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mardi 1 mars 2022

LA RUSSIE DE POUTINE ET LA RUSSIE ETERNELLE

 

Je lisais l’éditorial de l’Est Républicain du jour, (au passage dit, la seule rubrique intéressante de ce quotidien régional). L’auteur faisait un constat réaliste de la situation actuelle et misait sur une chute de l’intérieur, comme la chute de l’URSS.

Je ne peux pas croire à une révolution provoquée par le peuple russe. Il faut savoir que la Russie, dans toute son histoire, n’a pratiquement jamais connu une situation semblable à une démocratie stable, n’en déplaise à M. Zemmour qui soutenait il y a peu que le régime de Poutine est une démocratie, car il a été élu et réélu par les urnes. (Il « oublie » que Hitler fut élu aussi par les urnes…)

Les seules deux épisodes d’une ébauche démocratique furent celle entre février 1917 et octobre 2017, dont une minorité bolchévique, profitant du chaos ambiant à réussi de prendre le pouvoir par un putsch victorieux et remplacer la dictature tsariste par la dictature communiste.

Le deuxième fut créé par l’essais infructueux de Gorbatchev de réformer l’URSS, conduisant à son éclatement et suivi d’un autre chaos dont Poutine a profité pour instaurer peu à peu sa dictature.

Ma conclusion, c’est que le peuple russe a une résilience particulière et une accoutumance aux dictatures. Et c’est pour cette raison que Poutine est toujours plébiscité par une grande majorité de Russes.

La seule espérance de sortir d’une situation qui peut dégénérer dangereusement, c’est que devant sa paranoïa relevant limite à une sorte de folie, une révolution « de palais » puisse intervenir de la part de l’appareil politique poutinien et des dirigeants militaires qui mettrons Poutine hors-jeux. Ceci s’est vu en maintes fois dont je cite la destitution de Khrouchtchev en 1964 et la déposition de Mussolini en 1943 par leurs propres entourages.

Vu la tête du ministre de la défense devant la demande d’activation du dispositif nucléaire russe, cette hippothèse n’est pas complètement absurde.

dimanche 4 novembre 2018

L’HISTOIRE, UN ETERNEL RECOMMENCEMENT


Un de ces soirs j’ai regardé sur ARTE, un film basé sur la vie de Jan Masaryk, un grand homme politique tchécoslovaque dont cette année on a célèbre les 70 ans après sa disparition (assassinat masqué en suicide)
Le film est médiocre, mais les événements décrits (ou occultés) dans le film m’ont fait penser aux événements actuels dans notre Europe, soit une triste répétition de l’histoire.
Pour ceux qui ne connaissent pas le sujet, je le résume : La Tchécoslovaquie (actuellement séparée en deux Etats, La République Tchèque et la Slovaquie) fut un état crée en 1918 après la chute de l’empire Austro Hongrois. Le premier Président, héros de la libération et de la création du nouvel état, un grand démocrate, se nommait Thomas Masaryk qui a impulsé à son fils Jan Masaryk la passion pour la démocratie et l’amour indéfectible pour son pays. Jan Masaryk se lance dans la politique et devient ambassadeur en Grande Bretagne, parmi d’autres fonctions.
Mais l’arrivé d’Hitler au pouvoir en Allemagne, a changé le destin de ce petit et courageux pays. Prétextant l’existence d’une minorité germanophone (les Sudètes) il demande aux grandes puissances  européennes qui étaient à l’époque la Grande Bretagne et la France l’autonomie de cette région. La lâcheté et l’ignominie des dirigeants de ceux deux pays, le ridicule et lamentable Chamberlain, accompagné par le faible Daladier ont tout cédé à Hitler au tristement célèbre pacte de Munich de 1938. Une première trahison des idéaux démocratiques par la couardise des dirigeants européens. Conséquence, la Tchécoslovaquie fut entièrement occupée et dépecée par les nazis. Après la guerre, Jan Masaryk devient Ministre des Affaires Etrangères, mais en 1948 un coup d’état communiste détruit de nouveau la démocratie dans ce pauvre pays, de nouveau laissé à l’abandon par les « grandes démocraties occidentales » !  Les satrapes staliniens ne supportent pas qu’un personnage de taille internationale puisse s’exprimer et il fut « suicidé », retrouvé mort jeté sur la fenêtre de sont appartement de fonction. Pour des détails plus approfondis sur le sujet, voilà une source sérieuse :

https://www.radio.cz/fr/rubrique/histoire/70-ans-se-sont-ecoules-depuis-la-mort-non-elucidee-de-jan-masaryk

