIS EN ETAU ENTRE L’OFFENSIVE ISLAMISTE ET CELLE POPULISTE

Nous assistons impuissants, depuis environs deux décennies à une offensive des radicaux islamistes qui appliquent une tactique de coups de butoirs incessants et progressifs contre les lois républicaines et principalement contre la laïcité. Il s’agit principalement du mouvement salafiste qui prône ouvertement le retour à l’application de la charia sur nos territoires et des Frères Musulmans (dont la branche française est le UIOF, membre du CFCM !) qui, d’une manière plus subtile suggère aussi la suprématie des lois coraniques par rapport aux lois civiles.
Les forces et les partis démocratiques, aussi bien que les institutions ont laissé faire pendant des années pour des raisons diverses :
- soit par une sorte d’angélisme béat,
- soit par des calculs électoralistes (de la part de certains politiques)
- soit par peur de ne pas être dans le politiquement correct
- et enfin par la volonté des trotskistes du NPA et leurs formations inféodées (contrairement à la Lutte Ouvrière, qui est restés fidèle aux principes laïcistes) afin d’utiliser les immigrés musulmans comme masse de manœuvre pour la conquête du pouvoir. (Ceci ne vous rappelle un autre parti, hors de France, qui a si bien manœuvré les masses de « lumpenprolétariat » pour arriver à ses fins ?)
Cette politique de l’autruche, voulu ou pas, a laissé le champ libre à l’apparition et ensuite le développement des formations et partis populistes qui prospèrent cette fois-ci pas uniquement sur la lutte contre l’intégrisme islamique mais par un visible amalgame visant l’ensemble des populations d’origine musulmane. J’utilise l’expression « populistes » car les chercheurs du CNRS et de l’IPRIS font une différence entre l’extrême droite et la droite populiste ; je vous laisse le soin de lire l’argumentaire de ces spécialistes et notamment Jean-Yves Camus, expert français sur les mouvements extrémistes.
A l’heure actuelle, ce phénomène à pris une ampleur inattendue dans les pays européens, dont la plupart sont des pays d’une très grande tradition démocratique et de tolérance en général, de tolérance religieuse en particulier. Pour cette raison, j’exclus de l’analyse les pays récemment sortis du glacis soviétique où les phénomènes et les réactions d’intolérance peuvent avoir une explication naturelle.
Toutes ces formations, en dehors des particularismes liés à leur implantation géopolitique ont en général un socle commun : une xénophobie orientée sur la mise à l’index des immigrés d’origine musulmane ; leur particularité est qu’elles ont abandonné le discours racialiste et antisémite de l’extrême droite, le rôle des juifs étant remplacé par les musulmans. Et il faut tristement reconnaître que le succès est au rendez-vous.
Dans la paisible Suisse, l’UDC de Christian Blocher, l’initiateur du tristement célèbre referendum contre les minarets est devenu après les dernières élections législatives le principal part de la Confédération : avec 29 % des voix, il devance fortement le deuxième, le Parti Socialiste, qui arrive péniblement au 19 %. L’UDC participe au gouvernement féderal avec deux ministres sur sept et par la rotation automatique, un Président futur de la Confédération Helvétique sera un UDC ! Si cela se limitait uniquement à la Suisse…
En Norvège, petit pays de 5.5 millions d’habitants, le Parti du Progrès de Mme Siv Jensen est devenu le deuxième parti avec 22 % des voix au Storting, la chambre parlementaire unique ; et ceci dans un pays prospère grâce à la rente pétrolière et avec un faible pourcentage d’immigrés.
En Belgique flamande Le Vlaams Belang (anciennement Vlaams Blok) du bouillant Filip Dewinter n’a pas réussi à prendre le pouvoir dans le Parlement flamand uniquement par la « cloisonnement » organisé par les autres partis de droite et de gauche. Il prône, outre le séparatisme flamand, une lutte contre l’immigration, basée sur le fait que « les étrangers d’origine islamique (sic) s’adaptent très difficilement…et certains ne s’adaptent pas du tout » (article 2.2.2 de leur programme)
Au Pays Bas, la situation est encore plus claire : Geert Wilders, le chef de Parti de la Liberté PVV auteur du célèbre film « Fitna » qui stigmatise l’Islam est le grand gagnant des récentes élections européennes et les sondages récents le présente comme le futur Premier ministre si les élections avaient lieu aujourd’hui. Cela se passe en Hollande, pays de la permissivité et du multiculturalisme. Il est vrai que l’ascension fulgurante de Geert Wilders a été largement favorisé par l’assassinat du cinéaste van Gogh ainsi que la situation les prises de position de l’ex députée Ali Ayan Hirsi, menacée de mort par les fous d’Allah.
Je cite encore le cas du Danemark, avec le Parti du peuple Danois dirigé par Mme Pia Kjersgaard, avec le même positionnement anti-immigré et anti musulman ; il est devenu le troisième parti avec 14 % des voix au parlement et même s’il ne participe pas directement à la coalition au pouvoir, il soutient le gouvernement. Mais ces élections ont eu lieu en 2007, avant l’affaire des caricatures et surtout avant l’arrestation d’auteurs d’un essai d’homicide à l’encontre du journaliste créateur des dites caricatures.
Enfin, je n’oublie pas de citer la Ligue du Nord en Italie dirigé par Umberto Bossi, parti de gouvernement fortement anti-immigré et fortement régionaliste.
Mais le phénomène ne se limite pas uniquement en Europe ; dans la Belle Province, notre cousin le Québec qui a été longtemps dominé par le bipartisme (Parti Libéral et Parti Québécois) a vu l’émergence d’une troisième force l’Action Démocratique du Québec. Aux élections de 2007, ce parti du jeune Mario Dumont, est passé de 5 à 41 sièges sur les 125 que comporte le Parlement, devenant la deuxième force politique de l’Etat.
J’ai intentionnellement omis les partis catalogués d’extrême droite par les politologues, comme le FPO de Jorg Haïder en Autriche, le British National Party en Grande Bretagne, le FN, et le NPD allemand.
Devant ces deux mouvements opposés mais, ô combien complémentaires, nous les démocrates, nous sommes pris dans un étau ; si les dirigeants politiques européens ne prennent la mesure de la gravité de la situation avec des mesures efficaces et urgentes, je crains un bis-repetita des années ’30, façonnés à la réalité présente.


