dimanche 23 janvier 2011

LA POLEMIQUE AUTOUR DE LA CELEBRATION DE CELINE

J’ai voulu regarder de plus près les raisons pro domo de cette querelle très franco-française, pour me faire une opinion et voilà c’est fait ; je vous livre ma vision, basé sur des extraits et citations irréfutables, qui me conduit malheureusement à une instruction à charge.

D’ABORD, SUR SA PERSONNALITÉ

Céline (Louis Ferdinand Destouches) est un réel mythomane, le mensonge le fabrique naturellement : « la biographie, inventez-la » confie-t-il à Roger Nimier quant à Marcel Brochard il avoue : « on fait du vrai en arrangeant, en trichant comme il faut »
Il s’invente une lignée d’un chevalier Des Touches, se déclare celto-flamand, s’affirme trépané après une blessure de guerre ; il s’invente 4 ans de médecine du travail chez Ford, il nie avoir connu et fréquenté Otto Abetz et la rue de Lille (siège de l’ambassade) ou d’être allé à Berlin en 1942.
Dissimulateur et malhonnête, il a été bigame, utilisant sa qualité de fonctionnaire au consulat français de Londres pour contracter un mariage non enregistré avec Suzanne Nebout et dont il a toujours nié la réalité ; plus tard, il aurait subtilisé un courrier de la fondation Rockefeller destiné au directeur de la revue où il travaillait afin d’obtenir un poste de conférencier itinérant pour la campagne de prophylaxie de la tuberculose.
Arriviste et sans trop de scrupules, il séduit et épouse la fille d’Athanase Follet, personnage de poids dans le domaine médical et en plus, bien riche, lui permettant de faire des études de médecine grâce à une importante dot annuelle, après quoi il délaisse totalement son épouse.
Misanthrope, il a toujours eu une aversion pour l’espèce humaine qui apparait dans plusieurs de ses œuvres, il n’aimait pas la vie et ses semblables, n’étant pas attaché à sa propre famille (il rompe même avec sa propre fille unique).
Au-delà de tout, il est d’un orgueil démesuré, un moi exacerbé, il ne supporte aucune égratignure et réagit violemment à toute critique. Rancunier et mauvais perdant, il se querelle avec un nombre important de gens qu’il a connu dans ces activités.
Enfin, d’une rare couardise, dès qu’il sens que la guerre est définitivement perdue par les Allemands, il s’enfuit d’abord à Sigmaringen, avec la fine fleur des collabos et avant la chute définitive des nazis, au Danemark où il se met à l’abri au Danemark, où il avait planqué son magot. Il reste là bas, jusqu’au moment ou son avocat, le célèbre Tixier Vignancourt réussit par un tour de passe-passe de le faire glisser dans un train d’amnisties. Tellement lâche, que lui, l’antisémite maladif, commence à faire la louange des juifs avec des phrases si dithyrambiques qu’elles donnent la nausée.

