Un de ces soirs j’ai regardé
sur ARTE, un film basé sur la vie de Jan Masaryk, un grand homme politique
tchécoslovaque dont cette année on a célèbre les 70 ans après sa disparition
(assassinat masqué en suicide)
Le film est médiocre,
mais les événements décrits (ou occultés) dans le film m’ont fait penser aux événements
actuels dans notre Europe, soit une triste répétition de l’histoire.
Pour ceux qui ne
connaissent pas le sujet, je le résume : La Tchécoslovaquie (actuellement
séparée en deux Etats, La République Tchèque et la Slovaquie) fut un état crée
en 1918 après la chute de l’empire Austro Hongrois. Le premier Président, héros
de la libération et de la création du nouvel état, un grand démocrate, se nommait
Thomas Masaryk qui a impulsé à son fils Jan Masaryk la passion pour la
démocratie et l’amour indéfectible pour son pays. Jan Masaryk se lance dans la
politique et devient ambassadeur en Grande Bretagne, parmi d’autres fonctions.
Mais l’arrivé
d’Hitler au pouvoir en Allemagne, a changé le destin de ce petit et courageux
pays. Prétextant l’existence d’une minorité germanophone (les Sudètes) il
demande aux grandes puissances européennes qui étaient à l’époque la Grande
Bretagne et la France l’autonomie de cette région. La lâcheté et l’ignominie
des dirigeants de ceux deux pays, le ridicule et lamentable Chamberlain, accompagné
par le faible Daladier ont tout cédé à Hitler au tristement célèbre pacte de
Munich de 1938. Une première trahison des idéaux démocratiques par la couardise
des dirigeants européens. Conséquence, la Tchécoslovaquie fut entièrement
occupée et dépecée par les nazis. Après la guerre, Jan Masaryk devient Ministre
des Affaires Etrangères, mais en 1948 un coup d’état communiste détruit de
nouveau la démocratie dans ce pauvre pays, de nouveau laissé à l’abandon par
les « grandes démocraties occidentales » ! Les satrapes
staliniens ne supportent pas qu’un personnage de taille internationale puisse s’exprimer
et il fut « suicidé », retrouvé mort jeté sur la fenêtre de sont
appartement de fonction. Pour des détails plus approfondis sur le sujet, voilà
une source sérieuse :
https://www.radio.cz/fr/rubrique/histoire/70-ans-se-sont-ecoules-depuis-la-mort-non-elucidee-de-jan-masaryk
Une conclusion pour
la situation internationale actuelle : des petits pays, ne doivent jamais
confier leurs défenses exclusivement aux grandes puissances, elles doivent
assurer par tous les moyens leur indépendance. Le sort tragique de la Tchécoslovaquie,
tombé de Scyle en Charybde (du joug nazi en joug stalinien) est une leçon pour
la situation actuelle : c’est donner raison aux pays de Vychegrad (République
Tchèque, Pologne, Hongrie et Slovaquie) et à d'autres pays qui s’opposent aux diktats des
bureaucrates bruxellois.
Deux avertissements à
l’actuel locataire de l’Elysée, qui prétend incarner le camp « progressiste »
contre les méchants populistes.
D’abord, Monsieur Macron,
s’il y a l’émergence des forts mouvements populistes partout en Europe, c’est parce
qu’ils expriment les souhaits légitimes des peuples, souhaits ignorés et même
trahis par leurs élites actuelles.
Ensuite, Monsieur Macron,
vous avez fait allusion aux années ’30. Chiche, allons ‘y ! Le couple actuel
Macron-Merkel me rappelle le tristement
célèbre couple Daladier –Chamberlain qui a mené la politique de lâcheté devant
le nazisme. Ce qui a permis au grand Winston Churchill la phrase prémonitoire :
« Vous avez préféré de perdre l’honneur pour sauver la paix, vous avez
perdu l’honneur et vous aurez la guerre » ! A l’époque ce fut la
guerre contre le nazisme, aujourd’hui nous sommes face au nazi-islamisme.
Prenez garde, l’histoire vous jugera.
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