Au lendemain du 1-er tour des élections présidentielles j’ai écris un
texte affirmant au passage qu’une majorité d’électeurs ont voté comme des
veaux, en citant le Général.
Bien évidemment, cette phrase m’a attiré quelques réactions négatives,
ce qui est normal, mais provenant essentiellement des personnes qui n’étaient
pas concernés. Car les autres…se sont abstenus de contester, et pour cause. Ce
qui m’a plus effaré, ce qui m’a mis dans dans une colère noire et m'a incité d'utiliser cette
phrase de de Gaulle, c’est de voir que dans une France démocratique, presque moitié
du corps électoral se jette dans les bras des mouvements extrémistes ! Sur
11 candidats, 5 étaient aux extrêmes dont deux au bord de la victoire.
Mais finalement, rien d’étonnant. Nous avons les politiques qu’on
mérite ; et vu le comportement de nos électeurs, je ne serais pas étonné que certains voteraient même pour Gengis Khan, s’il se présente…Les exemples sont légions,
malheureusement.
Un François Bayrou qui se rallie
à E. Macron juste 2-3 semaines après avoir lancé les phrases les plus assassines
(mais réelles) à son encontre, à ses accointances et à et à sa politique. Sidérant…
Pitoyable comme homme, mais au mois intelligent et suffisamment roublard
pour « tirer la bonne carte ». Car sans ce ralliement, il était complètement
fini, disparu des radars. Tandis que maintenant, il peut espérer un poste de
premier rang (premier ministre ?) dans le cas de victoire probables de Macron.
Ce qui n’est pas le cas de Nicolas Dupont Aignan ! Ce n’est pas uniquement
un pantin, ce n’est pas uniquement un
traitre à ses (soi-disant) idées gaullistes, mais c’est d’un crétinisme
inimaginable. Marine le Pen, presque sure de perdre la deuxième manche, a eu
cette idée géniale de faire de NPA son
futur premier ministre. Idée géniale, car pour elle c’est une pèche miraculeuse,
pour montrer qu’elle peut casser ce fameux plafond de verre et en plus lui
favoriser une plus large base électorale.
Par contre, NPA, chef d’un mini
parti dont on entendait parler tous les 5 ans, il sera un putatif premier
ministre pendant deux semaines, après quoi il assistera à l'implosion suivi de la disparition, provoqué
par lui-même, du mouvement « Debout la France ». Plus c…que lui, tu meurs.
Et ce n’est pas fini. Je vois déjà, gros comme une maison, le très peu estimable
Jean François Lagarde, chef de l’UDI, (un genre de centrisme dur comme un mollusque),
se jetant avec les quelques dizaines de députés élus grâce aux des
négociations avec le LR, dans les bras de Macron, pour lui offrir
les chances d’une majorité parlementaire et grappiller des postes. A la soupe,
à la soupe, un slogan indémodable.
Et que dire du comportement de certains LR, prêts aussi à courir au secours
de la victoire ? Je ne compte pas les disparus du paysage politiques (les Perben,
Dutreil ou autre Delevoye) et encore moins le Neron de Chirac, de nom Galouzeau
de Villepin, créateur de la très éphémère « République Solitaire »
(erreur volontaire). Mais des pointures
plus importante : un Christian Estrosi,
transformé avec un coup de baguette magique de faucon en palombe qui louche de
plus en plus vers Macron et Bruno le Maire qui s’est déjà déclaré
macro-compatible pour un poste de ministre.
http://www.france24.com/fr/20170403-france-presidentielle-2017-emmanuel-macron-droite-ralliement-fillon
D’autres arriverons bientôt, que sais-je ?
Si tout cela ne s’appelle pas un marécage malodorant, comment
pourrais-je le nommer ?
⛷🏂Les politiques font du ski ,ils sont champions dans le slalom !!!!!
RépondreSupprimerAucun des deux ne sera jamais mon choix. je choisis de subir avec amertume, plutôt que d'être consentante :-(
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