mardi 16 juillet 2024

UN CANDIDE S’INTERROGE

 

Depuis des années, plutôt des dizaines d’années, le sempiternel refrain « Faire barrage à l’extrême droite » refait surface à chaque scrutin national. En guise d’explication, on nous ramène « aux années sombres », à la résurgence de « la bête immonde », « le fascisme qui revient » etc. Le but étant une coalition de toutes les forces « républicaines » pour isoler un parti qui dans le temps s’appelait le Front National et qui est devenu le Rassemblement National.  

A la limite, pourquoi pas ? Mais je ne m’explique pas certaines choses qui devrait être facilement démontrables.

D’abord, ce parti a les caractéristiques d’une formation d’extrême droite ? (Ce qui serait identifiable par la similitude avec le parti fasciste de Mussolini ou d'autres de même acabit) Y a-t-il un (ou une) apprenti dictateur qui souhaite l’interdiction de toute opposition, des médias contestataires, la mise en place d’une police politique répressive, la création de camps d’internement ? Le tout, avec l’approbation de l’Union Européenne, bien sur.

Ensuite, chaque fois que les auteurs de ces injonctions (responsables politiques, syndicaux, des vedettes de showbiz ou du sport et autres citoyens « éclairés ») se manifestent, le score de ce parti augmente ! Bizarre, non ? On pourrait croire que ces gens sont des véritables agents électoraux du R N.

Enfin, comment expliquer que récemment, en mai-juin 2024, presque 40 % des votants se sont exprimés en faveur de ce parti et ses alliés ou proches ? 40 % de Français sont devenus fascistes par un miracle surnaturel ?

Si on nous expliquait plutôt quels sont les causes de la montée en flèche des votants en faveur du R N ! Comme ça, les responsables politiques qui nous gouvernent ou qui souhaitent nous gouverner (il y a pléthore)  pourront agir à la source. Car de crier au loup avant les élections, causera plus vite l’arrivé au pouvoir des loups présumés. Ne serait-il pas plus efficace et plus favorable pour l’ensemble des citoyens qui aiment la France et qui ne souhaitent que de vivre convenablement, sans crainte pour eux même et pour l’avenir de leurs enfants ?

Mais moi, je ne suis qu’un pauvre imbécile qui pose des questions. Les « éclairés » (ou « woke » en anglais) eux connaissent mieux que moi ce qui est bon et ce qui est mauvais. Et voilà les résultats.

vendredi 12 juillet 2024

Pas de gouvernement avec le Nouveau Front Populaire !

 

Même pas un mois pour un gouvernement dominé par les staliniens furieux de la bande à Mélenchon. Car, dans l’attelage bancal du NFP, les autres formations ne sont que des auxiliaires, dirigés par des pantins soucieux uniquement de sauver quelques places de députés et peut être plus de prébendes.

Toute l’histoire nous enseigne que la méthode a été identique, avant qu’une dictature féroce et sanglante se met en place pour des longues périodes.  Profitant d’une période pleine d’incertitudes, même avec un désordre provoqué par la chute d’un pouvoir en place, des formations extrémistes prennent le pouvoir alliés avec des partis ou groupes modérés. Mais dès la consolidation du nouveau conglomérat, les extrémistes profitent pour créer des lois « d’exception » afin de liquider politiquement et/ou physiquement les opposants et leurs propres alliés.

Quelques exemples qui peuvent nous éclairer par rapport à notre situation actuelle.

Après la révolution de 1789, les jacobins, alliés avec les girondins et même des aristocrates libéraux ont crée les conditions de la fin de la monarchie absolue. Quand la conjoncture est devenue favorable, les jacobins de Robespierre ont liquidé les opposants et leurs alliés ! Ce fut la TERREUR. Les jacobins guillotinent des leaders révolutionnaires comme Danton, Desmoulins, Olympe de Gouges et des milliers d’autres.

Plus récemment, en 1917, après la chute du tsarisme, les bolcheviques de Lénine et Trotski ont procédé de la même manière : après les blancs, leurs alliés mencheviques, socialistes-révolutionnaires et les libéraux ont été massacrés à part ceux qui ont réussi à s’enfuir. Après quoi, ils ont commencé à s’entretuer : Trotski, Zinoviev, Kamenev, Boukharine et tant d’autres ont connu le même sort.

