La spectaculaire victoire de François Fillon, spectaculaire par les
chiffres et aussi par la dynamique de ces dernières deux semaines est une
première dans les annales des élections française.
Son incontestable victoire est légitime.
D’abord son programme fut dès les débuts le plus structuré et courageux (il fut source d’inspiration pour d’autres
concurrents).
Ensuite, il s’est présenté devant les électeurs avec une constance et
une ténacité remarquables, doublés d’une légitime stature de leader national.
Le discours de Nicolas Sarkozy, bien avant les résultats définitifs fut
imprégné d’une prestance et d’une élégance notables et sa décision de soutenir
François Fillon (en dépit de leur relation assez tenues) marque une élégance et
un indéfectible souci de l’intérêt général, celui de la nation et du peuple.
Par ailleurs, les deux programmes n’avaient pas de grandes différences de fond.
Alain Juppé a payé son positionnement trop centristo- compatible, un centrisme mou incarné par le pitoyable dirigeant de l’UDI - Jean-François
Lagarde – tout en restant l’otage d’un François Bayrou qui ne sais jamais où il est
et que veut-il. En parenthèse, la faillite de l’ancien UDF est patente, avec
ces deux pygmées de la pensée politique qui prétendent l’incarner.
Mais plus important encore, Alain Juppé paye sa proximité douteuse avec
l’imam Tarek Oubrou, membre éminent de la Confrérie des Frères Musulmans dont l’idéologie,
œuvrant activement à l’islamisation du pays, est en totale contradiction avec
les valeurs de la République.
Son discours en fin de soirée fut plus que décevant ; sans tirer
aucune leçon par rapport aux votes exprimés, (tel que les autres compétiteurs) il
s’est lancé directement dans la campagne d’entre deux tours, se présentant
comme le meilleurs par l’énonce de ses mesures type inventaire à la Prévert. On
avait l’impression de réécouter la célèbre litanie « Moi, Président… »
de M. Hollande.
Enfin, le comportement de la sphère médiatique, connaissant le positionnement d’une majorité des journalistes. Conscients
et résignés à l’absence de la gauche au deuxième tour des élections
présidentielles, ils ont commencés un impitoyable tir contre François Fillon :
maintes accusations, répétées à satiété, quant à son « ultralibéralisme »
(quand on connait l’interprétation péjorative du mot libéralisme en France) à
son « thatchérisme » libellés destinés à le discréditer.
Conclusion personnelle : il faudrait une forte mobilisation des
électeurs de droite pour le deuxième tour, car si le 15 à 20 % de votes émanant
de la gauche (et même l’extrême gauche) ont conduit à l’élimination de Nicolas
Sarkozy, les mêmes seront présents au deuxième tour pour contrecarrer François
Fillon.
Tout à fait d'accord avec ton analyse
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec ton analyse
RépondreSupprimerOui...
RépondreSupprimerEn effet... aux urnes dimanche donc!
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