Nous avons connu, certains d’entre nous ont même vécu, les
faillites spectaculaires des pays marxistes sous diverses bannières, mais
toutes se réclamant et appliquant les théories du célèbre barbu et son acolyte
Friedrich Engels : les pays communistes du glacier soviétiques, les pays
asiatiques plus proches du maoïsme, et le nombre de pays africains qui ont
adopté diverses variantes. Tous ces régimes ont pour la plupart disparus après
avoir laissés derrière eux des dizaines de millions de morts, déportés, et/ou
exilés, sans oublier le désastre économique et social des pays respectifs.
Ce qui est intéressant, c’est le fait que nombre de nos « intellectuels »
attablés au café Flore ou aux Trois Magots, nous expliquaient que le beaujolais nouveau cépage marxiste était le mirage contre tous les maux de la
planète. Souvenez-vous ! Après des décennies d’admiration béate (et bête) du pays du « socialisme réel » - l’URSS
- et son génial petit père des peuples, la réalité leur à sauté à la figure, suivie
de l’implosion spectaculaire du bloc communiste des pays de l’Est.
Mais entre temps, les mêmes illuminés aveugles (accompagnés
de nouveaux, car la c…ie est, elle aussi, contagieuse) ont trouvé ailleurs les nouveaux
Eden et leurs idoles.
Il y a eu la joie du maoïsme en Chine. Ni les massacres
commis ni la déroute économique n'ont pas réussi leur ouvrir les yeux. Bien plus tard, la
transformation de la Chine (de même que le Vietnam et Laos) en pays dominés par un libéralisme sauvage, tout à
l’opposé de la vulgate marxiste, finira à les refroidir.
Au Cambodge, les thuriféraires de Pol Pot furent un peu
moins nombreux et pendant moins longtemps ; le génocide d’un tiers de la
population khmère et la chute vertigineuse du régime a eu raison de leur
croyance de source divine.
Que dire des pays africains tentés par cette sinistre idéologie qui ne produira que misère, fuite
des populations et des meurtres à n’en plus finir ? La chute finale,
chantée par les adeptes de l’Internationale, fut la même.
En Amérique Latine la majorité des pays ayant connu le
bonheur des concepts de la « lutte des classes », du
« matérialisme dialectique » et de l’anticapitalisme sont arrivés en
retard par rapport à ceux précédemment cités. A l’exception de Cuba qui sous la
houlette de son « lieder maximo » (actuellement en robe de chambre et
fauteuil roulant) a joué la partition soviétique de bonne heure.
Quelle est la situation économique et politique dans les
pays marxistes de cette région du monde à l’heure actuelle ?
-
Cuba, après la mort de l’URSS qui tenait
l’économie cubaine sous perfusion, est tombé dans un état de pénurie
persistante et généralisée. L’économie souterraines et les trafics de tout
ordre sont devenus monnaie courante. Cuba fut aussi obligé s’ouvrir au tourisme
pour obtenir un minimum de devises permettant la survie de la population. Un
facteur important qui a permis de limiter la ruine totale fut le transfert d’argent provenant des millions d’ex réfugiés
dans « l’enfer capitaliste », principalement aux Etats Unis. Enfin,
des assouplissements de la rigidité du régime et son ouverture vers le monde
libre ont conduit au réchauffement des relations avec les E. U. Que reste-t-il
du marxisme dans cet Etat loué par des personnalités d’une gauche française
obtuse et aveugle de Danielle Mitterrand jusqu’aux dirigeants du moribond
PCF ? Quelques slogans ici et là, mais surtout l’espérance d’un bond
économique avec les dollars de l’oncle Sam.
-
L’exemple le plus pertinent de l’écroulement de
cette sinistre idéologie, c’est le Venezuela. Pays prospère, doté des richesses
naturelles énormes (parmi les plus grandes réserves pétrolières du monde) est réduit à une misère totale de la population,
une pénurie des produits de première nécessité, un désordre économique et
monétaire sans précédent. Tout cela est le « produit » du Commandante
Chavez et sa révolution bolivarienne qui a dilapidé la richesse du pays en
appliquant une politique démente, mais toujours d’appellation d’origine contrôlée marxiste. Malgré les encouragements dithyrambiques de certains adeptes français (Mélenchon, Edwy Plenel et
autres « cons qui marchent » comme disait le regretté Michel Audiard)
il n’a pas fallu plus de 15 ans pour vérifier l’effet catastrophique du régime
chaviste.
J’ai écris « faillite universelle » ?
Je vous présente mes excuses les plus plates, je me suis un peu trompé. Il
demeure encore deux pays dont l’expérience est encore en cours avec force et
vigueur :
- - la sinistre Corée du Nord dont la survie de sa
population est assurée par des pays tiers sous la menace d’une utilisation de l’arme
nucléaire et…
- - le réduit gaulois, notre pauvre France, qui applique partialement les mêmes principes
éculés marxist-léninistes. Il s’agit principalement
des secteurs publics, avec le soutient
total et implacable de toute sorte de sectes syndicales (CGT, SUD, FO, UNEF et
autres), politiques (Front de Gauche avec un PCF en putréfaction, les khmers
verts de EELV) et des ramassis scribouillards dont le nombre m’empêche de les
citer, tous accompagnés par des anarchistes, nihilistes fous, casseurs genres « black
blocs », « no borders » et similaires.
Beaux exemples pour tout ce qu’on ne doit pas faire…
Well said and done. I will second it. The people with personal experience of these evil regimes are responsible to talk about and wake up the ones who are still dreaming of a "socialist/communist paradise.
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