dimanche 16 novembre 2014

LE NOUVEAU FASCISME EN FRANCE

Un nouveau fascisme, protéiforme, violent et envahissant, se manifeste de plus en plus dans notre pays. Et ce fascisme constitue le tsunami le plus dangereux depuis la fin de la 2e guerre mondiale.
Il s’agit d’un regroupement des micro partis et des groupes d’extrême gauche, des anarchistes et des écolo fascistes qui se manifestent  violemment dans toutes les occasions en essayant d’entrainer et manipuler des étudiants et élèves par des appâts idéologiques dans la droite ligne de « l’agit-prop » ( la machine de propagande stalinienne) de triste mémoire.
Nous trouvons dans ce magma hideux des forces éclectiques, très minoritaires mais d’une énorme puissance de nuisance. Ce sont les ennemis de notre société, les ennemis de la liberté, les ennemis de la pensée libre, les ennemies de la démocratie, les ennemis de l’être humain qui doit être  préformé  à leur image : l’homme nouveau  d’après le modèle de « l’homo sovieticus ».
Et je les énonce :
En tête de gondole (car leur rabatteur utilise le verbiage des camelots de hypermarché) voilà Le Front de Gauche et son gourou le stalino-castriste Jean-Luc Mélenchon, celui que j’appelais jadis le Pol Pot d’opérette. Maintenant il se dévoile de plus en plus  avec ces méthodes staliniennes de conquête du pouvoir : il est partout, dans toutes les manifs, dans tous les meetings de « protestation » dans tous les médias pour casser, pour détruire tout ce qui reste de l’autorité publique. Un évènement récent démontre ses pulsions staliniennes : il s’insurge avec son homme de main Alexis Corbière (le futur Beria du Parti de Gauche) contre un jeu vidéo « Assassin’s Ceed Unity » qui a osé décrire la terreur de la Révolution Française sous un angle déplaisant aux tenant du « réalisme socialiste ». C’est tellement grotesque, si n’était inquiétant…


Maintenant, il est sur tous les fronts : contre le barrage de Sivens, contre la ferme de 1000 vaches, conte l’aéroport des  Nantes, contre la guerre à Gaza, contre la gauche, la droite et le centre, contre le FN, contre tout et pour l’anarchie.  Il éructe, crie, la bave aux lèvres jusqu’à l’épuisement.
Si dans un pamphlet écrit en 2012 je tirais la sonnette d’alarme sur la dangerosité du personnage, je pense que tous ses agissements ultérieurs me donnent  malheureusement raison : il souhaite une dictature nette d’après le modèle de son ami Fidel Castro.
Et il entraine à sa suite les dépouilles malodorantes du PCF et son inconnu dirigeant Pierre Laurent. Voilà qui prend la succession des collaborateurs actifs des plus grands criminels de l’histoire,  coupables d’environs 80 millions de gens assassinés et des centaines de millions de détenus dans les goulags.
En appui intellectuel, des caïds de la nébuleuse cryptocommuniste, avec en tête leur propagandiste en chef, Edwy Plennel, créateur du torchon MEDIAPART :
Passons au deuxième groupuscule, celui-ci de tendance claire, trotskiste pur jus, et quand même en alliance avec leurs anciens ennemis héréditaires, les staliniens du Front de Gauche : il s’agit, bien sur du parti du rondouillard postier- pédaleur Besancenot – le NPA – qu’on croyait moribond sinon trépassé, pour le grand regret de personne. Il ressuscite, grâce aux manifs –casseurs de biens publics, commerces, policiers, gendarmes, juifs, catholiques et autres gens qui ne demandent que de vivre en paix.
J’étais, il y a peu de temps, en train de plaindre le pauvre Besancenot, obligé de vivre de son salaire de postier et de sa compagne la richissime  Stéphanie Chevrier directrice chez Flammarion et soumise à l’ISF. Très malin, sentant venir la catastrophe, il s’est retiré pour la candidature aux élections présidentielles du 2012, laissant l’inconnu Poutou aller à la casse-pipe.
Maintenant que nos dirigeants  - les petits pieds socialistes – ont laissé pourrir la situation par leur incapacité congénitale de gérer un pays, il a retrouvé la joie de vivre et se fait voir partout : avec les islamistes, les anarchistes, les écolo-gauchistes, les partisans de mariage pour tous, toujours à manifester bruyamment et violemment afin de créer les bases de la révolution prolétarienne et la dictature du « prolétariat ». Le prolétariat n’existe pratiquement plus, mais sa dictature est toujours souhaitée par les trotzkistes.
Je parle d’écolo-gauchistes ? Plutôt des ayatollahs de l’écologie ! Ils sont également là, présents en première ligne dans la liste de nouveaux fascistes. Des moustachus Bové et Mamère (ce dernier malgré sa démission du parti EELV considéré trop mou…) à l’hystérique Duflot,  ils sont vaillamment en tête des luttes « anti-système »,  en clair antirépublicains et anti démocratiques, présents dans les mêmes manifestations que les deux suscitées.  Avec une particularité par rapport aux autres, ils veulent revenir à l’âge de la pierre et l’éclairage à la bougie. Belle promesse !
Et vive l’anarchie,  le chienlit, le désordre et le mépris de la légalité républicaine. Sauf en période pré-électorale, quand ils partent à la pèche aux postes, en faisant copains-copains avec les socialistes. Bien sur, la révolution est bonne, mais un poste de dépité (faute volontaire) ou sénateur est bien meilleure. Spécialité dans la « lutte  commune » avec les dépouilles du PCF dont la représentativité réelle est du à des alliances électorale avec le PS.
Enfin, en complément aux trois groupes décrits ci-dessus, une agglomération des individus ultra-minoritaire mais d’un activisme aussi violent que les troupes SA du colonel Röhm.
Qui sont-ils ? Des black-block, décrits assez bien dans Libé,
en passant par des anarchistes de tout poil, des antifas (plutôt fas que anti)  des individus désœuvrés et fanatisés par la haine contre  l’ordre et la paix civile.
Tout ceci ne serait que du folklore si deux phénomènes ne se superposaient :
-        L’entrainement des masses de jeunes étudiants et surtout des élèves immatures et à la recherche des  aventures.
-        Et surtout, le plus dangereux et inquiétant phénomène, l’alliance (contre nature) avec les groupes islamistes ayant un grand réservoir de recrutement et animés de leur « idéal » l’imposition de la charia sur des zones de plus en plus nombreuses du pays.