Un exemple très significatif : aux élections législatives en Allemagne de 1932, le parti nazi ne conserve qu’une majorité très restreinte de 196 députés sur le total de 584.  Le 30janvier 1933, le Président Hindenburg nomme Adolf Hitler comme chancelier, mais flanqué de conservateurs du parti DNVP dont von Papen, (vice-chancelier.) et d’autres personnalités plus modérées. Un plan machiavélique est mis en place ; les nazis incendient le Reichstag (le parlement allemand) et attribuent ceci aux communistes. Occasion de se donner les pleins pouvoir et interdire les partis communistes et sociaux démocrate et ultérieurement leurs propres alliés du DNVP. La suite est connue !

Pour ne vous fatiguer, je ne raconte pas les purges réitérées accompagnées de la mort des compagnons de route de Mao, Castro et d’autres idoles de notre leader maximo.

Conclusion : N’oublions pas que Mélenchon est un robespierriste assumé. Les Faure, Tondelier , Glucksmann et autres doivent faire attention ! Les purges ont commencé : Fabien Roussel et Garrido ont déjà payé leur opposition à Mélenchon, Ruffin et Corbière ne furent pas loin. Et le matamore n’est pas (encore) au pouvoir ! Ça promet…

 

 

 

lundi 8 juillet 2024

DEFAITE DE LA DEMOCRATIE

 

Les résultats du 2e tour des élections législatives 2024 sont connus en détail.

Dans la soirée de 7 juillet, tous les leaders ont commenté « leur » victoire. Aucun n’a mis le doigt sur la plaie : le grand perdant est la France !

Quelques commentaires à chaud :

-         Emmanuel Macron a « gagné » ; il voulait montrer que sans lui sera le chaos. Le chaos est survenu grâce à lui et avec lui.

-         Le pays est totalement ingouvernable pendant au moins 12 mois (impossible de décréter une nouvelle dissolution avant minimum un an) Nous nous retrouverons dans une IVe République, avec des conciliabules acrobatiques pour créer un attelage branlant nommé coalition (entre la carpe et le lapin ?) qui tiendra le temps d’une éphéméride.

-         Le jeu des désistements a fonctionné à la perfection. Mais ces combines des appareils politicards sont des manœuvres anti démocratiques faussant la volonté des électeurs. Regardez les chiffres (source le Figaro du 8 juillet) :

 

-                     Parti ou coalition

Nombre de voix

Nombre d’élus

-                     Nouveau Front Populaire

-                     25.18 %

-                     178

-                     Ensemble

-                     21.4 %

-                     156

-                     Rassemblement National et alliés

-                     36.18 %

-                     142

 

Rien de surprenant ? Le parti qui a réuni le plus grand nombre de citoyens- votants obtient le plus faible nombre d’élus ! Si ceci ne s’appelle pas magouille électoraliste…

Nota personnelle : je n'ai pas voté R N. J'ai voté, comme toujours, contre les fascistes de gauche ! Même en me pinçant le nez 

samedi 6 juillet 2024

LE FASCISME A TRAVERSE LA RUE

 Historiquement, le fascisme qui a fait irruption au XXe siècle, a eu comme  promoteurs les partis ou groupes d’extrême droite. L’origine du nom dérive de « fascia » en italien, traduction » faisceau », qui fut l’emblème du parti mussolinien.

Aujourd’hui en France, le fascisme a traversé la rue vers l’extrême gauche ! Regardez quel parti coche pratiquement toutes les cases du fascisme :

-          L’antiparlementarisme. Qui provoque des scandales à répétitions à l’Assemblé Générale la transformant souvent en cirque ambulant ?

-          Le CHEF, leader incontestable et intouchable qui donc ne permet aucune critique. Sinon les « fautifs » sont éliminés politiquement, par de purges réitérées.

-          La violence dans la rue.  Quel parti a dans ses rangs des organisations violentes qui attaquent physiquement des opposants (réels ou supposés), dont le chef est promu comme candidat pour un poste de député ? Qui sont les auteurs des guet-apens, des violences à l’égard des candidats aux élections, qui appartiennent aux partis démocratiques ?

