Il a fait son choix, se rallier à Macron.
Croyez-vous que son verbiage creux, hyperbolique et décousu ne cache rien de plus tangible, de
concret?
Soit, mais analysons sa déclaration : « Je
demande expressément que le programme présenté par Macron comporte une loi de
moralisation de la vie publique, notamment sur la lutte contre les conflits
d'intérêt. Je refuse, comme j'ai refusé toute ma vie, que de grands intérêts
prennent la vie publique en otage. Je ne céderai rien sur la séparation de la
politique et de l'argent", a-t-il assuré. ». Si
le ridicule tuait, le pauvre Bayrou serait déjà en train de traverser le Styx !
Se rallier à l’homme qui est le pur produit marketing de la finance et de ses journalistes
obligés, c’est exactement le contraire de ce qu’il se réclame !
Une autre phrase : « "Cette
alliance peut apporter au pays [...] peut-être enfin le projet de dépassement
des clivages que j'ai porté depuis 15 ans est à portée de la main »
Lui, l’homme qui fut ministre
de droite sous Chirac, a continué par faire la petite échelle à la gauche en
2007 et 2012, il reviens de nouveau vers la droite en suppliant Alain Juppé de
l’aider d’avoir la mairie de Pau. C’est ça, une ligne politique ? C’est
comme ça qu’on « dépasse les clivages » ? Triste sire, qui
laissera le souvenir d’un pantin dans l’histoire
déjà pénible de la politique française.
La réalité est claire comme l’eau de rose ; il se prostitue pour des postes de députés sur des places
éligibles, d’abord pour lui-même et aussi pour les quelques types qui
subsistent encore dans son entourage. Allez à la soupe, camarades !
Il est évident qu’il n’avait pas trop le choix :
après 18 % aux présidentielles de 2007, il chute à 9 % en 2012 est crédité à
5-6 % en 2017, le toboggan assuré ! Valait mieux se vendre pour un poste
de député, avant l’atterrissage dans la poubelle de l’histoire.
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