dimanche 6 octobre 2013

EUROPE. MAIS QUELLE EUROPE ?


Europhile convaincu, j’ai applaudi de deux mains  à  la réconciliation franco-allemande qui a mis un terme à des siècles de guerres et à  la création de la Communauté Economique Européennes, l’Europe des 6, et au début d’uniformisation politique et socio-économique de ces pays.
Peu à peu, j’ai commencé à douter de moi-même, je croyais me tromper, ne pas réussir à comprendre ce qui se passe, ayant un esprit d’analyse et synthèse insuffisant, même plus, une opacité intellectuelle gravissime.
Et finalement, les années passant mes inquiétudes grandissant je me suis trouvé comme dans un cauchemar ; mais que  sommes- nous devenus, dans quelle m…ier  avons-nous atterri, quel genre de machin est devenu cette Europe ? Et en disant « machin » c’est bien plus grave que l’ONU, appelé ainsi par le Général. Car si l’ONU est un machin lourd, inopérant et à la limite nul, leur Europe (non, elle n’est plus la mienne !) est en plus DANGEREUSE !  Et je pèse mes mots.
Or, pour paraphraser un homme politique, j’aime trop l’Europe pour en vouloir une autre, mais tout à fait différente.
Où en sommes-nous actuellement ?
-      Dans une marmite fourre-tout, incluant des pays qui n’ont aucune, mais absolument  aucune cohérence du point de vue-économique, fiscal,  financier, de protection sociale, d’intégration de leurs propres population, et j’en passe. Le seul point commun, la géographie (et même de celle-ci nos eurocrates en feront fi, avec le projet d’intégration d’un grand pays…asiatique)
-      L’Europe est dirigée par une armée de bureaucrates, ne connaissant pas le fonctionnement particulier de chaque pays, certains d’une incompétence notoire, individus mis en place par le jeu des « arrangements » pour contenter les ambitions et les protections particulières au mépris de l’intérêt général.
-      Bureaucrates  élus par personne, mais nommés ! Résultat, soit ils  pondent des directives dérisoires (de l’ordre de l’épaisseur des semelles orthopédiques) soit ils émettent  des avis d’une importance capitale qui produisent des catastrophes incommensurables. A ce propos, quelles sanctions ont été appliqué aux eurocrates qui ont donné le feu vert à l’entrée de la Grèce dans la zone Euro ? A mon avis, tout est mis sous le tapis, personne n’est responsable, du Président de la Commission jusqu’au dernier sous-fifre du Commissaire chargé de cette tâche.
-      Il ne faut pas négliger l’irresponsabilité de cette Europe face la poussée immigrationiste, conduisant à l’arrivée sur le sol européens des populations dont l’avenir est bouché et qui seront les victimes (ou les acteurs) des trafics de tout genre et de l’extrémisme religieux, sinon du terrorisme sur notre sol.
-      Des actes et décisions importantes, qui sont des entraves graves à l’indépendance des pays sont émises. Comment es possible que Mme Reding se permet de l’hauteur de son incompétence bien connu, de menacer la France de sanctions sur la base d’une soi-disante discrimination de la population ROM ? Elle, de son luxueux bureau, n’est pas au courant que cette population ne s’’est jamais intégrée dans ses propres pays ? Elle n’a jamais entendu des réseaux de type mafieux  organisés par les chefs de clans ROM  fortement enrichis par le trafic d’objets volés, de prostitution, des vols, braquages et autres actes délinquants ? Je peux lui fournir les preuves, mais est-elle capable de les voir, sinon de comprendre ?
-      Enfin, la politique  d’ouvrir des services publics  à une concurrence brutale et généralisée entre des systèmes socio-économiques différentes ouvre la voix à des tragédies humaines et sociales.
Un petit coup d’œil sur la personnalité des grands décideurs de l’Europe nous donne une vision claire de ce qui nous attend :
M. Herman Van Rompuy, élu Président de Conseil Européen et de la zone euro ; peux de gens le connaissent et pour une raison très simple : cet homme affable, intelligent et cultivé, n’a pas de personnalité, c’est un simple figurant sur la scène politique et c’est exactement pour cette raison qu’il fut élu. Les décisions restent dans les mains de la Commission, lui ne fait que…signer.
Pire encore, Mme Catherine  Ashton, haut (sic) représentant pour les affaires étrangères de l’Union. Celle-ci, pas uniquement qu’elle soit inconnue (en ayant des incertitudes sur son prénom, j’ai eu du mal la trouver sur Google, pour dire) mais elle est d’une insignifiance totale. Et j’utilise un euphémisme, car la réalité est bien pire. A part de débiter des platitudes de niveau d’un élève de 3-e (voir http://zissus.blogspot.fr/2011/04/afrique-du-nord-preparer-lapres.html) elle n’est capable de rien, elle ne comprend rien, elle ne décide de rien, en un mot c’est une potiche ! Et même sous cet aspect, elle fait pâle figure. Quitte à faire de la figuration, mieux valait prendre une belle femme qui avait le bon sens de se taire, car Mme Ashton se permet de parler au nom de l’Union, avant que d’autres  lui fassent comprendre qu’il vaut mieux de s’abstenir.

Avec toutes les décisions et les interventions de ces soi-disants représentants des peuples européens, il ne faut pas s’étonner que la marmite tende à exploser. Pour l’instant, les signes avant-coureurs se manifestent par l’irruption des partis populistes sur les scènes nationales dotés d’un euroscepticisme compréhensible.  Les citoyens ne sont pas dupes, ils s’expriment (pour l’instant) dans les urnes. Par la suite, les risques sont bien plus graves et le « machin » continue de tourner mais jusqu’à quand ?