-          Le Chaos Qui organise sciemment, (avec la participation des « militants » issus de certains quartiers, souvent des radicalisés et/ou des trafiquants) des désordres majeures dans le pays ? Avec comme but de prendre le pouvoir par la force.

-          La politique anti juive D’où proviennent les auteurs de discours ou phrases avec un connotation antisémites ? Qui amène partout un égérie soi-disant réfugié palestinienne mais véritable appelante à la haine anti juive, pour attirer un électorat sensible à cette cause ? Qui excite une catégorie de personnes qui attaquent, violent et assassinent des personnes juives ?  

Si quelqu’un n’a pas réussi de deviner qu’il s’agit du LFI et de son leader Jean-Luc Mélenchon, c’est qu’il souffre d’une cécité totale.

La principale différence entre le fascisme d’hier (d’extrême droite) et celui d’extrême gauche réside par le fait que la première annonce ouvertement la mise en place d’une dictature, l’autre promet des merveilles, un avenir heureux et des milliard d’euros déversés au peuple. Après quoi, devant l’échec patent, met en place le même type de dictature. Il n’y a qu’à regarder les expériences de toutes les régimes marxistes-léninistes au pouvoir dans l’ensemble de notre planète : L’ex URSS et ses pays satellites, Cuba et Venezuela en Amérique, Ghana, Guinée, Kenya, Zambie en Afrique etc. Je reconnais une seule exception, la Chine communiste.

Il y a un autre phénomène troublant : une porosité entre une certaine gauche et le fascisme.

-          Qui n’est pas au courant que Benito Mussolini, le grand dirigeant fasciste d’Italie, fut un membre dirigeant du Parti Socialiste Italien quelques années avant la création de son mouvement ?

-          En France les créateurs de deux principaux partis pro nazi pendant l’occupation allemande furent Marcel Déat (ex membre de la direction du SFIO) et Jacques Doriot (ex n° deux du Parti Communiste Français) Sans compter quelques milliers de personnes de gauche passées à la collaboration !

Une note personnelle : dans ma longue vie, j’ai eu l’occasion d’expérimenté un régime fasciste (modèle mussolinien) suivi d’un régime d’extrême gauche modèle stalinien. Sincèrement, je n’ai pas du tout l’envi de revivre ni l’un ni l’autre. C’est pour ceci que j'approuve la  position de plusieurs  grands penseurs parmi lesquelles Luc Ferry, Alain Finkielkraut, Pascal Perrineau, Pierre André Taguieff, Amine El Khatmi, André Gerin (ex-député du PCF !)  et le courageux écrivain algérien Boualem Sansal qui tous dénoncent le danger du LFI et certains de ses alliés.

jeudi 4 juillet 2024

LA GAUCHE BOBO, A PLEURER !


Vraiment, si j’était de gauche, j’aurais eu envie de me suicider. Ils sont tellement c…s que c’est presque inimaginable.

Je parle de la gauche modérée pas de la bande à Mélenchon. Lui, le vieux stalinien reconverti en islamiste, il n’est pas idiot du tout. Il surfe sur le chaos engendré par la situation actuelle pour arriver, espère-t-il, de faire le coup de Lénine et Trotski : prendre le pouvoir par la force avec l’appuis de ses miliciens de la Jeune Garde et des hordes d’islamistes plus les trafiquants et hors la loi qui pullulent dans certaines banlieues.

Mais les gens de « gauche » … (j’utilise des guillemets, car les Jaurès, Blum doivent se retourner dans leurs tombes) Avec leurs suppliques, leurs anathèmes, leurs incantations et révoltes de salon contre « la peste brune », « les années sombres » et faire barrage » ne font qu’augmenter le score du R N !

Mais le pompon fut le célèbre rap « No Passaran » (je présente mes excuses aux courageux antifascistes qui ont fait la guerre en Espagne). En l’écoutant, moi qui n’a jamais voté R N et j’ai milité contre le F N de papa, à l’écoute de ce rap, je cours pour prendre la carte R N. Malheureusement dans ma circo je n’ai pas le choix sinon c’était R N.