Une conclusion pour la situation internationale actuelle : des petits pays, ne doivent jamais confier leurs défenses exclusivement aux grandes puissances, elles doivent assurer par tous les moyens leur indépendance. Le sort tragique de la Tchécoslovaquie, tombé de Scyle en Charybde (du joug nazi en joug stalinien) est une leçon pour la situation actuelle : c’est donner raison aux pays de Vychegrad (République Tchèque, Pologne, Hongrie et Slovaquie) et à d'autres pays qui s’opposent aux diktats des bureaucrates bruxellois.
Deux avertissements à l’actuel locataire de l’Elysée, qui prétend incarner le camp « progressiste » contre les méchants populistes.
D’abord, Monsieur Macron, s’il y a l’émergence des forts mouvements populistes partout en Europe, c’est parce qu’ils expriment les souhaits légitimes des peuples, souhaits ignorés et même trahis par leurs élites actuelles.
Ensuite, Monsieur Macron, vous avez fait allusion aux années ’30. Chiche, allons ‘y ! Le couple actuel  Macron-Merkel me rappelle le tristement célèbre couple Daladier –Chamberlain qui a mené la politique de lâcheté devant le nazisme. Ce qui a permis au grand Winston Churchill la phrase prémonitoire : « Vous avez préféré de perdre l’honneur pour sauver la paix, vous avez perdu l’honneur et vous aurez la guerre » ! A l’époque ce fut la guerre contre le nazisme, aujourd’hui nous sommes face au nazi-islamisme. Prenez garde, l’histoire vous jugera.

vendredi 28 septembre 2018

LE CANICHE ET LE BOULEDOGUE


Comme beaucoup de gens, j’ai souvent remarqué me promenant dans la rue une scène cocasse : des personnes ayant un petit chien qui croisent d’autres amenant un très gros chien. Quelle est la réaction de ces deux sympathiques patrupèdes ? Le petit commence à  aboyer avec force et ténacité (sous la protection de ses maîtres, bien sur), tandis que le gros, l’énorme bouledogue, le regarde avec indifférence hautaine.
Cette scène m’est revenu en mémoire tandis que je regardais à la télévision les échanges »musclés » entre le Président Macron et Donald Trump à la tribune de l’ONU. Même le physique de deux protagonistes me fait penser à cette scène amusante.
On peut penser et dire tout ce qu’on veut de Donald Trump et bien sur que les raisons de le critiquer ne manquent pas du tout. Par contre, sa volonté de défendre son pays contre cette mondialisation écervelée et sans limites qui a fait fuir des millions d’emplois vers d’autres pays et en particulier vers la Chine, c’est une preuve de patriotisme que personne ne peut lui nier.
En comparaison regardons la politique de la France d’aujourd’hui, qui continue avec une constance digne d’une meilleure cause celle menée par les prédécesseurs du M. Macron. C’est se soumettre aux diktats de Bruxelles et laisser partir des pans entiers de l’industrie française vers des pays dont les particularités socio-économiques ne sont pas du tout comparables. Vers des pays, et je pense principalement à la Chine mais aussi à d’autres pays de Sud Est asiatique, qui pratiquent un dumping total, donc une concurrence faussée. Le Président Macron qui se veut (et le montre verbalement) le grand défenseur de l’écologie, il ne voit pas que dans ces pays les usines ignorent souvent les moindres principes de respect de l’environnement ? Pas de traitement des fumées toxiques, pas de traitements des eaux usées, utilisation des combustibles fossiles les plus nocives (charbon de basse qualité) etc., etc. Pire encore, ces pays utilisent la travail des enfants en bas âge au vu et su des donneurs d’ordre français (et européens) et des responsables politiques qui ferment les yeux. La plupart des salariés triment un nombre important d’heures pour un salaire de misère et sans pratiquement pas des mesures de protection sociale, sans des mesures élémentaires contre les accidents de travail et vivant dans des conditions inhumaines (qui ne se rappelle des cages de lapin dans lesquelles des ouvriers chinois vivent, si on peut appeler ceci une vie ?) Comme conséquence des tragédies personnelles et/collectives comme, un exemple parmi beaucoup d’autres,  l’écroulement d’une énorme usine de textile dans le Bangladesh, avec des centaines de morts à la clé.
Voilà le fonctionnement du monde défendu avec brio et panache par le Président Macron à l’ONU, intervention qui n’a pas l’air d’avoir bouleversé beaucoup le bouledogue américain.