Bel avenir en perspective ! 

mercredi 12 novembre 2014

NON, L’ISLAMISME N’EST PAS FASCISME

Souvent je lis ou j’entends des expressions du genre  « islamo-fascistes », « le fascisme islamique » et autres variantes tendant à assimiler l’islamisme au fascisme.
C’est faire insulte au fascisme ; car le fascisme, tout comme le communisme, (idéologies jumelles) ont été et sont encore tâchés par des meurtres, déportations, procès politiques, exactions de toute sorte ; ils on été et sont encore les ennemis de la démocratie et des valeurs humanistes. Mais ils n’ont jamais commis des génocides sur des populations entières, basés sur leur appartenance à un groupe ethnique, religieux, racial ou similaire. 
Ceci fut l’apanage innée du national-socialisme hitlérien  (cher à M. Alain Soral et à ses acolytes). Avant lui, le seul connu fut le génocide arménien par les Turques en 1915, génocide que le satrape islamiste Erdogan et son parti AKP continuent de le nier.
En conséquence, j’affirme avec force que l’idéologie islamiste se confond d’une manière éclatante et sans aucune ambiguïté avec celle de l’hitlérisme. Plusieurs esprits éclairés d’origine musulmane l’ont fait avant moi, je ne citerais que le grand et courageux écrivain algérien Boualem Sansal qui déclarait dans un interview à l’Obs : « la frontière entre l’islamisme et le nazisme est mince » :
Il a parfaitement raison : à part quelques différences mineures entre l’islamisme et le nazisme, (tellement en marge qu’elles sont insignifiantes), je trouve une seule différence de taille, la dangerosité !
Et je commencerai par souligner d’abord cette différence :
Le nazisme est apparu dans un seul pays, l’Allemagne d’après la première guerre mondiale. Son encrage au-delà fut assez fort dans les pays ou régions dont la population était d’origine germanique ou proche du germanisme: l’Autriche, les Sudètes, la Norvège. Dans d’autres pays, des groupes de fanatiques nazis se sont crées dans le but d’éradication des populations voisines appartenant à d’autres ethnies ou peuples : les oustachis croates, les adeptes du grand mufti de Jérusalem, les nazis ukrainiens. Tous les autres adeptes ou admirateurs de Hitler et son idéologie ne furent que des personnes isolés ou des minuscules groupes disséminés ici ou là. Somme toute, l’idéologie nazie fut circonscrite à une partie de l’Europe.
L’idéologie islamiste qui se manifeste depuis un quart de siècle est présente partout dans le monde : de l’ancienne marque Al’Qaïda au récent Da’esh (l’appélation en arabe de « L’Etat Islamique d’Irak et du Levant, ou E. I.), aux groupes Boko Haram au Nigéria, les Aqmi, Mujao et Ansar Dine dans l’Afrique sahélienne, jusqu’aux  Talibans afghans, Jamaat-e-Islami  au Pakistan,  Al-Shabaab en Somalie,  Jemaah Islamiyah en Indonésie, Hezbollah au Liban, Hamas en Palestine,  Abu Sayyaf aux Philippines et j’en passe. Donc il s’agit d’une idéologie universaliste qui est représentée par des mouvements disséminés sur  l’ensemble de la planète. Et si jusqu’à présents les islamistes djihadistes sont minoritaires dans la communauté musulmane, il ne faut pas se faire d’illusion, ils ont le vent en poupe, ils se propagent inexorablement, leurs faits d’armes constituent un attrait pour des millions de musulmans en rupture de ban. Et le fait que de nombreux apprentis djihadistes originaires des pays musulmans ou non-musulmans, se pressent en masse pour aller se battre et mourir en « martyrs » en Irak, Syrie et ailleurs confirme cette assertion.
Voilà la grande différence avec le nazisme et donc la plus forte dangerosité de cette nouvelle idéologie apocalyptique pour le monde entier. Car si le nazisme (qui fut difficilement  vaincu) était représenté uniquement par le IIIe Reich hitlérien et ses alliés, la hydre à mille tête est difficilement décelable, encore plus difficilement circonscrite dans une région. De plus, les armées du monde entier ne peuvent pas la vaincre, en raison de son étendue diffuse, de la corruption des armées loyalistes dans les régions contaminées et du fort support matériel apporté par des mouvements islamistes légales comme la Turquie de l’AKP, le Qatar des Frères Musulmans sans compter un important nombre de  riches personnages du monde arabo-musulman.
Analysons maintenant l’évidente, l’éclatante similitude entre l’islamisme et le nazisme :
-        1. L’idéologie nazie fut synthétisée par le Mein Kampf ; les djihadistes (comme les autres islamistes d’ailleurs) se basent par l’application intégrale de la charia, pratique moyenâgeuse et barbare, incompatible avec les temps actuels et la civilisation tout court.
-        2. La prise du pouvoir par les nazis fut précédée par des actions violentes perpétrées par les troupes S. A. composés de masses de gens souvent désœuvrés, fanatisés et prêts à tout. Le « fruit » de leurs actions : des commerces et biens publics saccagés, des locaux appartenant aux « ennemis » détruites, violences contre les forces d’ordre, des gens molestés ou même assassinés. C’est exactement ce que nous vivons actuellement, même dans nos pays occidentaux, pendant des manifestations sous de prétextes fallacieux. En très bonne compagnie, avec  tout ce que l’ultra gauche compte des fous furieux. Bis repetita des années ’30 du siècle précédant.
-        3. Dans les pays ou les peuples ont subi l’occupation nazie, les assassinats de masse furent organisés d’une manière systématique, au début par des exécutions massives avec un mode opératoire absolument identique à celui des fanatiques de la Da’esh en Irak, Syrie ou ailleurs : des camions entiers remplis des gens, tués de sang froid, fusillé un par un et jetés dans l’eau d’une rivière ensanglanté ou dans des fosses communes. Voyez-vous une différence entre ces deux images ?
     Djihad en Syrie 2014                                           Tuerie nazie en Ukraine 1941
-                     
                                              
-         4. Les enfants ne sont pas épargnés ! Les nazis les assassinaient dans les camps de la mort, les djihadistes les assassinent par des attentats  comme celui qui a eu lieu récemment dans une école au Nigéria.
-        5. La propagande nazie était d’une efficacité redoutable ; la bien connu Propaganda Staffeln de Goebels a réussi à fanatiser une génération entière, prête à mourir pour le Führer et le Reich. D’une manière semblable, la propagande djihadiste s’effectue par des imams salafistes, dans des mosquées, ou par le moyen de l’Internet  ("pauvres" nazis, ils n’avaient pas accès aux moyens modernes d’endoctrinement)
-        6. Enfin, la politique de créer des enfants soumis dès leur petit âge au lavage de cerveau fut une des politiques mises en place par les autorités nazis soit sous l’action nommée « Lebensborn » (des enfants volés à leurs familles pour la création d’une pure race arienne), soit par les formations dans les Jungsvolk et plus tard dans le Hitlerjugend. Exactement les mêmes méthodes dans les madrassas (écoles coraniques), sans compter des rapts d’enfants chrétiens convertis de force à l’islam.
-        7. Caractéristique commune aux deux idéologies, le manque d’un minimum de respect de la vie humaine, de la moindre parcelle d’humanisme : on tue, on massacre, sans discernement des femmes, des enfants, des vieillards, des malades ou infirmes sans distinction et même en se filmant avec une satisfaction non dissimulée devant leurs atrocités.  Des images similaires :

