dimanche 27 décembre 2015

CORSE : UN SIGNAL D’ALARME AUX POUVOIRS PUBLIQUES

En 2002, un groupe d’enseignants des « quartiers difficiles » (euphémisme…) publiait un ouvrage collectif intitulé : « Les territoires perdus de la République » Cet ouvrage est passé presqu’inaperçu, bien qu’il inaugurait un réalité inquiétante et protéiforme dans certains quartiers, une réalité de rejet de la légalité avec des manifestations massives, d’une violence inouïe et de plus en plus récurrentes. C’est ce qu’ils sont devenus les zones de non droit où ni les pompiers, ni la police et même pas les médecins ne peuvent intervenir sans une escorte quasi militaire.
Les pouvoirs publics ont fermé les yeux malgré les rébellions de 2005 et les trop nombreuses autres manifestations qui montrent que la légalité n’existe plus dans ces zones de non droit qui pullulent sur le territoire national.
Les récents événements à Ajaccio avec le guet apens tendu aux pompiers et policiers suivi de la réaction d’un groupe d’insulaires qui ont saccagé un lieu de culte musulman est un phénomène édifiant. Malgré le fait qu’en Corse ce genre « d’incivilités » (terme du politiquement correct) est plutôt rare, la réaction de certains groupes constitue un sérieux  avertissement que les pouvoirs publics au plus haut  niveau doivent le prendre au sérieux. Si rien n’est fait d’une manière concrète pour que la loi et la légalité soient restaurées sur l’ensemble du pays, des actions d’autodéfense risquent de se produire avec un effet de boule de neige et une dérive possible vers une guerre civile. Situation extrême dont ceux qui nous dirigent (mal) depuis des décennies sont et serons tenus comme responsables.
Dans la situation où nous sommes arrivés, malgré des réactions prévisibles des sempiternels « démocrates » auto désignés, il n’y a pas qu’une seule option : l’imposition de l’état de guerre dans un nombre bien défini de quartiers avec la présence continue de l’armée et passage aux tribunaux militaires des auteurs de graves infractions. Solution qui éradiquera la présence de toutes dérives antirépublicaines incluant la grande et la moyenne  délinquance aussi bien que le terrorisme potentiel.

Mais qui aura le courage d’une telle initiative ?

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