La grande majorité
des responsables politiques récitent en boucle, comme un psaume :
« nous sommes en guerre, nous sommes en guerre… »
Il me semble que nous
sommes plutôt dans une espèce de drôle de guerre, similaire à celle de ’39,
avec des différences sensibles, mais conduisant au même désastre annoncé.
La réalité de la
guerre est indéniable, elle nous a été déclaré et notifié par le Daesh. Mais en
fait, nous faisons face à deux guerres, contre le même ennemi,
l’islamisme ; une sur les fronts extérieurs et l’autre à l’intérieur de
nos frontières.
Si la première se
déroule d’une manière plus ou moins classique et avec quelques succès
(relatifs), la deuxième est un guerre diffuse, protéiforme, avec des troupes
ennemis disséminés partout sur notre propre territoire, disposant de très
importants moyens humains, logistiques et ayant le support des complices puissants et nombreux. Or, cette
guerre nous ne la menons pratiquement pas, sauf quelques coups de menton et des
moyens d’opérette.
Notre ennemi est
d’autant plus fort, car il dispose au-delà des moyens cités ci-dessus, d’une
arme redoutable, arme qui nous fait défaut à nous : la détermination
psychologique, l’endoctrinement, la
forte conviction de la justesse de leur
lutte qui ne leurs font pas craindre la mort.
Parlons de leurs
moyens. Si ce n’étais que les quelques 11000 individus connus et/ou fichés comme
radicalisés, ceci aurait été plus simple. Mais derrière, ils disposent d’un
important réservoir humain conditionné
et endoctriné par la puissante mouvance salafiste et aussi la forte confrérie
des Frères Musulmans, représentée par l’UIOF en France. Ensuite, il y a toute
une nébuleuse de groupes de la haute délinquance
avec des structures permettant l’apport des armes et munitions, moyens
techniques et procurant d’autres individus issus de leurs rangs, prêts à passer à l’action. L’osmose entre la délinquance et le djihadisme à été
mise en lumière dans la majorité des cas connus ces dernières années.
Enfin, il ne faut pas
oublier la complicité active, volontaire ou involontaire d’une nuée de groupes
et groupuscules qui constituent un apport indéniable :
- ---En
premier, des formations qui agitent les banlieues dans le but de créer les
prémices d’une prise de pouvoir ; je cite le Parti de Indigènes de la
République et des formations d’extrême gauche comme le NPA, le Front de Gauche appuiés
par des mouvements volatiles comme les initiateurs des « Nuits Debout » et par certaines
têtes brulées issus des syndicats SUD et CGT.
- ---Les
minuscules mais très agissants et violents groupuscules anarchistes ou
nihilistes genre les Black-blocs, les ZAD’istes,
les No Borders, les Antifa (drôle de nom pour des individus agissant en vrai
fascistes…) et autres casseurs professionnels.
- ---Bien sur,
une panoplie d’intellectuels plus ou moins autoproclamés de tendance crypto-marxiste,
qui défendent nos ennemis en procurant une base idéologique fausse et délivrant
le perpétuel message d’excuses (la sempiternelle discrimination), de
culpabilisation de la République pour tous les maux de la terre et d’autres
fantasmes engendrés dans leurs cerveaux embrumés par les quantités de
substances toxiques ingérés dans le temps. Vous les reconnaitrez surement.
En face, les pouvoirs
en place ne leur opposent pas des moyens appropriés à un état de guerre. Uniquement
des mesurettes, avec le même effet qu’un emplâtre sur une jambe en bois quand
l’urgence et la menace demandent des remèdes de cheval. Dans une guerre, tout
Etat doit adopter une législation d’état de guerre, avec la panoplie adéquate.
Sinon, la guerre est bel et bien perdue.
Ce qui malheureusement je crains qu’il nous arrivera.
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