           Aujourd’hui en Syrie                                                 En 1942, en Lituanie                                                                                                                                                      

                                                                                                                              
Et pour clôturer ce troublant et inquiétant listing de similitudes, deux photos saisissantes :







         CQFD, RIEN A RAJOUTER !

vendredi 24 octobre 2014

LA TROISIEME GUERRE MONDIALE A L’HORIZON

Cette guerre deviendra apocalyptique, suicidaire et d’un niveau de destructions matérielles et des pertes humaines qui dépassera  de loin tout ce que l’imagination humaine a pu concevoir.
Il est difficile d’apprécier dans le nombre et l’étendue des zones « blanches » (dépourvu totalement des traces de vie) ce que restera de vivant après ce cataclysme.
 Ce que je pense et je le crains au dessus de tout, c’est la disparition de notre civilisation, celle que j’appelle (définition incomplète) la civilisation occidentale. Peut-être que l’appellation « indo-européenne » serait plus judicieuse.


Une courte analyse historique.

Je remarque une similitude chronologique avec les deux guerres précédentes. Les dates officielles des déclenchements de deux premières guerres mondiales ne correspondent pas aux dates que je considère réelles, prémonitoires.
La date officielle de la 1ère guerre mondiale est actée au 28 juillet 1914 (un mois après l’assassinat de l'archiduc Franz Ferdinand)  par la déclaration de guerre de l’empire austro-hongrois à la Serbie, suivie par la cascade des entrées en guerre des autres belligérants. Mais en réalité les guerres balkaniques de1912-1913 furent le véritable élément déclencheur de cette guerre, car le bourbier de l’époque dans cette zone géographique, préparait par le jeu des alliances la déflagration qui a suivi.
Pour la 2e guerre c’est le même tempo, car je considère que le vrai début de cette guerre fut l'Anschluss (l'annexion) de l'Autriche par l’Allemagne nazie en  1938 ; a ce moment, tous les acteurs majeurs étaient conscients de la dangerosité des nazis et leur propension à des conquêtes sans fin. Mais, d'une part la faiblesse des chancelleries occidentales (plutôt la couardise de leurs dirigeants) combinée avec la peur de l'autre dictature (celle de l'URSS), ont eu comme résultat un délai de 2 ans avant la date officielle, celle de 3 septembre 1939.
Mais les comparaisons s’arrêtent là ! Car ni la structure des forces antagonistes,  ni les questions territoriales, et même pas les intérêts commerciaux et du contrôle des matières premières (éléments primordiaux pour les autres guerres) n’entrent pas en compte dans l’analyse de cette dernière conflagration qui a commencé déjà.
Ma thèse est la suivante : la zone névralgique, le foyer déclencheur, est situé au Proche et Moyen Orient et la date à retenir est située au mois de juin 2014, date de la création de Da'esh (nom arabe de l'état Islamique en Irak et Levant=Syrie). C'est à ce moment, et uniquement à ce moment, que les puissances du monde libre se sont rendu compte que l’islamisme de type salafo-djihadiste est le facteur déclenchant d'une guerre universelle. Mais les choses prendront le même long chemin de tergiversations, discussions, luttes d'influences et autres négociations infructueuses car avec des barbares sans foi ni loi, aucune négociation n’est possible, il faut les combattre et les combattre avec toutes les forces et tous les moyens.
Mais la même couardise, la même insignifiance des leaders politique des pays démocratiques, la même course aux intérêts immédiats les rendent impuissants et insignifiants. Les mêmes Chamberlain et Daladier (ou pires) nous les retrouvons sous le nom d’Obama, Cameron ou Hollande.

Les forces béligérantes.

Il y a deux conflits simultanés de taille universelle qui concordent à l’imminence du déclenchement de cette tragédie meurtrière :
-         D’une part, une guerre déclarée aux «koufars » ( impies) par les barbares islamisés et dans cette catégories sont inclus bien sur les pays non musulmans mais aussi les pays musulmans  « traîtres »  qui ne suivent pas la doxa de la charia intégrale, les préceptes du prophète appliqués « stricto sensu » Ce n’est que la mise en pratique de l’ancienne idéologie des Frères Musulmans résumée par la victoire du Dar al Islam (la maison de l’islam) contre Dar al Harb (maison de la guerre) Cette guerre est bel et bien présente sur toutes les régions du monde, avec une amplitude et une gravité exceptionnelle dans le périmètre du Proche et Moyen Orient.
-        D’autre part, la résurgence, cette fois d’une manière directe et brutale, de l’ancienne rivalité entre les deux principales branches de l’islam : le sunnisme et le chiisme. Cette adversité existe depuis la mort du prophète, mais le monde chiite ayant perdu, elle s’est recroquevillé dans sa zone réduite entre l’Iran,  le Liban, Irak et une partie de la Syrie (sous l’appellation alaouite)
Depuis le renforcement politique, économique, religieux et militaire de l’Iran par sa richesse pétrolière, la prise du pouvoir par les ayatollahs et avec la possession à court terme de l’arme nucléaire le monde chiite est en effervescence : le Liban vit pratiquement sous la coupe des Hezbollahs chiites puissamment armés (les mêmes apportant une aide militaire de taille à l’armée syrienne) et l’Irak après la chute de Saddam Hussein a connu la prise du pouvoir par la majorité chiite. Ce renforcement régional de l’arc chiite a commencé par inquiéter sérieusement les pouvoirs des régimes arabo-musulmans majoritairement sunnites : Arabie Saoudite et les Emirats mais aussi la Turquie, en pleine réislamisation forcée. On remarque par ailleurs des fortes révoltes des populations chiites dans des pays dirigés par des sunnites comme Bahreïn et Yémen.

