A la convenance de chacun, moi j’opterais
plutôt pour la deuxième formule. Regardons simplement ce qui se passe à l’intérieur de chaque
formation politique au vu et su de tout le monde, sans compter des choses qui
ont lieu dans l’aparté, dans des conciliabules et entretiens occultes.
1 Commençons par le "grand" Parti Socialiste qui est au pouvoir ;
même plus qui jusqu’a peu de temps il cumulait tous les pouvoirs :
présidentiel, législatif, l’exécutif national et la très grande majorité de
l’exécutif territorial, sans compter les forts relais dans les médias et le
monde juridique. Si j’utilise le terme Bérézina, ce n’est pas suffisant ;
mais mon maigre bagage linguistique ne me permet de trouver un autre plus fort.
Apparemment il y a un Président de la
République ; mais qui cumule les bourdes (tellement nombreuses qu’un
simple article ne suffit pas pour les énumérer) comme d’autres cueillent des
champignons. Ce qui est évident, c’est qu’il possède une incapacité chronique, viscérale de
diriger, de transiger quoi que ce soit.
De promettre, oui : l’embellie économique quand la réalité montre le
contraire, l’inversion de la courbe du chômage quand elle s’accroît dangereusement,
de traquer la finance avant de la soutenir,
de nous bombarder des impôts et
taxes avant de promettre le contraire et j’en passe. Le comble, il a promis de pacifier
le pays et a mis Taubira à la justice faisant sortir des millions de
Français dans la rue. Prochainement elle sortira tous les voyous des prisons,
mais ceci est un autre sujet.
Curieusement, si 30 ans en arrière on voyait
des écriteaux : »je suis un c.., j’ai voté Mitterrand » de nos
jours personne n’a voté Hollande !!! Alors, il a bourré les urnes ou
quoi ?
Les gouvernements se succèdent, les couacs
aussi : une Bricq dehors, une Royale dedans, jusqu’à l’épisode du trio infernal, les
Daltons (Montebourg, Hamon et Fillipetti) qui claquent la porte ! Ca fait
du grabuge.
Et le parti ? C’est pareil : entre
des loyalistes qu’on ne voit pas trop et les frondeurs qu’on voit partout, il y
a les adversaires de la bande à Aubry tapis
dans l’ombre et tous avec les couteaux bien aiguisés. Le carnage annoncé
pour le prochain congrés !
2 Du coté de l’opposition, à l’UMP c’est loin du paradis terrestre. Après les chamailleries de classe de 6-ème
avec la guerre des sous-chefs de gare Copé-Fillon, l’affaire Bygmalion –les
gros sous- nous assistons au retour du Zorro.
Sarko de retour, un bon scénario à prime
abord. Mais regardons de plus près : comme vigueur verbale ca va, mais
programme… quedal. Quant à la ligne de conduite, on pouvait espérer
mieux ; devant un auditoire il propose un détricotage de la loi Taubira, suite
aux sifflets de la salle il accepte son abrogation. Et si l’auditoire était des
fanas du mariage gay, serait-il devenu partisan de l’infâme qui loge place
Vendôme ?
Il est finalement élu président de l’UMP.
Résultat, il fait dans la « synthèse » c’est à dire le mariage de la carpe et du lapin. Du
haut en bas, du tandem improbable Wauquiez-NKM jusqu’aux très nombreux délégués
nationaux, secrétaires nationaux, secrétaires thématiques, délégués nationaux
et autre responsables nationaux, c’est le melting pot : toutes les
tendances, tous les clans et coteries ont leur représentants. Après une
campagne sous la devise : pas de courants, pas de voix partisanes, une seule ligne, ça ne fait pas très cohérent.Il a réussi de se faire un nouveau converti : le sieur Galouzeau de Villepin, ancien président
fondateur de la défunte République Solitaire (pardon, Solidaire !) Du « croc de boucher » à « bras dessus-bras dessous » c’est le grand
écart.
Malgré cela, il y a quelques oubliés dans organigramme et ils se sont fait vite connaître haut et fort: Morano, Dati.
Ceci n’est que le début, car le 2016 n’étant
pas très loin, les longs dents (ne pas
confondre avec les sans-dents d’Hollande, pas du tout la même chose) se font
déjà connaître : un vieux crane luisant sur le retour, un loser avec un regard
de rottweiler (le chien pas l’ancienne maîtresse d’ Hollande) qui s’accroche,
un rond de cuir ex (ou actuel) vendeur d’assurances sont sur les rangs,
couteaux aiguisés. En attendant les autres qui se préparent à la « lutte
finale » mais sans l’Internationale.
