Malgré la plus agressive
attaque jamais connue dans les annales de la 5-e République contre un candidat à la
présidentielle, organisée et coordonné par une masse de journalistes et
politologues (à mon avis à l’ordre) cette affaire ne sortira pas en justice de
sitôt et en tout cas pas avant les élections. En plus, le flot de boue commence à se tarir et certains électeurs donnent de signes de fatigue et même d’écœurement.
Preuve, le socle des partisans de Fillon est stable et solide.
Devant la perspective
quasi-certaine de la présence de Marine le Pen, la question qui se pose est :
qui sera présent contre elle au 2-e tour.
La gauche est condamnée à
la disparition pour le 2-e tour, par l’impossibilité d’entente entre Hamon et
Mélenchon. Je considère que Mélenchon progressera dans les sondages, pendant
que Hamon, beaucoup moins charismatique et assez vague sur le chiffrage de son
programme reculera, malgré le faible apport amené par l’entente avec l’écolo
Jadot.
Reste Macron. D’une part,
suite à la somme des actions incroyablement maladroites (culture française inexistante,
gerbe sur la tombe de Roger Hanin, ambiguïté sur la manif pour tous et
surtout la colonisation française assimilée à un crime contre l’humanité) sa
cote commence à descendre le toboggan. A ce jour, il est à l’égalité avec
Fillon, à 20 % d’intention des votes, mais il continuera de dégringoler, d’autant
plus que son socle est très volatile (66 % des personnes favorables à Macron,
déclarent qu’ils peuvent changer d’avis).
Il y aura un élément
complémentaire : mercredi 22 février, François Bayrou doit se déclarer
candidat. Lui et Macron se situent exactement
sur la même ligne politique, donc ils se partagent le même électorat.
Grosso modo, il diminuera le score de
Macron d’env. 3 % sur les 5 % dont il est crédité dans les sondages.
Logiquement, Fillon sortira gagnant
après le premier tour en compagnie de Marine le Pen. Au 2-e tour, une majorité
des voix de Macron et de Nicolas Dupont
Aignant sont acquises pour Fillon. Mais même une partie de celles d’Hamon et une petite partie
des voix de Mélechon ferons de même, pour « barrer la route du F N ».
Expression à la mode.
Ma conclusion, c’est la
victoire de François Fillon.
Le plus difficile ce sera
l’après, mais c’est une autre histoire…
P. S. Cette conclusion est
confortée par un organisme canadien FILTERIS, spécialisé (entre autres) dans l’expertise
du buzz généré sur le Web et les médias sociaux à l’égard de
candidats, dans des contextes électoraux. Ils ont une méthode qui utilise
des algorithmes obtenant l’analyse d’un
nombre très important d’opinions d’internautes.
Méthode plus fiable par rapport aux organismes de sondage qui se contente d’un panel
d’env. 1000 personnes, ridiculement faible à l'égard aux 35 millions de votants potentiels.
Méthode qui à aussi l’avantage de pouvoir mettre à jour les chiffres avec plus
de facilité et de célérité.
Sur cette base, Filteris a
détecté, par exemple, la victoire de Fillon aux primaires de droite, à une
époque où il n’était crédité que de 10 % de voix !
Voilà les chiffres de
Filteris/EUROMEDIATIONS pour le premier tour, mis à jour le 20/02/2017 :
On remarque d’une part,
une avance beaucoup moins importante de Marine le Pen par rapport aux autres
candidats et d’autre part, une avance déjà perceptible de Fillon face à Macron.
Détail important, ils me confortent dans mon idée du dépassement final de
Mélenchon par rapport à Hamon.
dès la première phrase, aux vues des derniers rebondissements, on voit bien qu'il faut arrêter la voyance, Madame Tessier, même sous un faux nom
RépondreSupprimerRaté!
RépondreSupprimerCe n'est pas par ce qu'on raconte n'importe quoi en arborant des chiffres produits grâce à un "algorithme" magique que l'on dit finalement autre chose que de la mer.e...