La structure de cette guerre

A la différence des guerres antérieures qui étaient constituées par des groupes d’Etats contre d’autres groupes d’Etats, nous nous trouvons actuellement avec des groupes plus ou moins nombreux mais extrêmement forts, combatifs et fanatisés, constitués à l’intérieurs des Etats affaiblis. De plus, l’étendue de ces conflits disséminés sur un nombre important de pays, rend plus difficile encore leur maîtrise et les moyens de les annihiler sont limités.
Dans cette guerre, les forces islamistes barbares bénéficient de l’appui des centaines de milliers sinon de millions de personnes à l’intérieur des pays désignés comme ennemis à abattre : les pays occidentaux, mais aussi les pays musulmans décrétés impies. Ces agents endoctrinés sont les vraies et inquiétantes cinquièmes colonnes disséminées dans les pays à détruire, des individus et groupuscules prêts à tout et surtout a mourir en « martyrs ».  Numériquement mais aussi par leur détermination, ils constituent une menace dont l’importance ne me paraît pas encore suffisamment intégrée par nos dirigeants. Les actions, pour l’instant plus ou moins individuelles en France, Allemagne, Belgique, dernièrement au Canada, E. U. et ailleurs ne sont que des faibles signes prémonitoires de ce qui nous attend. Avec le retour  des djihadistes occidentaux dans leurs pays d'origine (on compte entre 15000 et 20000 djihadistes  européens entre ceux partis et leurs supporters et recruteurs) on peut craindre une dissémination des actes terroristes non maitrisables avec l’entrainement des masses des jeunes non intégrés donc facilement manœuvrables.
Phénomène plus inquiétant, dans cette guerre qui ne porte pas encore de nom, les forces djihadistes « de l’intérieur » sont soutenues par une alliance de circonstance, mais une alliance contre nature : l’extrême gauche agissante, normalement laïque sinon laïcarde, mais qui espère par cette alliance arriver au but qu’elle n’était pas capable de réaliser toute seule, c’est à dire la destruction du système démocratique et l’avènement de la société révolutionnaire de type trotskiste ou similaire. L’avenir leur donnera tort, ils seront engloutis par les fous d’Allah avec la même cruauté et les mêmes méthodes que pour les démocrates.


Quels scénarios ?
Les djihadistes type Etat Islamique font autant peur aux pays musulmans sunnites qu’aux chiites. D’où un possible renversement des alliances.
Ce qui est certain, les Occidentaux qui souhaitaient la chute du clan allaouite en Syrie (au moins celle de Bachar al Assad) seront obligés de faire marche arrière, en le soutenant indirectement  dans sa guerre contre les islamistes, quitte à abandonner le soutien aux opposants modérés qui passeront en pertes et profits : c’est la réal-politique, comme toujours. Ce changement d’attitude aura un effet positif dans le réchauffement des relations avec la Russie, support d’Assad, ce qui est une bonne chose à mon avis.
Devant la menace actuelle, les Etats Unis et les européens allégeront fortement la pression sur l’armement nucléaire de l’Iran, en conséquence ce dernier possédera l’arme atomique en fabrication industrielle dans maximum 12 à 18 mois.Les relations avec l’Arabie Saoudite et les Emirats seront fortement distendues, phénomène qui se concrétise déjà car que les E. U. seront sous peu autosuffisants en combustibles fossiles grâce au pétrole et gaz de schiste.
Les pays sunnites commencent à opérer un changement stratégique majeur pour contenir l’avance iranienne, jusqu’à opérer un rapprochement inédit avec Israël (à l’exception probable de la Turquie et du Qatar).
Comment les iraniens utiliseront-ils l’arme nucléaire ? Directement, je ne le pense pas, (au moins pas dans un premier temps), mais par l’intermédiaire de leurs alliés fidèles, les Hezbollah. D’où une suite des conflits armés avec des moyens conventionnels et nucléaires qui se propageront comme une tâche d’huile sur toute la région. Par le truchement des alliances et des jeux d’intérêts, la conflagration s’étendra au-delà, entraînant l’ensemble des pays avec les conséquences malheureusement prévisibles.
Conclusion.
Toute personne de bon sens et d’un minimum d’humanisme souhaiterait que ce scénario ne se réalise pas.
Mais qui peut croire encore de nos jours que les haines, les fanatismes et les conflits pour l’instant relativement circonscris, n’aboutiraient in fine sur une déflagration mondiale ?






lundi 29 septembre 2014

LETTRE A UN TRES BON AMI

Mon cher ami,
Tu connais mes sentiments te concernant, tu ne sais pas probablement pas la nature et l’amplitude de mon admiration pour toi, pour ton humanisme, ton ouverture d’esprit, pour ton abnégation envers tes proches, tes patients, je suppose aussi pour tes amis. Et pour d’autres qualités, je ne les énumère pas içi.
Tu ne sais probablement pas que tes remarques, tes mots et tes prises de position dans des domaines diverses  comptent pour moi et je les analyse en profondeur.
Il y a quelques temps, c’est la dernière fois que nous nous sommes vus, c’était dans un rassemblement d’amis, nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour se parler en tête à tête.
J’ai retenu quelques remarques, j’ose dire des petites ou moins petites reproches qui, venant de toi, prenaient une importance particulière ; je souhaitais y répondre, ceci m’a demandé un peu de temps, pris dans l’engrenage de la vie quotidienne qui nous phagocyte quelques fois plus que de coutume.
Je me rappelle que tu m’as reproché, avec ta douceur et ta gentillesse habituelle une radicalisation dans mes écrits sur mon blog que tu as consulté quelques fois.  Oui, je te donne raison, je me suis radicalisé. Mais comment être serein, détaché, avec de la paix dans l’âme, se croyant vivre dans une sorte « d’Arcadia Felice » quand toute une partie de l’univers se radicalise bien plus fort, bien plus bestial et sanguinaire qu’on n’aurait jamais pensé se produire. Comment se retirer dans sa bulle (plus difficile pour moi,  mon tempérament est de loin plus bouillonnant que le tien) quand partout dans le monde, à l’extérieur de notre pays aussi bien que chez nous et dans le plus proche voisinage, la « radicalisation » (pour reprendre ton expression) prend des dimensions de plus en plus agressives, violentes, sans aucune retenue, sans limites humainement acceptables ? Et ceci se remarque même dans des banals aspects de la vie quotidienne, jusqu’aux rassemblements haineux sans compter les exactions, crimes et horreurs incessantes dans diverses et multiples lieux et occasions dans le monde. Je n’ai pas besoin d’entrer dans les détails, tu me comprend.
Tu m’as dis aussi que je risque de heurter certaines sensibilités par mes écrits. Je ne comprends pas qui peut être heurté par des écrits qui, bien que polémiques, ne sont pas destinés aucunement aux gens de bien (et de probité, comme disent certains) mais au contraire, ils sont là faire le distinguo net et précis entre tous ceux qui veulent le bien des proches, des autres moins proches et à la limite de toute l’humanité  et les gens, groupes ou groupuscules que je  condamne.
Enfin, tu m’as redis ce que j’écoute de partout : dans les temps présents, quand des forces avec des buts disons…maléfiques (ce ne sont pas tes mots, je les traduis comme çà)  apparaissent et se développent, je ne dois pas hurler avec les loups. Mais, mon bien cher ami, comment expliquer que ces forces ont un si grand succès, ont une audience si forte dans les populations partout dans le monde ? Qui les alimentent et les renforcent ? Eh bien ce sont exactement ceux que je dénonce ! 
Et qui, par inadvertance, par un angélisme mal compris bien que de toute bonne foi ont encouragés leur essor depuis trop longtemps ? C’est difficile à dire, ce sont des gens comme toi et moi et bien d’autres. Il faut se dessiller les yeux, nous avons une grande responsabilité, collectivement, dans cet environnement et nous tous, particulièrement toi et moi, nous allons payer un lourd et douloureux tribut pour nos erreurs et ceux des gens comme nous.
Voilà ce que je souhaitais te dire, en toute sincérité et avec toute mon amitié qui t’est acquise.