Sorel Zissu
Décembre 2009

mercredi 11 novembre 2009

LETTRE A PIERRE LAURENT COORDINATEUR DU PCF

Monsieur Jean Laurent, coordinateur national du PC, dans une déclaration récente, lève son bras vengeur sur la politique du gouvernement actuel en demandant « quand l’UMP chantera Maréchal nous voilà ? »
Question intéressante et qui mérite une petite analyse.
D’abord, je présente mes excuses à ceux qui me reprocheront de tirer sur une ambulance qui conduit ces rares partisans du groupuscule lilliputien appelé Parti Communiste Français (par ailleurs, encore une exception française, car dans tous les pays européens, les anciens P. C., honte bue, ont changé de nom)
Parenthèse fermée, je poursuis.
Oui M. Laurent, vous avez raison de rappeler cette période, c’est un exercice intéressant pour la mémoire. Car un des chefs d’orchestre dirigeant de cette chanson n’était autre que votre ancien chef Doriot, ex n° 2 du Parti Communiste converti en mega fasciste. Comme c’est facile de passer d’un extrême à l’autre, la barrière est tellement mince…
Et pourquoi Doriot à fait ce pas ? Parce que vos patrons à Moscou ont préféré choisir comme n° 1 Maurice Thorez et pas lui. Le même Thorez qui au moment où la France déclarée la guerre à l’Allemagne hitlérienne, s’enfuyait à Moscou, allié de Hitler par le célèbre pacte germano-soviétique. De cette façon, votre bien aimé chef pouvez rester au chaud et éviter d’être enrôlé dans une armée française qui a osé s’opposer militairement aux nouveaux amis nazis de votre bien-aimé Staline.
Mais continuons ; à la même époque un principal dirigeant du P. C., Jacques Duclos faisait le siège de la Komandatur, pour obtenir le droit d’imprimer de nouveau L’Humanité. Est-ce qu’il chantonnait « Maréchal nous voilà ? », je ne pourrais pas l’affirmer, mais ça aurait fait beau avec son sympathique accent.
Je vous remercie M. Laurent de m’avoir permis de me remémorer quelques détails de l’histoire, nous avons toujours des choses à apprendre.


