Depuis l’élection de
Donald Trump à la présidence des Etats Unis, tout ce qui compte de belles âmes
se lamentent à longueur de journée face à ce « cataclysme » qui
menacerait l’humanité entière : LE POPULISME.
Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon
nos cimetières seraient surpeuplés. Car
les mêmes participants à ce concert de pleureuses ne se rendent pas compte qu’ils
sont coresponsables (et pas des moindres) devant l’irruption et le développement
des mouvements populistes chez nous et partout dans notre vieille et vénérable
Europe.
Finalement quelle est la
matrice du populisme, la cause principale de son apparition et son expansion ? C’est
le fait que les mouvements populistes apportent des réponses aux aspirations légitimes
des peuples, aspirations négligées, incomprises et même méprisées par les
élites politiques, intellectuelles et économiques ; élites complètement
coupées du peuple, d’où un désamour total. Je ne nie pas, il est évident que les
réponses peuvent être positives, utiles et bénéfiques aussi bien que démagogiques
et même destructrices ; les
résultats peuvent être constatés uniquement à l’œuvre.
Je passe sur la confusion
absurde de beaucoup de commentateurs d’une
ignorance crasse (principalement des journalistes ou intellectuels autoproclamés)
assimilant
le populisme à l’extrême droite. D’une part il y a des profondes différences de fond,
idéologiques, entre les deux définitions
et d’autre part il y a des populismes de gauche radicale, dont l’exemple récent
du chavisme qui a provoqué la faillite totale de Venezuela est l’illustration aveuglante.
Comment es-ce possible
que ces personnalités et organisations qui crient au loup ne voient pas l’état
de révolte des peuples qui trouvent leur seule manière de s’exprimer dans les
urnes ? Car les raison de cette révolte silencieuse sont évidentes :
-
Le déclassement matériel des pans entiers de la population, la perte des
repères devant des mutations mondiales dont ils sont les victimes, la perte de
tout attachement aux valeurs de peuple, nation, famille, terroir que des élites
coupées de la réalité ont imposé aux citoyens.
-
La transformation de nombreuses zones du territoire national en ghettos
sous la coupe de mafias et/ou islamistes radicaux (le plus souvent les deux) qui les ont obligé de s’exiler ou, pour ceux
qui n’ont pas les moyens de le faire, de
se soumettre à la volonté des nouveaux caïds.
-
De voir que dans le cadre d’un « droit d’homisme » mal
appliqué, des quantités d’immigrants clandestins, ayant perdu lu droit de
rester sur le notre sol, sont tolérés et pris en charge par la communauté
nationale, malgré la situation économique catastrophique du pays.
-
D’être les victimes des oukazes provenant d’un ramassis de bureaucrates nationaux ou européens (la célèbre Commission
européenne) qui les matraquent avec des règles, décrets et circulaires absurdes et inutiles ou même nuisibles à la
vie des citoyens.
-
De subir, par la l’absence d’un pouvoir fort et capable de les défendre, des
insultes, vols, agressions et même des assassinats de la part des malfrats de
toute sorte.
-
Enfin de subir le diktat d’un politiquement correct importé des campus américains et qui s’est développé
chez nous jusqu’à la limite du tolérable, qui imposent de atteintes à la
liberté d’expression sous peine de poursuites judiciaires, même en absence d’un
délit constitué.
Tous les signaux d’alarme
ont été déclenchés par une petite minorité de personnalités : des
écrivains, philosophes, une infime poignée de journalistes et des rares hommes
politiques qui ont soulevés courageusement tous ces maux qui rongent la nation
et le peuple. Mais à défaut de les entendre, la réaction de nos dirigeants actuels
et des « penseurs » qui les conseillent fut de les stigmatiser, les
mettre au pilori et les traiter de réactionnaires-ennemis du progrès. Ce « progrès »
que maintenant leur saute à la figure électoralement ;
mais sont-ils capables de guérir leur cécité et leur inconscience ? That is the
question…
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