Ce n’est pas
nouveau, mais la récente « affaire » Mehdi Meklat me conforte encore
une fois (si c’était nécessaire) de l’existence perpétuelle d’une convergence
des extrêmes. Il y a eu toujours, dans l’histoire française, un fort rapprochement,
jusqu'à la fusion totale de ces deux mouvements de pensée et d’action qui furent le
fascisme purulent et son frère jumeau la gauche extrême.
Il est
peut-être nécessaire de se rappeler que le créateur du la « marque « fascisme »,
Benito Mussolini fut un des principaux leaders du Parti Socialiste Italien. En
France les pires collaborateurs avec l’Allemagne Nazi furent des anciens
gauchistes invétérés : Marcel Déat (ancien haut dirigeant de la SFIO) Jacques
Doriot (l’ex n° 2 du Parti Communiste), Laval (ancien haut dirigeant du Parti
Socialiste) et j’en passe.. Même après la guerre, le néo-islamiste tendance
salafiste et antisémite notoire (excusez le pléonasme) de nom Roger Garaudy fut
un important dirigeant du PCF.
Ce n’est pas
par hasard, que nous découvrons cette abracadabrante
affaire Meklat, fabriquée, soutenue et défendue par tout ce qu’une
certaine gauche sait faire. De quoi s’agit-il ?
Meklat, jeune
originaire de Saint Ouen (banlieue de 93) est propulsé (avec son ami Badroudine
Saïd Abdallah)
en 2008 comme collaborateur au Bondy
Blog, un média en ligne créé après les émeutes de 2005 pour donner la « parole
aux banlieues ». Il a signé
plus de 200 articles dans ce site, hébergé par la tristement célèbre feuille
gauchiste « Les Inrockuptibles ».
Célébrité
acquise dans ce milieu, Meklat est repéré par une autre icône de la gauche
caviar, Pascale Clark, qui le propulse comme chroniqueur d’une émission far
appelée « les Kids », sur les
ondes de France Inter, surnommée (par moi) « la radio qui ment, la radio
qui ment » en référence à la connue définition de « radio Paris »
pendant l’occupation.
Mehdi Mektar
devient un star préfabriqué mais célèbre dans tous les médias de gauche (bien
colorée en rouge, bien sur) ; il apparait partout, dans la une des Inrocks (en
compagnie de madame Taubira tombée en admiration béate) sur les ondes de France
Inter toujours managé par Pascale Clark,
dans le quotidien « Le Monde »,
dans le « Libération » et occasionnellement sur « Arte ». Enfin il est la
coqueluche de toute la bobologie parisianiste.
Il surgit un « petit » problème :
entre 2001 et jusqu’en 2015, le même adulé
Meklat, « s’éclate » sur Twitter avec des textes et paroles d’une
violence inouïe, abjectes, ignominieuses et vulgaires à l’encontre des blancs, des juifs, des homosexuels, des
femmes et des personnalités qui lui déplaisent. La décence m’empêche de citer
les plus ignobles je me résume à quelques unes : "Ben Laden me
manque" ; "Regrette que Ben Laden soit mort. Il aurait pu tout faire
péter" ; "Pourquoi les juifs ont le droit de prendre le métro aussi
?"
Le hic,
gros comme une maison, c’est que beaucoup de monde était au courant de l’existence
de ces tweets. Mais comme oseraient-ils dénoncer la star de la gauche bobo, le « jeune
des banlieues » etc. ?
Même plus, Arash
Derambarsh, élu "Les Républicains" de Courbevoie, choqué par
différents tweets antisémites et homophobes de Mehdi Meklat les a dénoncés et les a retweetait. Réaction typiquement fasciste :
Pierre
Siankowski, patron des Inrocks, l'a appelé et l'a menacé. Arash
Derambarsh a donc décidé de saisir la justice par le biais d’une plainte.
Il a fallu
attendre ce vendredi 17 février, après son passage sur le
plateau de La Grande Librairie sur France 5, quand une femme a donné l’alarme et a sorti des tweets en question, de nombreux internautes exhument d'anciens tweets que
Mehdi Meklat avait publié.
Le scandale
immense, des réactions fusent : l’ancien directeur de « Charlie hebdo »
Philippe Val s’écrit : «On est où là, on est en 1940? Le Monde
Magazine a fait cinq pages sur Mehdi et Badrou élogieuses ! C'est se
foutre du monde!»
Même les
Inrocks se sentent obligés : «Ces tweets sont abominables, abjects, et
certains pris comme tels sont tout simplement antisémites, racistes et
homophobes. C'est extrêmement grave et
choquant et on ne peut que condamner ces actes »
Aussi le journaliste Claude Askolovitch, grand
défenseur des banlieues, s'est lancé dans une explication embrouillée dans Slate :
«S'il s'agissait d'un identitaire, d'un militant Front national, aurais-je tant
de scrupules?
Le politologue
Laurent Bouvet : «Et si on disait, plus simplement, que certains médias
ont mis en avant ce type en détournant le regard de ses tweets uniquement parce
qu'il venait de banlieue? »
Mais, c’est terriblement
triste et inquiétant, même après cette découverte macabre, après les
explications et des excuses brouillonnes de Mehdi Meklat, on trouve encore des
voix pour le défendre. L’ineffable Pascal Clark l’excuse toujours : «A
l'antenne, Medhi Meklat ne fut que poésie, intelligence et humanité».Pire
encore elle trouve son action positive : « Son personnage odieux, fictif,
ne servait qu'à dénoncer les mêmes propos » Le ridicule ne tue pas Mme
Clark ?
Le Monde, trouve des circonstances atténuantes,
très-très alambiquées :
« Cette
duplicité en reflète une autre, celle de deux sociétés parallèles qui n’arrivent toujours pas à converger :
la société médiatique, artistique et politique, consciente des ratés de l’intégration des minorités issues
de l’immigration, désireuse d’y dénicher des profils nouveaux, brillants, de « héros
positifs »
Daniel
Schneidermann , une autre représentant de cette gauche écrit quant à lui: «Quand je vois comment
depuis trois jours la réacosphère s'énerve en jubilant… »
Je lui répondrais :
Monsieur Schneiderman, si vous et la plupart des journalistes de France Inter,
Libération, Les Inrocks, Le Monde
Diplomatique, Mediapart et consorts, vous voulez connaître où se cache la « facho sphère »
c’est tout simple : regardez-vous dans un miroir !
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