Le titre est volontairement provocateur, mais il contient
une réalité que nous aurions tort de la nier.
Malgré l’horreur des ignominieux massacres commis et
la révolte légitime qui y découle il faut être conscients que ceci n’est qu’un
des premiers pas (avec les précédents de janvier) pas encore aussi atroces que ceux qui suivront
dans la guerre, cette 3-e guerre mondiale dont nous assistons impuissants depuis
quelques années. Guerre qui n’est qu’aux premiers balbutiements et devant
laquelle les dirigeants des pays libres (mais aussi ceux des dictatures
théocratiques) ne savent pas combattre car il s’agit d’une guerre asymétrique
où les armées ennemis sont disséminés partout, apparemment inconnus, au milieu
de nos propres pays.
Oui, il s’agit de cette « 5-e colonne » dont
les bons âmes ne veulent pas entendre mais qui est bien présente sur nos territoires et qui est mille fois plus importante en nombre, plus agissante et
plus équipée en moyens que celle d’il y a 80 ans. Même un ignorant
comme moi dans les problèmes de sécurité nationale peut se rendre compte de la
gravité de la situation : ce genre d’acte se répétera surement et n’importe où
sur le territoire, de plus en plus atroces, de plus en plus fréquentes et de
plus en plus meurtrières.
Nous payons durement les erreurs gravissimes de nos dirigeants depuis 40 ans, il faut leur dire merci.
Nous payons durement les erreurs gravissimes de nos dirigeants depuis 40 ans, il faut leur dire merci.
Quant aux mesures à prendre, ce serait de faire une
pause partielle sur l’application de certaines libertés :
-
déclarer la loi d’urgence (conf. à la loi no 55-385
du 3 avril 1955) avec l’instauration des mesures exceptionnelles sur ensemble de la France métropolitaine, y compris la Corse
-
ceci complété
par l’état de siège dans des zones bien distinctes (art 36 de la Constitution)
qui permet le contrôle de certains territoires par l’armée et sous l’autorité
des tribunaux militaires.
-
déclarer le terrorisme djihadiste comme un menace cruciale
pour la sécurité nationale et faire voter des lois exceptionnelles à l’égard de
ceux qui commettent ces actes, qui les préparent ou les aident. Et le
traitement de ces crimes par des tribunaux spécifiques.
-
l’infiltration de tous les lieux de
« culte » ou les associations supposés d’être des noyaux de
propagande salafiste et/ou djihadiste, suivi d’éloignement des éléments
dangereux par voie administrative et pas judiciaire et de la déchéance de la
nationalité pour certains d’entre eux.
-
Du moment que des autorités musulmanes ont déclarés que
les actes djihadistes n’ont rien à voir avec l’islam, de procéder à des
sépultures « haram » (haram c’est le contraire de halal) en présence
des imams. Comme la mort ne rebute pas
les auteurs de ces barbaries (au contraire, ils se croient mourir en martyrs en
étant récompensés dans leur Paradis…) cette mesure dissuadera la plupart d’entre
eux de passer à l’acte
Ce sont mes idées mais je suis presque convaincu que
les impotents au pouvoir se contenterons
de faire des déclarations tonitruantes, d’organiser des manifs ronflantes
suivies de marches blanches (ou d’autres couleurs) avec des slogans NOUS SOMMES
TOUS DES BATACLAN ! Et point barre, en attendant les suivants massacres,
avec les mêmes rituels.
S. Z., 14 novembre 2015
P. S. Après la rédaction de cet opus, j’apprends que l’état
d’urgence à été decrété ! C’est bien, j’attends le reste.
Et rétablir des vrais contrôles aux frontières c'est le minimum
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