mercredi 22 juin 2016

RÉFLEXIONS SUR LE COLONIALISME, L’ESCLAVAGISME ET LE RACISME

Pour être clair et précis sur ma position : je condamne d’une manière ferme ces trois fléaux de l’humanité qui ont causés (et continuent de causer) des grandes tragédies.
Le seul but de ces réflexions est de mettre en évidence une réalité imposée par la dictature de l’idéologie dominante : c’est  l’européen – de facto blanc et chrétien – qui est le seul, l’unique responsable de ces abominations et personne d’autre ! Point à la ligne, c’est là dogme de nos biens pensants que nous devons, que nous avons l’obligation d’accepter sans discussion. Et je me permets de mettre en doute cette doxa dans les trois chapitres suivants.

1 SUR LE COLONIALISME

Bien sur, personne ne peut contester que  le colonialisme européen à bel et bien existé. Mais, il est apparue bien plus tard que d’autres : d’abord au 16-siècle (avec la découverte du Nouveau Monde) pour se répandre jusqu’au 19-ème, à son apogée.
Comme résultat, des accusations et des demandes incessantes de repentance de la part de certains pays.
Mais le colonialisme, par définition l’occupation des autres pays par la force et l’asservissement des populations autochtones, à toujours existé (il subsiste encore ici et là) depuis que l’histoire de l’humanité nous enseigne. Alors, pourquoi nos doctes « directeurs de conscience » autoproclamés nous obligent d’occulter cette réalité ?
Que dire du colonialisme barbare, atroce et génocidaire du  turc-ottoman dont l’actuel dictateur ERDOGAN a l’ambition de le réactualiser ou au moins de le sanctifier ? L’empire ottoman a colonisé un énorme croissant géographique, partant des pays des Balkans, du Proche et Moyen Orient jusqu’à l’Afrique du Nord. Et cette colonisation a duré pendant plusieurs siècles, jusqu’à l’écroulement de l’empire, à la fin de la première guère mondiale Cette colonisation fut accompagnée par  des massacres d’une barbarie  indescriptible, des conversions forcés des populations indigènes à l’islam, de l’étouffement brutal de toute velléité d’autonomie et surtout du premier génocide de l’histoire,  celui des arméniens. Sans compter une politique d’éradication systématique de chrétiens.  
Quels pays demandent aujourd’hui là repentance ou des réparations pour cette politique colonialiste barbare et relativement récente ? Aucune ! Où sont nos tenants de la doxa du colonialisme exclusivement européen qui eux, accusent perpétuellement la France, la Grande Bretagne et autres de pratiques colonialistes ? Aux abonnés absents.
Il faut souligner une très grande différence entre ces deux type de colonialisme : celui européen et celui ottoman :
-       °    Le premier n’avait absolument aucune tendance d’éradication des populations autochtones par rapport au deuxième qui l’a pratiqué volontairement.
-       °   Le premier à contribué au développement culturel et à l’instruction des populations ; rien de cela pour celui ottoman sinon la pratique de  l’islamisation forcée d’une partie des populations.
-        °   Les colonialistes européens ont eu un apport positif par des réalisations qui subsistent encore de nos jours : des infrastructures (écoles, hôpitaux, bâtiments publics, infrastructures routières et ferroviaires, etc.)  Le deuxième ne laissant derrière lui que des mosquées.
 Allons plus loin encore dans l’histoire des colonies et colonisateurs. L’empire romain a incorporé des territoires immenses, dont notre propre Gaulle. Sommes-nous prêts à demander des excuses aux italiens et à l’Italie pour cette période ? Rien de cela, au contraire nous sommes reconnaissants pour les réalisations de grande valeur dont certaines subsistent encore : des amphithéâtres, des arènes, des aqueducs, des ponts, etc.
Un autre exemple, saisissant : les États Unis fut une colonie anglaise jusqu’à la fin du 18-e siècle et son indépendance fut obtenue après une guerre douloureuse et coûteuse en vies humaines. Actuellement, la Grande Bretagne (Brexit ou non...) est l’allié le plus fidèle et pérenne des USA, plus que la France qui les a aidés militairement et financièrement dans la guerre d’indépendance !
L’empire perse, aussi bien que  le très court empire macédonien d’Alexandre le Grand sont d’autres exemple de même  ordre avec les mêmes exactions, mais personnes n’a l’idée de demander des comptes à l’Iran actuel et encore moins à la Macédoine.
Que dire de l’occupation et la colonisation du sud de l’Espagne pendant plus de 5 siècles  par les dynasties arabes, les Omeyyades,  Abbassides et Almoravides ? Dans ce cas c’est une partie d’Europe qui fut colonisée et pas vice versa.
Phénomène assez troublant : les récriminations incessantes émanent de certains pays de l’Afrique de Nord et particulièrement de l’Algérie sous le diktat du FLN. Mais aucun pays du Maghreb ne pense à accuser l’Arabie Saoudite d’où venaient les armées du calife qui envahirent  l’Ifriqiya (l’Afrique en arabe) et les colonisèrent (fin 7-e et 8e siècle) y compris la conversion forcée des populations berbères.


 Le pouvoir actuel de l’Algérie-FLN continue à tenir la population Kabyle (berbère) sous une férule culturelle et linguistique et refuse d’accéder aux demandes d’autonomie pour cette population non arabe. Mémoire sélective ? Bien sûr, car il « oublie » aussi de se souvenir qu’à l’époque de l’occupation française l’Algérie et le peuple algérien n’existaient guère, il n’y avait que de tribus dont certaines avaient comme activité principale ...le piratage !  
Je le répète, la colonisation, qu’elle fut pratiquée par des européens ou non, est condamnable moralement. Mais de réitérer des accusations, des demandes de réparations indues simplement pour cacher l’effroyable gâchis des politiques menées depuis l’indépendance est  condamnable. Et la réalité saute aux yeux : toutes les autres pays colonisés ne demandent qu’une collaboration fructueuse avec l’ex métropole (voir le Vietnam avec la France, les pays d’Amérique Latine avec l’Espagne et le Portugal pour  ne pas citer que ceux-ci)
Toutes ces réalités maintenues sous la silence par la chape du politiquement correct méritent d’être dites !

Pour les deux autres chapitres, dans un article à venir.