Sorel

mercredi 13 août 2014

CHRETIENS D’ORIENT : EXTINCTION PROGRAMMEE

Enfin on parle ! Plutôt, on commence à parler dans les médias, même sur la télévision publique (France 2, par exemple) qui d’habitude se penche à satiété sur tous les malheurs des populations non chrétiennes. Car c’est une activité de nos « élites » intellectuelles et surtout journalistiques, activité connue, archiconnue, un matraquage des esprits : tout ce qui est chrétien est à prendre avec des pincettes,  même avec répulsion ;  car il faut expier les graves fautes des croisades, les guerres de religions, le colonialisme, l’esclavage.
Esclavage, oui, mais suivant la doxa taubiriste condamnons uniquement l’esclavage transatlantique (par des blancs chrétiens, quelle horreur !) en omettant le fait que plus de 65 % des esclaves soit l’œuvre des arabo-ottomans et une partie des africains eux-mêmes.
C’est comme cela qu’on fabrique, plutôt on falsifie l’histoire,  avec le concours d’une grande partie des enseignants, journalistes, politiques et autres bonnes âmes (vous les connaissez, cœur à gauche, portefeuille à droite)
Revenant aux chrétiens d’Orient, cet Orient qui est le berceau historique du christianisme et qui a mieux conservé dans les rites et pratiques, l’essence originelle de l’enseignement chrétien. Or, j’accuse la majorité des leaders politiques, intellectuels, des responsables religieux, des faiseurs d’opinion de favoriser l’extinction de ces populations, leur anéantissement par des massacres, génocide,  conversions forcées, viols et, dans le meilleur des cas, contraintes à l’exil. Par couardise, ignorance ou calcul électoraliste.
Car, depuis un siècle, ce XX-e siècle dont les crimes abjects du nazisme et du communisme ont occulté cet autre crime contre l’humanité qui constitue la disparition forcée des populations chrétiennes du Proche et Moyen Orient. Action qui continue et se développe sous nos yeux au siècle actuel.
J’ai dis crime contre l’humanité ? Mais comment appeler autrement  ce travail continue d’extinction des peuples, seulement à cause de leur religion ?
Maintenant, trop c’est trop et les voix commencent à se faire entendre ; des voix et timidement, trop timidement et en tout cas assez tard, des actions : intervention aérienne des USA, aides humanitaires et c’est tout. Mais uniquement en Irak (coté kurde). Insuffisant, notoirement insuffisant !
Alors, j’ai envie de crier de toutes mes forces : que faites-vous d’utile MM. les gouvernants des pays démocratiques, que faites vous les bonnes âmes prêtes à défendre la veuve et l’orphelin là où ca vous arrange, où sont les grands manifs avec banderoles, slogans et cris (sans violence, bien sur). Et surtout, où sont les leaders musulmans dans le monde et dans nos pays occidentaux pour se révolter et condamner toutes ces atrocités ? Aux abonnés absents. Ne me dites pas que enfin, quelques voix ici ou là, condamnent des bouts de lèvres et seulement aujourd’hui et uniquement les exactions du « calife autoproclamé al Baghdadi » en Irak. Rien d’autre à signaler ?
Certains journalistes commencent à dessiller leurs yeux. Je me permets de citer un seul exemple, celui d’un journaliste courageux et honnête et qui sait mettre les points sur les « i » ; il s’agit de Jean-Claude Souléry qui écrit dans « La Dépêche » du 9 août 2014 sous le titre « La Passion des Chrétiens » :
« Les chrétiens d'Orient seront-ils à la longue chassés d'une terre qui est doublement la leur : celle qu'ils habitent depuis toujours, celle de leurs églises et de leurs cimetières ; celle surtout où, du plus profond de l'Histoire, ont poussé les racines de leur culture et de leur foi ! C'est ici, sur ces terres d'Orient supposées saintes, qu'est née, bien avant le prophète Mahomet et dans la filiation du judaïsme, la deuxième religion monothéiste… C'est une guerre de religion qui est clairement déclarée par les combattants de l'État islamique, un impitoyable «jihad» qui nous ramène aux temps lointains de l'islam de guerre, lorsqu'il s'agissait, dès le VIIe siècle, de conquérir des territoires toujours plus étendus et de convertir les peuples qui y vivaient»
 Fin de citation.
Mais l’élimination des chrétiens a commencé depuis longtemps, sous la chape d’un silence coupable et condamnable.
Suivant des estimations au début du XXe siècle, les chrétiens représentaient  entre 12 et 15% de la population dans les pays arabes du Proche-Orient. Au début du XXIe siècle, ils ne représenteraient plus que 4 à 5% de la population.
 Ceci d’après les chiffres connus en 2010 ! Mais dans le rythme et l’ampleur des persécutions récentes, le chiffre doit être revu à la baisse.
Voilà le tableau noir, sinistre et douloureux de ce qu’est la situation de ces populations dont nous n’avons rien voulu voir, rien entendre, surtout ne pas parler, encore moins de les aider. Et je pense qu’ici, la culpabilité est collective, nous avons été (presque) tous soumis, aveuglés, apeurés par la dictature d’une idéologie de l’extrême gauche et de la gauche « bien pensante »
NOUS SOMMES COMPLICES DE CE CRIME !


