Regardant l’interview
de M. Bayrou du 30 octobre sur France 2, j’ai eu un sentiment de profond
malaise, la même malaise que j’ai ressenti, il y a plusieurs années, après une
longue conversation avec un ami atteint de schizophrénie.
En effet, je pense
sincèrement que François Bayrou relève d’un cas psychiatrique et je ne suis pas
le seul à avoir pensé. Je me rappelle les propos d’un de ces anciens lieutenants
qui m’expliquait que Bayrou prend toutes
les décisions (même les plus importantes) tout seul, n’écoutant aucun conseil. Et ceci parce qu’il se sent investi d’une
mission divine se considérant un mélange entre Jeanne d’Arc et Charles de
Gaulle. Le SAUVEUR en quelque sorte. Par ailleurs sa propension de se prendre
pour L’UNIQUE de Gaulle actuel, il l’a énoncé lui-même, quand un autre de ces
proches, Jean Marie Cavada l’a prévenu qu’il quitte aussi le MODEM.
C’est pour cette
raison que pratiquement toutes les personnalités de son parti l’ont abandonné,
à l’exception de Mme de Sarnez. Même M. Jean Lassalle, le fidèle entre fidèles
n’a pas résisté, en partant avec armes et bagages.
A titre personnel,
je pense que F. B. incarne simultanément
Savonarole, (le moine fou et dangereux du XV-e siècle qui menaçait tous les responsables et les citoyens « hérétiques » de
Florence d’être condamnés aux feux de l’Enfer)
et Donald Trump dont il utilise la
phraséologie démagogue-populiste.
Regardez les photos de
ces trois personnages, imprécateurs,
menaçants, annonçant l’apocalypse. Ne se ressemblent –ils pas ? En plus, Donald Trump parait indiquer avec sa
main gauche, l’arrivé d’un nouveau Messie, sauveur suprême de son pays et peut
être de l’univers, qui sait ? Vu l’importance
dont il s’affuble lui-même…
Une différence de
taille : Donald Trump préconisait bruyamment plein de mesures populistes
et farfelues, sans avoir la moindre intention de les mettre en pratique (nous
avons déjà plein d’exemples) tandis que
Savonarole préparait déjà les bûchers avant d’expier lui-même.
Quittant l’humour,
je pense que j’avais raison déjà en 2007, entre les tours des élections
présidentielles, en écrivant sur son propre blog de campagne (ce qui m’a attiré
un flot d’injures très…centristes) : « M. Bayrou, vous êtes un
mauvais perdant et vous deviendrez un perdant tout court » Apparemment, je
n’étais pas le seul à avoir cette pensée :
Nous avions
raison, et de dégringolade en dégringolade il finira en ermite de la politique
dans sa bergerie du Béarn.
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