3 Passons vers l’extrême gauche ; il y
a d’abord le Front de
Gauche . Plus le Méluchon -Pol Pot d’opérette –s’agite, vitupère,
insulte et dénigre, plus les résultats
sont maigres. Ce qui fait qu’entre les dépouilles du moribond Parti Communiste
avec son inconnu chef et les inconditionnels de Méluche il y a de la bagarre surtout
à l’occasion des élections. Pensez bien, braves gens, qu’entre les derniers
caciques qui veulent conserver quelques places d’élus en s’acoquinant avec les
socialistes, et les enragés stalino-castristes, la rancune est tenace. Ce qui a
conduit à la démission de Mélenchon de la coprésidence du Front ! Quelle
perte…Mais il n’arrête pas d’aboyer pour autant, en rêvant d’un retour vers une
victoire finale quand tous ses adversaires (soit 92 % des Français) verront ce
qu’ils verront : le poteau !! Staline, Mao et Pol Pot dépassés, pardi.
Quant au NPA et son inimitable
postier- pédaleur (pour la télé), comme il n’a plus un seul prolétaire se
mettre sous la dent, il se rabat sur des islamistes de tous poils ;
peut-être on le verra un jour sous les drapeaux de l’Etat Islamique, ca lui ira
très bien à notre révolutionnaire de salon.
4 A l’autre bout de l’échelle,
l’irréductible ennemi de Mélenchon, Marine le Pen avec son FN et RBM (quelle différence, j’attends que
quelqu’un me l’explique) Bien qu’ennemis farouches, le programme économique
de Marine et du Meluche est identique, croire que l’un a copié sur l’autre !
Comprenne qui pourra.
Première schisme, la fifille s’est fâchée
avec papa, elle a quittée même le domicile parental ! Marquez, à 46 piges,
ce n’est pas trop tôt…Mais avec le gâteau promis, « le vieux » s’est
assagi : il a la désignation de chef de file pour les régionale du PACA
c’est le bon os. Qui sait, il espère peut-être devenir premier ministre en 2022,
c’est normal pour un briscard qui aura 94 berges.
Mais le gros du boulot (plutôt le boulet)
commence. Déjà Marine s’est fait étripée par des braves frontistes qui n’ont
pas appréciés ses prises de position contre l’antisémitisme (la traitant de
« sionisée »), mais avec son
dernier bras droit –Phillipot- les choses se sont corsées. D’abord des
escarmouches entre le sieur Phillipot et des anciens qui ont conduit à des
démissions ou exclusions (élus de Moselle, Meurthe et Moselle, une élue
parisienne et d’autres).
Le clou, la nomination de Sébastien Chenu,
co-fondateur du lobby homosexuel GayLib en tant que responsable des affaires
culturelles en même temps que le coming out de l’homosexualité de Phillipot précédé
du celui de Steeve Briois, ont mis la sphère
F.N. en émoi : Bruno
Gollnich, sorti du bois (il attends son
heure) se déclare « stupéfait », Karim Oukich est contre sa nomination, Louis Alliot met en
garde sur la ligne rouge qui est l’abrogation de la loi Taubira. Mais le grand déballage apparaît parmi les
cadres moyens ou les militants de base qui ont des prises de position bien plus
abruptes, vu le fond de commerce « anti pédé » des anciens F.N.
5 N’oublions pas le « génie des Pyrénées »
l’homme qui se rêve sauveur de la France tout seul dans son réduit béarnais, le
célébrissime perdant François Bayrou et son MODEM taille ultra small. Eh
oui, il fait l’exception, il n’y a aucune querelle, aucune divergence, vu que
tout le monde s’est évaporée, laissant le pauvre gourou F. B. seul avec sa
dévote, Marielle de Sarnez (elle a bien la tête d’adepte d’une secte…) Dès qu’il y aura un troisième
dans l’affaire, je vous tiendrai au courant. En attendant, il commence à faire
des yeux doux à l’UDI, composée des anciens bayrouistes qui ont f…le camp le
traitant de tous les noms. C’est de la real politique, on s’accroche aux
branches quand on ne peut pas faire autrement. Surtout que grâce au pâlot
chauve de Bordeaux (« le meilleurs d’entre nous » comme disait Chirac
quand ils étaient en tête à tête) il a pris la mairie de Pau. Il nage dans le
bonheur, je l’ai même vu pleurer.
6 Justement, parlons de l’UDI. C’est
exactement pareil, autant de membres, autant de divisions : entre la
Gauche Moderne, Le Nouveau Centre, le Parti Radical, la Force Européenne
Démocrate, c’est peut être le CENTRE, mais on perd le NORD ; je dirais
plutôt un micmac des centres mous mais prêts à se déchirer. Nous avons eu un avant goût avec l’élection du
Secrétaire Général du Parti Radical où la guerre entre Laurent Hénart et Rama
Yade a laissée des traces (pas d’interprétations grivoises, SVP). Mais c’est à
l’occasion des élections pour la présidence du parti centriste que les querelles
de gamins a fait des vagues : le bébé prématuré –Yves Jego- ainsi que J-L. Fromantin se sont fait sortir du premier tour (et ils ont braillés, les petits)
avant la guerre finale entre le GRAND RIGOLARD-Morin et le VIRIL BAROUDEUR-Lagarde.
J’ai fais le tour. C’est vrai que pour
beaucoup de Français le temps n’est pas à la rigolade, sinon les troupes de Grüss,
Zavattta, Médrano et autres seraient en faillite par la concurrence de nos
politiques ! Y’a qu’à les regarder :
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