SUR SA HAINE ANTI JUIVE

Je trouve normal que des gens, même les plus intelligents, cultivés et célèbres, peuvent détester les juifs( ou une autre peuplade) et même s’exprimer sur le sujet ; certains des intellectuels français ne se sont pas abstenus : Bernanos, Léon Daudet, Morand, Maurras et d’autres.
Mais Céline va beaucoup, beaucoup plus loin : il demande pur et simple leurs éradication de l’espace national et même leur élimination physique. Pour cette raison, je ne citerai pas tous ses éructations anti-juives, je me limite uniquement aux appels aux meurtres et aux phrases qui le définissent comme pro nazi fanatique. Citations de L’école des Cadavres :
« Je me sens très ami d’Hitler, très ami de tous les allemands…qu’ils ont raison d’être racistes….nos vrais ennemis sont les juifs et les francs-maçons.
Ce sont les allemands qui ont sauvé l’Europe de la Grande Vérolerie Judéo-Bolchévique en 18 »
« Nous nous débarrasseront des juifs ou nous crèverons des juifs »
« Mort pour les Juifs, aux chiots les Loges, debout les Aryens »
Citation du Beaux Draps :
« …bouffer du juif (j’entends par juif tout homme qui compte parmi ses grand parents un SEUL juif) ça suffira pas, ça tourne en rond si on saisit pas leurs ficelles, qu’on ne les étrangle pas avec… »
Dans la déclaration arianisme pour le Conseil d’Ordre des médecins, il ajoute un commentaire propre : « m’engage à faire crever tous les juifs et enjuivés de la médecine… »
Il est tellement obnubilé par le sujet qu’il devient paranoïaque : « les anciens affairistes et les juifs sont à Vichy ! Laval est bien-sur, juif, voir son profil… »
Il trouve les milieux de la collaboration trop faibles à l’égard des juifs, dénonçant le mutisme ou la tiédeur de certains de ses confrères comme Duhamel, Giraudoux, Mauriac et même Morand !!
Il attaque dans « La Gerbe » la soi-disant inertie française vers le problème juif : « cent mille fois hurler Vive Pétain, ne valent pas un petit vire les youtres dans la pratique »
Dans « Au Pilori » il méprise les milieux antisémites, trop mous par rapport aux nazis : «contre le Juif, simplement la volonté de l’éliminer de la société française »
Il arrive à dénoncer « le sabotage systématique du racisme en France par les antisémites eux-mêmes » et déclare « volatiliser sa juiverie serait l’affaire d’une semaine pour une nation bien décidée »
Et le pompon c’est vers la fin de la guerre quand il se révolte contre la faiblesse des nazis par rapport au rythme d’élimination physique des juifs : Ernst Junker, capitaine de la Wehrmacht mais antinazi, est choqué par le reproche de Céline qui déplore que les allemands n’exterminent pas assez rapidement les juifs. Junker écrira dans ses mémoires sa stupéfaction.
Devant ces montagnes d’incitations aux crimes, comment ne pas être complètement dégouté du personnage quand après la guerre, il devient d’un obséquité dégoulinante à l’égard des juifs :
« …honnêtement, sans passion, les juifs devraient m’élever une statue pour le mal que je ne leur ai pas fait »
Au juif américain Milton Hindus appelé aux secours pour le défendre il lui écrit hypocritement « les juifs sont les pères de notre civilisation – on maudit toujours son père à un moment donné …il est temps que l’on mette un terme à l’antisémitisme par principe, par raison fondamentale » (Ce qui ne l’empêche pas de le couvrir d’injures quand Hindus lui retire son appui.)
Très élogieux sur l’Etat d’Israël, il aurait souhaité même un partage de la France : au Nord 14 M de celto-flamand1s, au Sud 26 M de Sémites !!!
Et on devrait célébrer ce triste sire…

lundi 3 janvier 2011

Cher camarade HAMON

Je lis dans la presse que le super-stalinien et porte parole du PS a prestement rappelé à l’ordre son collègue Manuel Vals sur le sujet des 35 heures de travail hebdomadaire.
Tu as raison ! Comment peut-on accepter qu’un Vals ou un autre puisse mettre en doute le sacrosaint principe édicté par la patronne de Solferino elle-même ? C’est un crime de lèse-leader et ce n’est pas tolérable. Donc,tu as exigé de Vals de « rentrer dans les rangs » Sinon...
Moi, à la place de Manuel Vals, j’aurais des inquiétudes. Et je le conseil de procéder dare-dare à une bonne autocritique (comme dans le bon temps du PC à la sauce Thorez) Car dans la perspective d’une victoire de la gauche en 2012, c’est toi, Benoit, notre Cagliostro national, qui tiendras la hache dans la main !
Il y a quand même un problème camarade Hamon : la population carcérale étant déjà en surnombre, quoi faire avec tous les ennemis de la « cause » si nombreux ?
Si, si, j’ai trouvé une solution ! Demandes à l’ami Poutine de mettre à ta disposition quelques goulags désaffectés, juste pour les quelques centaines de milliers de français couchés sur ta liste noire. Le reste c’est du coton, les russes savent bien faire…
Je cours pour prendre la carte du PS façon Hamon, on n’est jamais trop prudent...
Sorel, janvier 2011