Oui, la meute
journalistique (heureusement pas tous, mais une grande majorité) continue de
tirer aux boulets rouges (et puantes) sur la personne de François Fillon.
Eux, qui devant un assassin ou un
terroriste pris sur le fait font des contorsions verbales de type « le
présumée meurtrier » dans le cas de
M. Fillon ne connaissent pas la présomption d’innocence. Et le tir ne s’arrête
pas !
Ce matin 13 février,
j’écoutais sur RMC l’émission les GG ; donnant la parole à un auditeur qui
s’est « permis » de critiquer les journalistes (impardonnable) le chroniqueur
lui retire la parole en expliquant : un filloniste qui attaque…Voyez-vous,
maintenant l’insulte à la mode, le plus gros mot est inventé, c’est «
filloniste » !
Pire, le même jour vers
15 heures un aboyeur (avec mes excuses pour les chiens, braves animaux) nous a
tenu le cracheur moitié du temps des infos avec des attaques anti-Fillon. Lui,
qui d’habitude bouffe du curé à la longueur de journée, a pris comme témoin à
charge même le curé de l’ile de la Réunion et en plus il ne finissait
pas ; une vrai jouissance verbale.
Ce soir, je jure qu’on
verra les mêmes « jouissances » sur les chaines d’information
télévisées. Rien, mais absolument rien dans ce mode n’a plus d’importance, le
principal c’est d’abattre Fillon.
Et ils sont soutenus
par des « manifestants pacifiques» qui empêchent un candidat pour l’élection présidentielle de
faire campagne ; belle exemple de démocratie ! Et ne me dites pas
qu’il s’agit de l’extrême droite ; non, ces nouveaux fascistes, directement
inspirés des chemises noires de Benito
ou des chemises brunes d’Adolf sont issus de la même mouvance que les
journalistes ci-dessus mentionnés, enchainés ou déchainés. Avec d’autres moyens
et plus de virilité, bien sur.
J’ai quand même une
petite satisfaction. Des groupes de citoyens sympas, décrits par les mêmes
journalistes comme des « victimes de notre société », des
« révoltés contre les injustices » et j’en passe, se sont pris
violemment à certains journalistes. L’arroseur arrosé. Mais cette fois-ci, ils
ne bénéficient plus de l’indulgence de la corporation, comme quand ils
agressent des gens, brulent des voitures, détruisent des écoles et attaquent
des policiers, des pompiers et des médecins. Non, tout le reste est permis,
mais de s’attaquer aux journalistes, attention ! Crime de lèse majesté.
Enfin, j’espère que la
population et particulièrement les électeurs, auront enfin une indigestion
devant cet acharnement continu et ils vont les envoyer où je pense. Comme aux
Etats Unis ! Par contre, je doute fort qu’ils auraient l’hauteur d’esprit
et l’élégance d’un journal comme New York Times, de reconnaître leur erreur.
C’est trop leur demander, hauteur d’éprit, élégance, savoir vivre, les ci-dessus
ne connaissent pas.
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