lundi 4 août 2014

POURQUOI LES PAYS ARABES N’AIDENT PAS LE HAMAS A GAZA

Il serait normal et rationnel que les pays arabes-frères du peuple gazaoui -interviennent militairement pour attaquer Israël dans la guerre actuelle ; ceci aurait eu comme effet sinon une sérieuse  défaite militaire de ce dernier, au moins une cessation des hostilités avec sauvetage du régime  en place à Gaza, celui de Hamas.
Mais rien, absolument rien ! Aucun pays arabe ne s’est manifesté autrement que par voie de déclarations ou une symbolique aide humanitaire. Même plus, une majorité des pays arabes  voient d’un œil favorable l’action d’Israël et l’approuvent tacitement  en espérant la liquidation ou au moins l’affaiblissement de longue durée du Hamas.
L’explication est très simple : Hamas est une formation affiliée aux Frères Musulmans (en arabe  « jamiat al-Ikhwan al-muslimin ») ; ce mouvement islamique fut  créée en 1928 en Egypte par Hassan al-Bana, (accessoirement grand-père de Tarik Ramadan prédicateur fervent de leur idéologie en Europe) avec  comme objectif une renaissance islamique, la lutte contre l’influence occidentale laïque et la création des Etats véritablement islamiques basés sur la charia partout dans le monde.
 http://poldev.revues.org/1322#tocto2n1
 Or, la majorité des pays arabes ont peur  de cette idéologie qui a proliféré dans tout le Moyen Orient et en Afrique et qui les menace directement ou indirectement. Les raisons de cette adversité des régimes arabe à l’égard des Frères et donc du Hamas sont de deux natures :
La première : dans la guerre ouverte entre les chiites et le sunnites, le Hamas étant soutenu financièrement, politiquement et militairement par l’Iran chiite via la Syrie et le Hezbollah libanais, devenait un ennemi à abattre. Depuis l’appui de Hamas à la rébellion djihadiste-sunnite  en Syrie, cette raison n’est plus d’actualité.
La deuxième est plus importante ; dans l’idéologie des Frères, le monde est divisé en trois catégories de pays :
       Le Dar al Islam (la maison de l’Islam) est constituée des pays dirigés par des musulmans et gouvernés par les lois islamiques, la charia ; nécessairement, le Dar al Islam doit être en progression continue jusqu’à la conquête finale du monde par l’oumma.
       Le Dar al Harb (maison de la guerre) constitué par des pays non musulmans donc dirigés par des infidèles, des mécréants (kufr en arabe.) Aucune coexistence pacifique n’est possible à long terme et le fait que les islamistes acceptent leur présence c’est soit parce qu’ils sont trop faibles pour les conquérir, soit que ces pays acceptent de se rallier au troisième groupe :
       Le Dar al Sulh, appelé aussi Dar al Ahd (maison du traité, de la trêve.) Ce sont des pays n’étant pas sous la loi islamique mais qui se mettent sous la domination musulmane par traité, appelés aussi pays tributaires ou pays marionnettes. (Traduction propre…) De ce fait, des pays comme Israël, le Liban et aussi  l’Espagne (appelée Dar al Andalou) doivent obligatoirement revenir dans le giron du Dar al Islam. Les autres pays plus tard, en fonction des rapports des forces.
Comme on peut  constater plus loin, nous pouvons inclure la grande majorité des régimes arabes dans la deuxième catégorie, donc condamnés directement en cas de victoire de Frères, d’où une lutte acerbes contre eux. Et ceci suite au changement idéologique de la confrérie depuis les années 1960, quand Sayyid Qotb, disciple d’Hassan al-Banna, estima que les Etats du monde arabe issus de la colonisation ne sont pas des vrais états islamiques et prôna l’utilisation de la violence pour les instaurer.
Quelques exemples récents :
L'Egypte qui depuis 2013 et la destitution de l’ex Président Morsi, l’a déclaré « organisation terroriste », a abattu plus d’un millier de  militants et arrêté  plusieurs milliers dont plus de 500 ont été condamné à mort.
L’Arabie Saoudite est entrée en guerre ouverte contre la confrérie ; le 7 mars elle l’a déclaré organisation terroriste au même titre qu’al Qaïda et le front al Nosra, associé à une batterie répressive contre leurs éléments connu dans le royaume.
La même chose de la part des Emirats (E.A.U.) qui ont arrêté et condamne 30 activistes.
Pour la Syrie, il est bien connu que la lutte contre le régime d’El Assad est composée majoritairement des fidèles des Frères.(à l’exception de E. I. et Al Nosra)
Les seules régimes arabes appuyant la Confrérie sont le Soudan et surtout le Qatar (il y a aussi la Turquie, mais je ne le cite pas, n’étant pas un pays arabe). Les tensions furent très fortes entre les autres pays arabes et la Qatar sur ce sujet ; le 5 mars 2014, Bahreïn, l’Arabie Saoudite et les Emirats ont retiré leurs ambassadeurs à Doha, action sans précédent. La pression fut si forte, que le Qatar a été obligé d’accepter le « transfert » des dirigeants des F. M. réfugiés chez eux vers l’Afrique du Sud et la Suisse. Le cas du célèbre téléprédicateur Youssef Qaradaoui est symptomatique ;  chef spirituel des Frères, déchu de la citoyenneté égyptienne, ce grand imprécateur de l’Occident, des juifs et des régimes arabes,  devra quitter Doha, d’abord pour le Soudan et après, probablement vers l’Algérie.
L’Autorité Palestinienne a été aussi la victime des Frères (Hamas) qui ont délogé en 2006 ses militants (le Fatah) au prix de 600 tués ; il est vrai que le Fatah a pris la revanche en Cisjordanie tuant quelques dizaines de militants Hamas. Petite zizanie inter palestinienne, rien de grave.
NB  En marge de l’article, mais non hors sujet, regardons ce qui se passe dans notre pays. La plus importante organisation musulmane, l’UOIF est l’émanation française officielle des Frères Musulmans. A la grande sauterie du Bourget organisé annuellement par l’UIOF, (150000 participants en 2014, ça promet !) l’invité d’honneur était le sus-cité Al Qaradaoui, jusqu’à son interdiction par les autorités françaises (en 2012 ?)
Ce qui n’empêche Mme Aubry de soutenir le responsable du Nord, M. Omar Lasfar, ni M. Alain Jupée de faire la même chose avec l’imam Tarek Obrou à Bordeaux. (Le distinguant même avec la Légion d’Honneur)  Je ne peux pas croire que ces deux responsables politiques français soient ignorants de l’idéologie des Frères. Mais qu’importe l’avenir du pays et du peuple, ce qui compte c’est de capter leurs voix aux élections futures.

