Recémentent, en découvrant la une du
célèbre magazine américain TIME célébrant, en page de couverture, Madame Assa Traore
comme « gardienne de l’année » pour « la lutte pour la justice
raciale », accompagné d’un article dithyrambique à son égard, j’ai failli
tomber de mon fauteuil. Après
avoir réussi à retrouver mes esprits (initialement j’ai cru à un canular, un
hoax comme ceux qui circulent largement sur la toile) je me suis dit que le ou
les journalistes en question sont de pauvres ignorants, le dit canard n’ayant
pas les moyens financiers pour embaucher et payer correctement des vrais
journalistes. Car, en lisant
attentivement le texte, ils présentent la dame en question comme un phare de l’antiracisme
et non comme le porte-parole d’un gang familial de délinquants multi
récidivistes, spécialisés dans les trafics de stupéfiants, vols, violence,
extorsion de fonds par chantage et, pour le « héros » de l’affaire
Adama, viol et j’en passe. En réussissant d’entrainer derrière
elle toute une galaxie d'individus de même acabit :
https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/la-galaxie-de-la-famille-traore-104805
Après ce moment d’hébétude devant l’énormité
de la situation, j’ai voulu m’intéresser d’un peu plus près sur l’histoire de
ce magazine et ses « coups de cœur » dans le passé. La découverte fut
sensationnelle, mais terrifiante en même temps.
En
1938, le Time désignait Adolf Hitler "personnalité de l'année".

Si les choses s’arrêtaient là…Mais récidive :
Les voilà, grands admirateurs d’un autre
apôtre de la démocratie et de l’amour des gens, le célèbre "petit père des peuples" Joseph Staline
Staline fut désigné deux fois « personnalité de l’année », avant et après la deuxième guerre mondiale. Parmi ses faits d’armes qu'admirent le plus les journaleux de TIME ? Le grand massacreur de masse qui a assassiné et déporté des millions de personne, en envahissant et annexant de pays pendant de dizaines d’années ?
Considérant qu’ils (les journalistes et la rédaction de TIME) vont sur le bon chemin et qu'ils ne doivent arrêter leurs ignominies, en 1979 ils trouvent une autre idole : l’ayatollah Khomeini désigné aussi comme « l’homme de l’année » et ceci en pleine crise irano-américaine, quand les nervis islamistes iraniens ont attaqués et pris en otage la majorité des diplomates américains. Acte pas uniquement odieux, mais totalement contraire aux règles diplomatiques internationale.
Cette initiative de TIME aurait normalement du être considérée comme intelligence avec l’ennemi et punie en conséquence. Et, devant cette inacceptable situation, la même attitude :aucune marque de regret, de repentance.
Dégouté par cette attitude inqualifiable, je n’ai
pas essayé de découvrir s’ils n’ont pas manifesté le même empressement pour
chanter de louanges pour le calife al Baghdadi ou Ben Laden. Je me charge de le
faire en images :
Le rédacteur en chef de TIME, Edward Feisenthal, en bonne compagnie.
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