jeudi 21 juin 2018

ELECTIONS TURQUES ET LA FRANCE


Le 24 mai 2018, des élections présidentielles et législatives sont organisées en Turquie, élections anticipées à plus d’un an et demie par rapport à la date normale. L’enjeu de cette élection c’est le renforcement d’un régime présidentiel « fort » (euphémisme) ce qui veut dire dictatorial, tout le pays à la botte de Taiyepp Erdogan, l’homme fort du pays.
L’explication de l’important décalage par rapport à la date initialement prévue est simple : le boom économique qui a été la raison du ralliement de la majorité des électeurs au parti islamique d’Erdogan (AKP) est fini. Le pays s’enfonce dans une récession continue, l’inflation est galopante, la monnaie turque de nouveau en fort recul et la popularité du reis Erdogan glisse sur la même pente.
Mais l’ambition du satrape Erdogan est sans limite, son but étant de recréer le califat ottoman, défait après la première guerre mondiale par le coup de butoir de la mouvance kémaliste. Et dont le dirigeant Mustapha Kemal dit Atatürk (qui était loin d’être un démocrate dans la définition occidentale) a eu le mérite de transformer « l’homme malade de l’Europe » en un pays moderne et surtout le seul pays musulman laïc dans le monde. Ce fut un choc dans le monde musulman qui perdait ses dernières repères, enfoncé dans une décadence continuelle.
Chose totalement inacceptable pour les islamistes de tout bord, en Turquie comme à l’étranger et les ressentiments contre Atatürk ont des réminiscences jusqu’à nos jours. Par exemple, le grand imam de Bordeaux, Tarek Obrou, membre de la Confrérie des Frères Musulmans, tenait un discours public démontrant à juste titre, que la Confrérie est apparue dans les annéex 1920, comme réaction à la disparition du califat. Occasion pour asséner une affirmation :Atatürk n’était pas musulman mais « un juif déguisé en musulman » Rien que ça ! Et moi le successeur de Dalaï Lama, tant que nous sommes.
En parethèse, nous voyons un Tarek Obrou en militant des Frères Musulmans, mouvement mondial qui a comme but final l'installation du Dar al Islam (terre de l'islam) partout dans le monde avec la charia comme modèle de société. Mouvement interdit dans les pays du Golfe, en Egypte et même en Arabie Saoudite, mais accepté en France. Et c'est le même Obrou qui pavoise partout, chouchou des médias et d'Alain Juppé qui l'a même décoré avec la Légion d'Honneur ! Triste, très triste et inquiétant...

Revenons aux rêves du sultan autoproclamé Erdogan qui ne se limitent à son pays. Il souhaite devenir le chef suprême de toute la zone des pays musulmans de Proche et Moyen Orient, jusqu’à l’Afrique de Nord. En plus, avoir sa revanche contre l’Europe qui a empêché l’empire Ottoman de la conquérir. Dans ce but, la présence de millions de citoyens turcs dont une majorité acquise à sa doctrine dans les pays européens lui servent de réservoir important. Il les incite de refuser l’intégration dans ces pays d’adoption : « Les cinq millions de Turcs qui vivent en Europe ne sont pas des invités, mais une part constituante de la société européenne » déclarit-il en 2008.
En France, le nombre de turcs est estimé à 800000 personnes, englobant les clandestins ce qui est corroboré par  le chiffre du potentiel des votant qui est de 600000.
Et le dévouement  à la cause d’Erdogan est sans limites pour une majorité d’entre eux. Sans limites, veut dire au-delà des limites imposés par les lois de notre pays et simplement par les règles sociétales. L’exemple le plus récent, les intolérables actes de violence et d’intimidation à l’égard des tous ceux qui affichaient la une du magazine Le Point intitulé « Le dictateur » C’est un signe inquiétant de l’application des méthodes digne d’un régime dictatorial chez nous, pays (encore) démocratique.