PS Je découvre un article écrit par le correspondant de CNN Ali Younes qui va encore plus loin dans cette analyse, parlant d'une alliance entre Egypte, Arabie Saoudite, Jordanie et les Emirats avec Israël contre les palestiniens de Hamas . 
http://edition.cnn.com/2014/07/31/world/meast/israel-gaza-region/

 s

mardi 29 juillet 2014

NAZISME, COMMUNISME, ISLAMISME

Trois idéologies de combat :
L’une pour la guerre des races, l’autre la lutte des classes, la troisième la guerre pour la domination universelle de la charia.
La même philosophie suprémaciste : création de l’homme nouveau, l’homme supérieur ! L’aryen dominant pour l’une, l’homo sovieticus pour l’autre, le parfait homo islamicus pour la troisième. Tous les autres sont à rejeter ; soit exterminés, soit déportés, soit réduits à l'esclavage (les races inférieures, les dhimmis)
Les mêmes moyens : d’un coté le lavage des cerveaux, de l’autre coté arrestations, déportations, massacres, tueries de masse, jusqu’aux génocides.
Aucun respect de la vie humaine pour les trois.
La même conséquence : destructions irréparables de civilisations entières.

Oui, il y a des nuances, mais qui peut me démontrer des différences de fond ?

lundi 21 juillet 2014

Manifestations pro-palestiniennes ? Que dalle !

Une majorité des journalistes et des intervenants  sur des médias diverses, parlent d’une importation d’une guerre étrangère ou de bagarres inter religieuses. Quelle cécité…
Ces derniers jours manifestations à propos de la guerre à Gaza ; en 2005 suite à la mort de deux jeunes dans un transformateur ; à Villers le Bel et ailleurs, suite à une intervention des forces de l’ordre ;  plusieurs fois, à l’occasion  des matches joués par des pays étrangers, etc. etc.
Et toujours, le même scénario : attaques en règle contre les forces de l’ordre, incendies de voitures et des poubelles, destruction du mobilier urbain, saccage des magasins, vols et violences. Le même genre d’auteurs et les mêmes moyens « d’expression  pacifique », bien sur.
La réalité est toute simple ; majoritairement des  jeunes, totalement non intégrés, dé- culturalisés et sans repères, facilement manipulables. Manipulables par qui ? Par des soi-disant religieux radicaux (voir des djihadistes) ou par des groupuscules anarchistes qui veulent découdre avec la République et qui n’ont pas trouvé d’autres moyens pour assouvir leur haine de la démocratie, de la laïcité, de l’ordre républicain. Si vous pensez à la NPA, le FdG,  le PIR (Parti des indigènes de la République, dont la porte-parole, Mme Bouteldja accusait les « sous-chiens » c.à.d. les Français de souche de tous les maux)  et à d'autres de même acabit, ce n’est surement pas une erreur.

Regardez attentivement les participants, on a l’impression  de les reconnaître : des sœurs et des frères des « nique la France » des admirateurs des rappeurs « le groupe 113 »  (je baise votre nation) , « snipers » (Frère je lance un appel, on est là pour tous niquer) « Ministère Amer » (j'aimerais voir brûler Panam au napalm) et des admirateurs de M’Bala M’Bala et consorts.
Ça donne comme une impression de déjà vu : les voilées en première ligne, les hommes derrière, on croit voir les mêmes (ou leurs frères et sœurs) qui sifflaient la Marseillaise, qui défilaient avec des drapeaux étrangers en remplaçant les drapeaux français à divers occasions « festives ».
Et la faiblesse sinon la couardise des pouvoirs publique leur donnent l’envie de continuer, de faire plus dans le même sens ; quand la guerre civile éclatera il ne faudra pas s'étonner…

Sorel


PS 1 Avec des excuses pour mon retardement ; j’apprends que certains  manifestants  criaient déjà « c’est la guerre » 
     2 Si les braves types qui manifestaient courageusement sur les pavés de nos villes, dans notre (trop) tolérant pays avaient eu à cœur de défendre la population de Gaza, pourquoi ne sont-ils pas allés se battre sur place ? C'est plus halal de combattre l'allaouite Assad que les mécréants israéliens ?

Des Verts, pas très murs !

Un militant du parti EELV, de nom  Pierre Minnaert, pas très connu au bataillon, a publié un tweet expliquant gentiment que les apprentis djihadistes qui se ruaient l'autre jour vers les synagogues avec les cris "mort aux juifs" avaient raison de le faire. Manque de chance pour lui et ses sympathiques protégés, la police les a dissuadés de mettre en pratique le rituel (probablement halal) de mis à mort des cruels "ambassadeurs" (dixit le nommé Minnaert) qui priaient dans ces locaux.
Il parait que cette attitude n'est pas vert-écologiste, d’après certains responsables du dit parti qui ont désapprouvés l'enthousiasme de leur militant ; alors, on peut se demander de quel (bois) vert se chauffe le sieur Minnaert ? Ce serait le vert djihadiste ?
Mais non, il ressemble plutôt au vert de gris dont ce gentil militant doit regretter qu'il ne soit plus très à la mode. Quoique !
Une comparaison me taraude ; un tribunal a condamné une dame à 6 mois fermes pour avoir comparé Mme Taubira à un singe. Pour M. Minnaert qui souhaite (sinon encourage) la mise à mort des fidèles dans un lieu de culte, pas de plainte, pas de procès, motus et bouche cousu !
Circulez citoyens, y’a rien à voir.
Un autre Vert, du même parti et pacifiste aussi, M. Jacques Boutault (maire du 2-e arrondissement de Paris, s’il vous plait !) aurait  participé aussi, à la manif du 19 juillet avec les conséquences qu’on connait : caillassage des forces d’ordre, incendies des poubelles, casses des magasins et mobilier urbain et j’en passe. Et, si sa participation est avérée, en pleine illégalité (manif interdite par la PP) et contraire au mot d’ordre de son parti. Mais, il faut le comprendre : maire de Barbés, la Goutte d’Or et d’autres quartiers bien « franchouillards » c’est un bon investissement électoral !

