C’est devenu une mode d‘être accusé de fascisme, d’extrême
droite et autres » fleurs » du même genre, à la suite d’une critique
des idées et/ou de certaines personnalités.
J’ai pensé qu’il fallait définir clairement ce que
signifient ces deux extrémismes, droite et gauche. Notons bien qu’il y a d’autres
extrémismes, d’ordre religieux, dont celui qui est le plus dangereux et le plus
étendu dans le monde actuel, l’islamisme. Une fois n’est pas coutume, ce n’est
pas l’objet de ce billet.
J’ai puisé dans les dictionnaires et des encyclopédies
pour trouver des définitions exactes, précises et claires. Le résultat ne fut
pas satisfaisant, les articles étant tellement riches, complexes et détaillés qu’elles
permettent des interprétations trop étendues et même imprécises.
J’ai décidé de le faire moi-même d’une manière la plus
exhaustive et en même temps accessible aux néophytes.
D’abord, deux points communs aux deux extrémismes :
1 Le même objectif final : la création d’une
dictature absolue afin d’appliquer leur idéologie.
2 Les mêmes méthodes d’application : la
dissolution de tous les éléments constitutifs d’une démocratie (parlementarisme,
partis politiques, associations etc.) Ceci se concrétise par la mise en place d’un
parti politique unique, un syndicat unique, des médias exclusivement à l’ordre du
pouvoir et la mise en place des organismes de police politique, des
juridictions, des prisons et surtout des camps de concentration pour des
opposants ou déviants. Le tout organisé autour d'une personne objet d'un culte absolu (Duce, Conducator, Guide Suprème, Petit Père des Peuples, Raïs, Caudillo, etc) et d’une propagande massive pour « formater »
les cerveaux des citoyens.
Pour donner des exemples récents les plus
caractéristiques, sont d’un coté le communisme de l’ex URSS et des pays y
adhérant, de l’autre côté le fascisme. J’ai éliminé le nazisme, il est
difficile de le contenir dans un même groupe, en raison des différences de fond
avec le fascisme et de son idéologie particulière et odieuse : organisation de l’extermination systématique des minorités
considérés nuisibles ou inutiles (juifs, tsiganes, malades mentaux) Ce qui n’est
pas, et il n’a pas été le cas des régimes fascistes.
Quelles différences entre ces deux extrémismes ?
Du point de vue idéologique :
L’extrême droite est marquée par un
nationalisme exacerbé, le refus de reconnaître des droits aux minorités ethniques
ou religieuses, racisme, l’interdiction des pratiques considérées « immorales »
(avortement, souvent même la contraception, l’homosexualité, etc.) Concrètement,
les opposants, les dissidents ou les éléments douteux sont soit condamnés à
la peine capitale, soit déportés dans des camps.
L’extrême gauche fait des promesses idéales :
la non distinction de race, religion, origine ethnique, l’égalité totale entre
les citoyens, un bien être total pour les mêmes (pas des riches et des pauvres).
En pratique, ceci se traduit par une confiscation de toutes les possessions
privées, la nationalisation de l’ensemble des moyens de production industrielle
et agricole, une collectivisation intégrale. Bien évidemment, ces mesures ont abouti
toujours et partout dans le monde, à une paupérisation générale, l’enrichissement
déguisé de la nomenclature au pouvoir, des mécontentements, des oppositions,
des exils massifs des populations. Le pouvoir procédé aux sanctions exemplaires :
procès politiques aboutissants à des peines de mort, des déportation massives
dans des camps (goulags) fermeture des frontières et une propagande abrutissante
(l’agit-prop)
CONCLUSION. Les
similitudes entre les pratiques de ces deux formes d’extrémisme sont
percutantes. D’où, la théorie du fer à cheval : les deux formes
totalitaires sont plus proches qu’antagonistes, contrairement à ce que la
majorité des gens le pensent.
Une petite distinction mérite d’être souligné ; l’extrême
droite appliquant les mesures annoncées à priori, ils ne font que les appliquer
aux dépens de leur ennemis ou opposants. L’autre extrême, ayant annoncée des
promesses démagogiques, dans l’impossibilité de les réaliser, après la « neutralisation »
des opposants, ils procèdent à la liquidation de leurs propres camarades de
lutte.
Les exemples sont trop nombreux pour les insérer dans
ce modeste billet.
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