C’est un seul exemple, mais il est dans la même lignée que des milliers d’autres, perpétrés par certains immigrés qui, profitant de la faiblesse des pouvoirs publics, essayent d’imposer leur points de vue, leur croyances et leur attachement au pays d’origine en dépit et contrairement aux lois, aux coutumes et simplement aux règles de vie démocratiques .
Et c’est moi, un immigré,  qui a le courage de dénoncer ce phénomène qui met en danger le fondement et le fonctionnement de notre société.

samedi 21 janvier 2017

DONALD TRUMP PRESIDENT ! CATACLISME MONDIAL

Oui, je tombe dans une dépression profonde devant cette immense catastrophe, la plus grande depuis la fin de la 2-e guerre mondiale. Jusqu’au dernier moment j’ai espéré un signe du ciel : une découverte de dernière heure sur une maladie mentale, un truc juridique qui l’empêche d’être élu, même une intervention des talibans ou d’Al Baghdadi contre son élection. Mais rien n’arriva et je me suis trouvé ce 20 janvier devant mon poste de télévision en regardant sa prise de fonction.
Comment ne pas être dépressif ? Quand des mois et des mois j’apprenais dans la plupart des médias qu’il est le pire qu’il puisse arriver à l’Amérique et au monde entier, qu’il sera rejeté par le bon peuple comme un malpropre, que l’ex belle lady, l’ex first lady, l’ex chef de Département d’Etat, (enfin l’ex pour toujours) Hillary gagnera facilement…Et le résultat ? Le bon peuple est devenu le mauvais et Donald Trump fut élu. Comme disait un grand écrivain, si le peuple vote mal, il faut changer de peuple !
Mes amis, je vous le dis, ce mec est capable de tout ! D’abord il crie haut et fort, « America first » ; comment croire une pareille aberration, quand toutes les bonnes âmes préconisent que le meilleur est chez les autres, que défendre les autres est plus important que de penser aux siens?
Il aurait du crier Patagonie first ; ou plutôt Pakistan first, en mémoire du feu Ben Laden (que le prophète le bénisse pour ses bonnes œuvres, les américains ne peuvent pas) qui fut occis sur ces bonnes terres.
En plus, il veut obliger les industriels de maintenir l’emploi sur le sol américain et même rapatrier des usines délocalisées ! C’est un non sens évident, pourquoi ne pas suivre les bons exemples de nos apparatchiks européens qui ont massivement encouragé l’envoi de nos industries en Chine, Bangladesh ou Maghreb ?
Le pire, il annonce vouloir empêcher l’immigration clandestine qui favorise l’emploi clandestin  en défaveur de l’emploi américain ! Ici aussi, il doit nous imiter. Regarder notre bonne vieille France, on nage dans le bonheur ; les clandestins tolérés, bien accueillis les bras ouverts, avec l’AME (aide médical pour tous les clandestins)  des aides de toute sorte par des associations diverses ce qui nous permet le bonheur d’avoir 6 millions de chômeurs et 9 millions de pauvres. Ce n’est pas beau ?
Sans compter que Trump s’est entouré de milliardaires ou multimillionnaires. A la place de prendre des ministres pauvres, qui à la fin du mandat pourrons devenir riches, façon de redistribuer l’argent public, n’est ce pas ?
Ma parole, ce type est complètement toqué !
Dans mon désespoir, je trouve quand même quelques petits moments d’encouragement ; par exemple, le grand réalisateur de navets (et autres légumes) de nom Michael Moore, qui me demande à "ne pas se laisser abattre"


Heureusement qu’il a réussi à extraire quelques neurones de la masse graisseuse qui lui joue le rôle de cerveau pour concocter ce génial slogan…Ouf !
Enfin, il y a des manifestations protestataires dans Washington (et d’autres villes américaine) avec des « acteurs » virils ; ils cassent des vitrines, (dévalisant certaines, il faut une petite récompense après le blues de l’élection de Trump) ils détruisent des bâtiments publiques et autres joyeusetés du genre. Quel bonheur, on se sentirait chez nous pendant les manifs contre la loi El Khomri ou autres occasions similaires. Voilà que les bons exemples traversent l’Atlantique dans l’autre sens aussi.
Enfin, j’apprends avec satisfaction que la situation de Donald Trump deviendra bientôt  insoutenable. Un rabbin  d’Arizona, d’un bled genre les Trifouilles aux Oies de l’Ouest américain,  déclare qu’il ne pourra plus « réciter à la fin de la prière du Shabbat l’invitation à la réussite du président américain ». Avec cette déclaration de très grande importance universelle, Trump est définitivement foutu !
Mais vous ne connaissez pas la grande trouvaille !  Quelle serait la cause et l’explication pour tous les malheurs qui nous attendent avec son élection? Je vous la dévoile, car elle est géniale ! C’est un des mes principaux  maîtres à penser,  M. Mahmoud Al-Zahhar , dirigeant de Hamas, cette très pacifique et démocratique organisation palestinienne. Il déclare sur Al-Jazeera que Donald Trump est surement juif. Affirmation basée sur un argument irréfutable : il est juif, car il est riche. S’il le dit sur l’Al Jazeera, c’est que c’est vrai !