Comme disait le slogan publicitaire : un vert, ça va ; plusieurs…bonjour les dégâts.

mardi 8 juillet 2014

LE TERRORISME ET L’HISTOIRE

Il y a quelques jours, le 28 juin, l’Europe entière se rappelait de ce qui s’est passé un siècle avant : l’assassinat du duc François Ferdinand, héritier du trône de l’Empire Austro-hongrois, tué à Sarajevo par un nationaliste serbe, Gavrilo Princip.
Et c’est normal de se souvenir, car cet apparemment « fait divers » fut l’élément déclencheur de la première guerre mondiale, avec la cohorte de boucheries et désastres qui l’ont accompagné.
Oui, Gavrilo Princip fut un terroriste, tout comme en 1898 l’anarchiste italien tua l’impératrice d’Autriche, Élisabeth de Wittelsbach (Sissi), comme aussi un nationaliste bulgare assassina en 1934 le roi de Serbie Alexandre 1-er. La liste est bien longue, j’ajouterais bien sur les résistants français, serbes et russes pendant la deuxième guerre mondiale qui perprétairent des actes terroristes.
Mais, (et c’est ce qui me conduit à écrire ce texte) quel fut mon étonnement à la lecture d’une phrase de l’historienne canadienne Margareth Mac Millan comparant les assassins de l’archiduc avec les groupes extrémistes islamiques du genre Al-Qaïda ! Affirmation pas uniquement contestable, mais dont le caractère inique et inconcevable est facile à démontrer.
Comme j’écrivais plus haut, des actions terroristes conduisant à des meurtres ont existé de tous les temps et partout dans le monde. On peut condamner comme on peut les approuver, c’est selon les opinions individuelles. Mais, pratiquement tous, je répète TOUS avaient comme cible les représentants des autorités ennemies (généralement des puissances occupantes ou considérée comme tel) et leurs collaborateurs. Donc des cibles déterminées, soigneusement choisies.
Quelle comparaison avec les tueries aveugles des barbares islamistes  d’aujourd’hui comme d’autres fois, qui massacrent aveuglement des millions (chiffres en appuis plus bas) des êtres innocents, des civils, des femmes, enfants, vieillards souvent totalement étrangers à leurs « ennemis » proclamés. Qui sont de plus, pour la majorité, des musulmans ! Rappelons-nous uniquement quelques exemples de ces 30 dernières années :
-        150000 à 200000 tués en Algérie dans les années ’90 (la majorité des civils, villageois et même femmes enceintes)
-        Les massacres aveugles dans le Darfour soudanais (env.300000 tués) perpétrés par les milices arabes des Janjawids contre d’autres musulmans.
-        190000 personnes décimés en Irak dont 170000 civils, dans la guerre des djihadistes sunnites contre les chiites. Chiffres provisoire, car les massacres continuent quotidiennement avec la déroute de l’armée irakienne devant les troupes de EIIL (actuellement Etat Islamique) qui rêve la  création d’un califat en Irak et Syrie.
-        Env. 150000 morts en Syrie en trois ans de guerre opposant des milices sunnites (affiliations diverses) aux troupes du régime Assad, la barbarie étant à peu près équivalente des deux cotés. Et ca continue de plus belle, sans savoir quand et comment s’arrêtera !
-        Entre 230000 et 300000 morts en Afghanistan dont moitiés de civils ces derniers massacrés par des talibans plus ou moins affiliés à al-Qaïda
-        Environs 50000 morts dont 20000 civils tués dans des attentats terroristes dans le Nord Ouest du Pakistan (le Waziristân).
-        Les chiffres sont imprécises quant au nombre de tué dans la guerre du groupe islamiste Jammu et Cashmere contre les hindous dans la région indienne du Cashmire.
-        Si la plupart des 320000 morts en Somalie sont dus à la famine, il est nécessaire de souligner qu’une partie non négligeable est à mettre sur le compte des  militants islamistes des Chebaabs, connus pour leur cruauté.
-        Au Nigeria, si le nombre de tué n’affleure pas encore les chiffres cités ci-dessus, les exactions inhumaines comme le rapt et la vente de centaines de jeunes filles, des attentats aveugles contre des églises, gares, hôtels et d’autres lieux publics, sont imputable à la mouvance BOKO HARAM, ou « groupe sunnite pour la prédication et djihad ».

-        D’autres groupes ou groupuscules agissent dans toute la région de l’Afrique subsaharienne : l’AQMI (Al Qaïda dans le Maghreb Islamique) étant le plus important, mais aussi Ansar Dine ou Mujao qui opèrent en Mali, Mauritanie, Libye, avec les mêmes méthodes sanguinaires.
Les exemples cités plus hauts, de loin non exhaustives, concerne le monde arabo-musulman et dont la presque totalité des victimes sont des musulmans. Ceci ne doit pas nous faire oublier des attentats terroristes commis par des djihadistes dans le reste du monde :  les attentats de Bali (202 morts, le 12 octobre 2002), contre un ferry aux Philippines (186 morts, le 27 février 2004), de Madrid (191 morts, le 11 mars 2004), de Beslan dans un école de Russie (344 morts, du 1-er au 3 septembre 2004), de Londres (56 morts, le 7 juillet 2005), contre les trains de Bombay (209 morts, le 11 juillet 2006), contre les hôtels de Bombay (175 morts, du 26 au 29 novembre 2008), contre le métro de Moscou (40 morts, le 29 mars 2010), contre les églises du Nigéria (86 morts, le 24 décembre 2010), contre l’aéroport de Moscou (37 morts, le 24 janvier 2011).
En 2011, le journaliste Maxime Lepante avait fait le compte exact des attentats terroristes aveugles commis au nom de l’islam par des fanatiques djihadistes ces 30 dernières années : 17497 ! Combien depuis ?
En parenthèse, l’appellation « kamikazes » attribué à tort aux décérébrés qui se font sauter avec des ceintures de dynamite ou dans des voitures piégées est totalement inappropriée : elle était destinée aux aviateurs japonais qui se sacrifiaient pour détruire des bâtiments de guerre ennemies, pendant que les crétins fanatisés par des chefs djihadistes espèrent mourir en martyrs pour bénéficier des 72 vierges dans leur paradis.
Il y a une constante vraiment terrifiante dans ce monde de fanatiques : pour eux, la vie humaine n’a aucune valeur, mais absolument aucune. Et comme le nombre de ces organisations est de plus en plus grand, que leur répartition est sur tous les continents, qu’ils recrutent dans tous les pays (à voir le nombre d’apprentis djihadistes européens) le danger est mortel pour l’ensemble du monde et particulièrement du monde démocratique dont la faiblesse est inhérente au fonctionnement de ses institutions.  Le danger ultime, l’épée de Damoclès, c’est principalement pour notre civilisation qui est en train de disparaître peu à peu, tout comme la civilisation romaine sombra sous les coups de butoir des barbares de l’époque.
Il n’est peut-être pas encore trop tard pour agir (oui, je reconnais, je suis un optimiste aveugle) ; mais pour le faire, il faut des personnalités de haute valeur et de grand courage à la tête des Etats démocratiques. En scrutant ceux qui sont en place actuellement, la conclusion va de soi : aucune chance de salut, nous pouvons jouer déjà la marche funèbre, si on a encore le temps.