Sorel Zissu
27 octobre 2009

PS Je serai étonné que le courage communiste va aussi loin pour mettre ce billet dans l’Huma…

PS 2, le 10 novembre 2009
Evidement, ce billet a été totalement occulté (disons censuré) par les caciques du PC Français ; mais j’avais tort, il ne faut pas tirer sur une ambulance déglinguée

Pensées sur une certaine laïcité

J’entends, je lis, je vois souvent des textes et des appels à la vigilance laïque, tellement nécessaire par les temps qui courent.
Une interrogation me taraude :presque tous les défenseurs de cette admirable laïcité française tonnent et vitupèrent contre le catholicisme et ses (réelles ou prétendues) atteintes au dogme laïque. Serait-il probable que les autres religions oeuvrent en paix, dans la discrétion et pudeur essayant d’être irréprochables ?
Peut-être qu’ils ont raison, car il est bien connu que :
- ce sont les catholiques ceux qui massacrent à tout bout de champs et sur toutes les latitudes les personnes qui leur paraissent indésirables.
- ce sont les catholiques qui interdisent toute manifestation cultuelle autre que la leur, dans les pays où ils détiennent le pouvoir
- ce sont des fanatiques chrétiens qui se font sauter, tuant au passage des anonymes innocents et étrangers à leurs « causes »
- ce sont aussi les catholiques qui dans notre pays (encore) laïque demandent le port ostentatoire des signes religieux dans les lieux publics, une cuisine "spéciale" dans les cantines scolaires, exigent du personnel exclusivement féminin pour soigner leurs femmes dans les hôpitaux, imposent une tenue spécifique à leurs épouses, soeurs ou filles, et aussi ce sont des catholiques qui tuent des femmes de leur famille qui osent fréquenter un homme d'une autre religion.
C'est bien connu que ce sont des fanatiques catholiques qui ont assassiné Sadate, Rabin, et plus récemment Mme Bhutto.
Et quand des groupes ou associations qui se prétendent laïques défendent ouvertement des intégristes et même des fanatiques on doit voir la main de l’Opus Dei, n’est-ce pas ? (je cite Cercle Voltaire, La libre pensée, et certains dirigeants du MRAP, LDH et ATTAC)
Eh oui, mes chers amis laïques, les indignations sont souvent très sélectives, c’est une spécialité hexagonale…
Mais, quand on ne voit plus la forêt à cause de l’arbre qui la cache, il faut changer les lunettes.



P.S. Je fais appel à la discrétion de tous ceux qui liraient ce texte ; car je crains qu’il tombe dans les mains des fous de Dieu cathos qui vont brûler les ambassades françaises de partout, vont détruire des mosquées et des synagogues, vont tuer des infidèles non catholiques…

Novembre 2009

mardi 3 novembre 2009

IDENTITE NATIONALE

L’IDENTITE NATIONALE, UNE HONTE ?