Comme çà, tout est explicable.

mardi 8 novembre 2016

La gauche française en décomposition. Es-ce la fin ?

De prime abord, analysons la situation de la gauche française (la gauche modéré, pas l’extrême gauche) depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.
Un constat primordial, l’irruption (pour des raisons plutôt géopolitiques), d’un Parti Communiste Français quasi hégémonique, un des partis communistes les plus rétrogrades et sclérosés par rapport à ses semblables européens et  totalement  soumis à Moscou par l’intermédiaire du réseau tutélaire, Kominform. La suprématie idéologique de ce parti fut tellement écrasante, son réseaux sous contrôle comprenant des syndicats (la CGT) des associations et « mouvement de masse »  tellement nombreuses et puissantes, que les branches politiques de la gauche modérée (en principal la SFIO) ne pouvaient pas y échapper. Sans compter une adhésion massive de la grande majorité des intellectuels : une partie par idéal, une autre partie par calcul carriériste et enfin une dernière partie qui s’efforçait de  faire oublier une certaine complicité avec Vichy et la collaboration.
Dans ce contexte, la gauche, les socialistes en position de faiblesse se sont fait inoculer  l’idéologie marxiste-léniniste à forte dose. Et cette idéologie a persisté et persiste toujours, malgré le déclin continu et inexorable d’un PCF dont les cadres se sont éparpillés partout, soit vers le socialisme, soit vers un activisme anticommuniste et même vers l’extrême droite et l’islamisme..
Conclusion, le socialisme français n’a jamais fait son Bad Godesberg, contrairement aux autres partis de gauche européens. Pour ceux qui ne connaissent pas l’expression « faire son Bad Godesberg », il s’agit  de la localité allemande où il a eu en 1959 le congrès du Parti Social-démocrate Allemand (SPD) qui a marqué la rupture nette et définitive avec le marxisme. Mue qui lui a réussi, devenant un des deux plus grands partis de gouvernement allemand, la même mue qui a réussi à la gauche anglaise avec le New Labour de Tony Blair. En parenthèse, le rétropédalage du parti Travailliste Anglais avec la récente prise du pouvoir par le déjanté James Corbin qui a dérivé vers un marxisme tiers-mondiste, lui confère des échecs électoraux successives et donne une garantie  de maintien dans un purgatoire pour une grande période.
Mais cette parenthèse me permet d’expliquer la faiblesse continuelle du socialisme français, les mêmes causes produisant les mêmes effets : la doctrine marxiste égale un échec garanti.
Il a fallu l’émergence d’un grand politicien d’extrême droite pour ressusciter le Parti Socialiste et le faire arriver au pouvoir pour une période relativement courte. François Mitterrand, le pétainiste ripoliné en socialiste, homme d’une intelligence supérieure et d’un machiavélisme inégalé a réussi de faire la main basse sur un SFIO en déliquescence et le refaçonner à sa manière. Mais la période d’or, l’apogée d’un P. S. fort et dominant le paysage politique français fut assez courte. Mitterrand lui-même, d’une part conscient de la faiblesse structurelle de cette formation et surtout désirant de montrer que sans lui,  l’remplaçable souverain, le PS ne pourra pas survivre, a organisé volontairement  la déchéance du parti. Comment ? En s’entourant d’une cour de fidèles ternes, sans envergure, arrivistes aux petits pieds et surtout animés de haines et détestations réciproques. Et en tuant politiquement les personnalités qui aurait pu faire la transition vers une social-démocratie moderne et efficace ; je pense particulièrement à Michel Rocard.

Et nous voilà à cette fin pitoyable, d’un parti sans leader mais avec une multitude de factions, coteries, sectes avec leurs gourous, tous en guerre les uns contre les autres. Et le pompon, un (encore) Président d’une incroyable nullité, réussissant de créer la plus grande coalition de frondeurs contre lui.

