Tiens, tiens, quelle
nouvelle étonnante ! Les islamistes « modérés » (qui a dit que
ça n’existe pas ?) sont au pouvoir en Turquie depuis 2002 par les
victoires successives dans les urnes et ceci principalement sur la base de la
lutte anti corruption ! Et patatras, les principaux ministres en
commençant par le premier d’entre eux, le sultan vociférant Taiyep Erdogan sont
pris la main dans le sac, via leurs fistons. Et quels sacs, des très-très
gros, et en plus, si les sources sont
fiables, d’une provenance plus que sale…L’histoire de l’arroseur arrosé.
Mais si ces nouvelles
semblent encore étonner certains, ce n’est pas moi, bien évidemment.
Toute personne qui
connait un peu l’histoire de la Turquie, depuis l’Empire Ottoman jusque dans
nos jours sait pertinemment que la corruption c’est une vieille pratique
courante et banale dans ce pays et généralisée dans tous les pays ayant
appartenue à cet empire.
Souvenons nous que la
pratique du « bakchich » (nom d’origine turque, c’est un AOC !)
était généralisée depuis la nuit des temps et à tous les niveaux, du plus
simple quidam jusqu’aux plus grands dignitaires. Un seul exemple, mais
significatif ; pour devenir prince d’une province ottomane, les
quémandeurs se présentaient à la « Sublime Porte » et celui qui
payait le plus obtenait les clés de l’Etat ! En toute transparence…Et c’est
de cette façon que les pauvres citoyens se trouvaient souvent à leurs tête avec
un prince étranger, ne connaissant rien du pays et ne parlant même pas la
langue. Charge à ce dernier arrivant avec sa bande d’acolytes de se payer sur
la bête (la population locale) pour retrouver les petits.
La pratique s’est
instaurée dans toute la galaxie des pays de l’ex empire, elle perdure bien de
nos jours ce qui fait que tous ces pays se comptent parmi les plus corrompus
dans le monde suivant les statistiques de « Transparency International »
organisme chargé de suivre ce classement. J’ai découvert pas très longtemps que
les pays les plus corrompus de l’Union Européenne sont la Roumanie, la Bulgarie
et la Grèce, justement ceux sortis de l’Empire Ottoman.CQFD
Voilà maintenant que
notre fort en gueule Erdogan se trouve avec un tas de casseroles qui doivent
lui peser lourdement, lui, le porteurs du slogan « je lave plus blanc que
blanc »
Comment se sortira-t-il,
je ne sais pas. Une chose est sure pour moi, voilà encore un critère, parmi
plein d’autres : nous devons nous méfier d’une éventuelle entrée de la
Turquie dans l’Europe comme de la peste ! Mais avec les eurocrates de
Bruxelles, tout est possible, surtout le pire….
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