En ce qui me concerne, le débat sur la question de l’identité nationale est d’une importance capitale et il serait une erreur de l’occulter, encore pire de le refouler.
Toute nation en général et la nation française en particulier se sont forgées au fil des siècles, par des luttes (au propre comme au figuré) des drames, des conquêtes territoriales mais encore plus important par des conquêtes dans le domaine des idées et des concepts philosophiques, sociologiques et culturels avec des victoires et des défaites dans leur application.
Comment ne pas se souvenir tous les progrès dans le domaine social, des droits civiques pour tous, dans le domaine de l’instruction et l’éducation, en un mot de la démocratie, progrès qui ont abouti à la construction de la France moderne.
Dans le contexte international actuel, en butte à une mondialisation anarchique avec des manifestations (dans le pays et à l’extérieur) qui tendent à détruire tous ces acquis et même les fondamentaux qui constituent les valeurs de notre pays –et je mets l’accent sur la laïcité à la Française, valeur presque unique dans le monde – comment de pas insister pour une définition de l’identité nationale ?
En ma qualité d’immigrant de la première génération et en raison des éléments précités je pense que c’est un devoir d’y participer.
Nous sommes dans un monde qui, comme de tous les temps, est en perpétuel changement ; sauf que de nos jours, grâce aux moyens techniques et technologiques (et en particulier dans le domaine de la communication) ces changements sont bien plus rapides et ont un effet assez déstructurant sur des larges catégories de nos concitoyens un peu moins armés pour s’y adapter.
En plus l’apport important d’une immigration non contrôlée et surtout sans possibilité de s’intégrer harmonieusement dans notre société (manque de travail, de logements décents et, élément crucial, échecs dans la scolarisation des enfants) conduit à la création des zones (ayons le courage de les appeler ghettos) avec comme seuls socles, l’adhésion à une religion ou à des groupes ethniques, quand ce n’est pas simplement l’adhésion à des clans quasi mafieux. Et ceci c’est un déni du précepte essentiel de notre République, l’égalité en droit et devoirs de tous les citoyens.
Quel seraient, d’après moi les règles simples et basiques de l’identité nationale ?
D’abord, d’aimer la France, notre pays à tous, sans distinction de sexe, race, couleur de peau ou religion ; je pense à la distinction qu’un auteur (je ne me rappelle son nom) faisait entre le patriotisme (aimer son pays) et nationalisme (haïr les autres.)
Ensuite, de connaître, comprendre et surtout adhérer aux valeurs qui constituent le socle de son existence : le triptyque « liberté, égalité, fraternité », la laïcité, le respect de l’autre, le respect des lois fondamentales de la République.
Très important aussi, c’est de penser et agir de telle façon que la défense de ses droits personnels (inaliénables, bien sur) ne soient pas en contradiction avec les valeurs communes de la société. Et surtout, surtout d’accepter que toute coutume, habitude et rite propre à une culture exogène soit parfaitement compatible aux lois républicaines.
Enfin, de respecter les symboles de notre pays, principalement le drapeau, la Marseillaise, les institutions.
J’ajouterais, pour des gens qui comme moi, ont eu le privilège d’être accueilli sur le sol national et y bénéficier des mêmes droits et avantages que tout autre citoyen, de faire un minimum d’efforts pour maîtriser aussi bien que possible la langue de Molière, de connaître au moins en grandes lignes la riche histoire de notre pays et sa culture qui a rayonnée et rayonne encore partout dans le monde.
Pour toutes ces raisons, je m’insurge contre les détracteurs de cette intiative.
Je peux comprendre le Parti Communiste qui, de part son histoire a eu comme seule identité l’allégeance à une puissance étrangère (rappelons-nous : antifascistes avant la guerre, pro-nazi pendant le pacte Hitler – Staline, antinazi après l’attaque de l’Union Soviétique, stalinien jusqu’à la caricature et j’en passe)
Je peux comprendre le ou les groupuscules trotskistes qui ne souhaitent que l’anéantissement de la nation pour arriver à la révolution internationaliste ; groupuscules qui, pour arriver à leur but, ne reculent pas devant une alliance contre nature avec les islamistes (ce que j’appèle le front commun des fascistes rouges avec les fascistes verts.)
Mais je ne peux pas comprendre les autres formations, de gauche principalement, qui s’insurgent contre cette proposition de bon sens, qui au fond appelle simplement de réfléchir à ce problème.


Sorel ZISSU
2 novembre 2009