La descente aux enfers de la gauche française lui offre de longues années de faiblesse, sans aucun horizon, n’arrivant se défaire des oripeaux d’un marxisme obsolète qui a échoué partout dans le monde. La messe est dite…  

dimanche 3 juillet 2016

DETRICOTER L’UNION EUROPEENNE POUR SAUVER L’EUROPE

Quel beau rêve, l’Europe, une Europe qui a réussi (partiellement) de sauver la paix pendant plus de 70 ans, une Europe qui devait créer les conditions d’une vie meilleure à ses peuples tout en conservant la spécificité et la diversité de chaque nation, enfin une Europe heureuse : Arcadia Felice !
J’y ai cru moi aussi, dans ma naïveté noviciale de jeune utopiste ! Et que trouve-t-on en fin de course ? Une Europe rigidifié, sclérosé sous le poids d’une armée des bureaucrates non élus, bénéficiant  des exorbitants privilèges et qui essayent de transformer les nations dans un hypermarché uniformisé, aseptisé et grisâtre. Des bureaucrates nommés pas en fonction de leurs compétences mais par des calculs d’épicier sur la base de leur appartenance nationale. Des bureaucrates coupés des réalités des peuples et leurs aspirations, occupant leur temps à fabriquer des normes, décrets et autres circulaires, les unes pour déterminer le diamètre des  pâtes (exemple fictif), d’autres pour imposer aux peuples des diktats souvent en totale contradiction avec le minimum de souveraineté nationale. Pire, un élargissement anarchique, la création de la zone euro sans contrôle des critères  constituèrent des erreurs fatales. Enfin des bureaucrates souvent d’une nullité affligeante, mis en place à Bruxelles car éjectés de leurs propres pays en raison de leur suffisance ou incompétence.
Il est temps que cette gabegie et ce capharnaüm cesse, les peuples n’en peuvent plus et l’exemple du Brexit ainsi que la montée des mouvements national-populistes europhobes le confirme.
La France, celle d’après 2017,  a un rôle majeur  dans l’œuvre d’une recomposition salutaire. Dans ce sens, une déclaration du bureau politique des L. R. va dans le bon sens, préconisant le retour aux frontières nationales en attente d’un vrai Schengen, une vraie gouvernance limitée aux principes régaliens tout en respectant la souveraineté nationale, etc.


Cette déclaration constitue une base des idées, mais elle est insuffisante se limitant à un « minimum syndical ». Une vraie refondation doit aller beaucoup plus loin :
-          --- Par la mise en place immédiate du principe de votation à la majorité simple des Etats et/ ou des populations à la place de la paralysante unanimité actuelle. Concomitant, une gouvernance composée d’un vrai Président élu, avec un gouvernement restreint à 10 ministres ayant des pouvoirs décisionnels dans un cadre précis.
-          --- Avant que l’Europe puisse fonctionner correctement, il y a lieu de réaliser un minimum de cohérence économique, fiscale et sociale entre les Etats membres. Ce processus demande un nombre d’années conséquent ; avant d’arriver à cette étape, le fonctionnement de l’Europe doit être basé sur un système à trois cercles : le premier composé par les 6 Etats fondateurs, un deuxième incorporant les Etats ayant des critères approchants (les Etats Nordiques, par exemple) et un troisième avec le  reste des Etats. Le pouvoir de décision revenant prioritairement aux premiers cercles, les autres bénéficiant de la clause de subsidiarité.
-         ---Restructuration et renforcement des services spéciaux destinés à la lutte contre le terrorisme, avec une collaboration parfaite et une unification des méthodes de travail et des systèmes technologiques. Des lois d’exception concernant les terroristes actifs ou potentiels doivent être mises en place pour lutter efficacement contre ce fléau qui constitue un danger majeur pour la pérennité même de notre civilisation.
-        ---En réduisant drastiquement le nombre des commissions au maximum à 15 (à la place de 28, car le nombre des commissions fut « déterminé » en fonction du nombre des Etats…) et une diminution de plus de 50 % de leurs membres, sélectionnés suite un audit exigent, nommant uniquement des personnalités d’une compétence et une probité irréprochables. Commençant par le limogeage de M. Juncker dont la présence est notoirement superflue.
-         ---La mise en place des mesures urgentes pour la protection des intérêts économiques de l’Europe face à une concurrence sauvage, déloyale et immorale (l’exploitation des petits enfants, l’absence de lois sociales comparables etc., etc.)
-         ---Une politique courageuse de régulation des flux migratoires, avec la mise en place des mesures de rapatriement des personnes entrées irrégulièrement et n’ayant pas le droit à l’asile politique. Pour des pays en guerre, la création des zones de protection des populations déplacés sur leur propre territoire, protégés et aidés par des forces internationales. (sur l’exemple positif du Kurdistan irakien)

Bien évidement, ces mesures doivent être complétés et définis en détail, mais si elles ne sont pas réalisées dans des délais courts, l’Europe signe son arrêt de mort et son actuelle « gouvernance » sera la principale coupable. 

