Il y a trois jours, pendant un petit-déjeuner/débat organisé par le think
tank « En Temps réel » M. Macron a fait remarquer en off que le
statut des fonctionnaires n’est pas un tabou. Affirmation qui est devenue
publique, après sa diffusion par le magazine Chalenge.
Enfin un homme courageux et une vision claire à gauche ! Normal pour une personne qui peut vivre très bien en dehors de la juteuse position de politicien, ce qui n'est pas le cas de la majorité des membres du gouvernement actuel.
Enfin un homme courageux et une vision claire à gauche ! Normal pour une personne qui peut vivre très bien en dehors de la juteuse position de politicien, ce qui n'est pas le cas de la majorité des membres du gouvernement actuel.
Il ne s'agit pas, MAIS PAS DU TOUT de tirer sur les fonctionnaires. Ils
sont nécessaires, même plus, indispensables pour le bon fonctionnement d’un
pays moderne.
Qui peut ignorer le rôle du personnel hospitalier pour notre sante ?
Ou des policiers, gendarmes et autres forces de l’ordre pour notre sécurité
personnelle et la protection de nos bien ? Sans compter celui des professeurs
pour l’accès au savoir de nos enfants ? La liste est longue et elle est
destinée, bien sur, à ceux qui exercent consciencieusement leur métier. Par
contre, leur statut est anachronique et incompatible avec la situation actuelle
de la France : être inamovible même si on est incapable et/ou indolent,
paresseux, ce n'est pas admissible. Avoir et la sécurité TOTALE de
l'emploi et le pouvoir de nuire par l'action de leurs syndicats irresponsables
via des grèves répétitives est aussi inadmissible. Avoir des avantages
financières disproportionnés par rapport aux salariés de privés à fonction
similaire (retraites, jours de carence et j'en passe) c'est anormal et injuste.
Je pense que M. Macron a dépassé la ligne rouge pour le PS, car la majorité
de fonctionnaires constitue le dernier carré électoral de la gauche (il
commence à s'effriter aussi) Après la mise en cause par le même de la sacro-sainte loi des 35 heures…
Revenons aux faits. Que peut-on reprocher au statut actuel ?
L’inamovibilité de tout
fonctionnaire (même de déplacer une secrétaire d’un ministère à un autre est
impossible sans l’acceptation expresse de l’impétrante) est devenu un frein
majeur, même plus, une paralysie du système socio-économique du pays.
Car il est indispensable de favoriser les agents qui sont travailleurs,
consciencieux et efficaces, sur des critères objectifs, par rapport aux moins
bons. Et surtout, le plus important, de rééquilibrer la répartition de ceux-ci
en fonction des besoins réels !
Le poids de la fonction publique en France est supérieur de presque 10 % à
la moyenne des pays de l’U.E. !
En conséquence pour faire des économies réelles, de réduire d'une manière
ferme le nombre des fonctionnaires là où ils sont en très fort surnombre : dans
les fonctions administratives nationales (ministères et comités Théodule) et territoriales
(régions, suppression des départements, dans les communautés de communes,
communautés urbaines et communes) Et augmenter le nombre dans les domaines
régaliens où leur nombre est insuffisant ; justice et police par exemple. Et aussi
dans le domaine du contrôle des fraudes fiscales et aux prestations sociales,
fraudes qui sont chiffrés à des dizaines de milliards d’euro par an dans les
comptes publiques.
C'est une reforme importante, difficile à réaliser vu le fort potentiel nuisible des soi-disant
syndicats (vu le nombre de salariés syndiqués en France l’appellation «
syndicats » est abusive) mais absolument indispensable pour la survie
de notre pays, pour alléger la dette lourde qui paralyse l'économie et condamne
les générations futures.
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