Samedi 6 février 2016, une manifestation
contre les exactions des migrants à Calais
fut organisée par la branche française du mouvement PEGIDA. Manifestation qui
avait comme porte drapeau le général en retraite
Christian Piquemal, ex-patron de la Légion étrangère.
Que la manifestation a été interdite, c’est
une réalité. Mais elle était pacifique et sans débordements ni échauffures. Or
l’arrestation et la comparution immédiate du général Piquemal sous l’accusation
de « participation à un attroupement qui ne
s'est pas dissous après sommation » est une honte, une honte pour la nation
entière.
Voir le général Piquemal, ancien
légionnaire, qui s’est battu pour la France en Afrique et en Bosnie au prix de
sa vie, arrêté comme un vulgaire malfrat, c’est une image insupportable pour
tout citoyen attaché aux valeurs de son pays.
Et que dire du deux poids, deux mesures ?
Le même jour, à Rennes, pendant une
manifestation contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, des
militants d’extrême-gauche ont mis une fois de plus à sac le centre-ville de
Rennes. Vitrines brisées, tags sur les murs et les boutiques, projectiles
divers jetés sur les passants.
Une
semaine auparavant, des dizaines de manifestations
contre l’état d’urgence et la déchéance de nationalité ont fait irruption dans
des villes françaises, avec la participation souvent violente de tous les
groupuscules fascisantes d’extrême gauche. Pas d'interpellation !
Pendant la guerre de Gaza en 2014, plusieurs
manifestation interdites ont eu lieu à Paris et dans d’autres villes avec des
attaques violentes contre des établissements cultuels et des commerces, les
casseurs ayant la possibilité de se donner à cœur joie.
Les exemples peuvent être multipliés à l’infini.
Et pour toutes ces manifestations dégradantes (au propres comme au figuré) les pouvoirs
publique ferment les yeux « pudiquement »
laissant faire et laissant détruire des biens publics et privés !
L’effet désastreux de l’arrestation de
général Piquemal aura des répercussions incalculables. La retenue de la
majorité silencieuse a des limites et personne ne pourra prévoir les
conséquences y découlant.
La seule chose qui m’interpelle, c’est le
silence étonnant de l'Union nationale des parachutistes (UNP) dont le général fut le dirigeant jusqu'à 2014.
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