mercredi 22 juin 2016

RÉFLEXIONS SUR LE COLONIALISME, L’ESCLAVAGISME ET LE RACISME

Pour être clair et précis sur ma position : je condamne d’une manière ferme ces trois fléaux de l’humanité qui ont causés (et continuent de causer) des grandes tragédies.
Le seul but de ces réflexions est de mettre en évidence une réalité imposée par la dictature de l’idéologie dominante : c’est  l’européen – de facto blanc et chrétien – qui est le seul, l’unique responsable de ces abominations et personne d’autre ! Point à la ligne, c’est là dogme de nos biens pensants que nous devons, que nous avons l’obligation d’accepter sans discussion. Et je me permets de mettre en doute cette doxa dans les trois chapitres suivants.

1 SUR LE COLONIALISME

Bien sur, personne ne peut contester que  le colonialisme européen à bel et bien existé. Mais, il est apparue bien plus tard que d’autres : d’abord au 16-siècle (avec la découverte du Nouveau Monde) pour se répandre jusqu’au 19-ème, à son apogée.
Comme résultat, des accusations et des demandes incessantes de repentance de la part de certains pays.
Mais le colonialisme, par définition l’occupation des autres pays par la force et l’asservissement des populations autochtones, à toujours existé (il subsiste encore ici et là) depuis que l’histoire de l’humanité nous enseigne. Alors, pourquoi nos doctes « directeurs de conscience » autoproclamés nous obligent d’occulter cette réalité ?
Que dire du colonialisme barbare, atroce et génocidaire du  turc-ottoman dont l’actuel dictateur ERDOGAN a l’ambition de le réactualiser ou au moins de le sanctifier ? L’empire ottoman a colonisé un énorme croissant géographique, partant des pays des Balkans, du Proche et Moyen Orient jusqu’à l’Afrique du Nord. Et cette colonisation a duré pendant plusieurs siècles, jusqu’à l’écroulement de l’empire, à la fin de la première guère mondiale Cette colonisation fut accompagnée par  des massacres d’une barbarie  indescriptible, des conversions forcés des populations indigènes à l’islam, de l’étouffement brutal de toute velléité d’autonomie et surtout du premier génocide de l’histoire,  celui des arméniens. Sans compter une politique d’éradication systématique de chrétiens.  
Quels pays demandent aujourd’hui là repentance ou des réparations pour cette politique colonialiste barbare et relativement récente ? Aucune ! Où sont nos tenants de la doxa du colonialisme exclusivement européen qui eux, accusent perpétuellement la France, la Grande Bretagne et autres de pratiques colonialistes ? Aux abonnés absents.
Il faut souligner une très grande différence entre ces deux type de colonialisme : celui européen et celui ottoman :
-       °    Le premier n’avait absolument aucune tendance d’éradication des populations autochtones par rapport au deuxième qui l’a pratiqué volontairement.
-       °   Le premier à contribué au développement culturel et à l’instruction des populations ; rien de cela pour celui ottoman sinon la pratique de  l’islamisation forcée d’une partie des populations.
-        °   Les colonialistes européens ont eu un apport positif par des réalisations qui subsistent encore de nos jours : des infrastructures (écoles, hôpitaux, bâtiments publics, infrastructures routières et ferroviaires, etc.)  Le deuxième ne laissant derrière lui que des mosquées.
 Allons plus loin encore dans l’histoire des colonies et colonisateurs. L’empire romain a incorporé des territoires immenses, dont notre propre Gaulle. Sommes-nous prêts à demander des excuses aux italiens et à l’Italie pour cette période ? Rien de cela, au contraire nous sommes reconnaissants pour les réalisations de grande valeur dont certaines subsistent encore : des amphithéâtres, des arènes, des aqueducs, des ponts, etc.
Un autre exemple, saisissant : les États Unis fut une colonie anglaise jusqu’à la fin du 18-e siècle et son indépendance fut obtenue après une guerre douloureuse et coûteuse en vies humaines. Actuellement, la Grande Bretagne (Brexit ou non...) est l’allié le plus fidèle et pérenne des USA, plus que la France qui les a aidés militairement et financièrement dans la guerre d’indépendance !
L’empire perse, aussi bien que  le très court empire macédonien d’Alexandre le Grand sont d’autres exemple de même  ordre avec les mêmes exactions, mais personnes n’a l’idée de demander des comptes à l’Iran actuel et encore moins à la Macédoine.
Que dire de l’occupation et la colonisation du sud de l’Espagne pendant plus de 5 siècles  par les dynasties arabes, les Omeyyades,  Abbassides et Almoravides ? Dans ce cas c’est une partie d’Europe qui fut colonisée et pas vice versa.
Phénomène assez troublant : les récriminations incessantes émanent de certains pays de l’Afrique de Nord et particulièrement de l’Algérie sous le diktat du FLN. Mais aucun pays du Maghreb ne pense à accuser l’Arabie Saoudite d’où venaient les armées du calife qui envahirent  l’Ifriqiya (l’Afrique en arabe) et les colonisèrent (fin 7-e et 8e siècle) y compris la conversion forcée des populations berbères.


 Le pouvoir actuel de l’Algérie-FLN continue à tenir la population Kabyle (berbère) sous une férule culturelle et linguistique et refuse d’accéder aux demandes d’autonomie pour cette population non arabe. Mémoire sélective ? Bien sûr, car il « oublie » aussi de se souvenir qu’à l’époque de l’occupation française l’Algérie et le peuple algérien n’existaient guère, il n’y avait que de tribus dont certaines avaient comme activité principale ...le piratage !  
Je le répète, la colonisation, qu’elle fut pratiquée par des européens ou non, est condamnable moralement. Mais de réitérer des accusations, des demandes de réparations indues simplement pour cacher l’effroyable gâchis des politiques menées depuis l’indépendance est  condamnable. Et la réalité saute aux yeux : toutes les autres pays colonisés ne demandent qu’une collaboration fructueuse avec l’ex métropole (voir le Vietnam avec la France, les pays d’Amérique Latine avec l’Espagne et le Portugal pour  ne pas citer que ceux-ci)
Toutes ces réalités maintenues sous la silence par la chape du politiquement correct méritent d’être dites !

Pour les deux autres chapitres, dans un article à venir.

mardi 10 mai 2016

MARXISME, UNE FAILLITE UNIVERSELLE

Nous avons connu, certains d’entre nous ont même vécu, les faillites spectaculaires des pays marxistes sous diverses bannières, mais toutes se réclamant et appliquant les théories du célèbre barbu et son acolyte Friedrich Engels : les pays communistes du glacier soviétiques, les pays asiatiques plus proches du maoïsme, et le nombre de pays africains qui ont adopté diverses variantes. Tous ces régimes ont pour la plupart disparus après avoir laissés derrière eux des dizaines de millions de morts, déportés, et/ou exilés, sans oublier le désastre économique et social des pays respectifs.
Ce qui est intéressant, c’est le fait que  nombre de nos « intellectuels » attablés au café Flore ou aux Trois Magots, nous expliquaient que le  beaujolais nouveau cépage marxiste était le mirage contre tous les maux de la planète. Souvenez-vous ! Après des décennies d’admiration béate (et bête)  du pays du « socialisme réel » - l’URSS - et son génial petit père des peuples, la réalité leur à sauté à la figure, suivie de l’implosion spectaculaire du bloc communiste des pays de l’Est.
Mais entre temps, les mêmes illuminés aveugles (accompagnés de nouveaux, car la c…ie est, elle aussi, contagieuse) ont trouvé ailleurs les nouveaux Eden et leurs idoles.
Il y a eu la joie du maoïsme en Chine. Ni les massacres commis ni la déroute économique n'ont pas réussi leur ouvrir les yeux. Bien plus tard, la transformation de la Chine (de même que le Vietnam et Laos) en pays  dominés par un libéralisme sauvage, tout à l’opposé de la vulgate marxiste, finira à les refroidir.
Au Cambodge, les thuriféraires de Pol Pot furent un peu moins nombreux et pendant moins longtemps ; le génocide d’un tiers de la population khmère et la chute vertigineuse du régime a eu raison de leur croyance de source divine.
Que dire des pays africains tentés par cette sinistre  idéologie qui ne produira que misère, fuite des populations et des meurtres à n’en plus finir ? La chute finale, chantée par les adeptes de l’Internationale, fut la même.
En Amérique Latine la majorité des pays ayant connu le  bonheur des concepts de la « lutte des classes », du « matérialisme dialectique » et de l’anticapitalisme sont arrivés en retard par rapport à ceux précédemment cités. A l’exception de Cuba qui sous la houlette de son « lieder maximo » (actuellement en robe de chambre et fauteuil roulant) a joué la partition soviétique de bonne heure.
Quelle est la situation économique et politique dans les pays marxistes de cette région du monde à l’heure actuelle ?
-          Cuba, après la mort de l’URSS qui tenait l’économie cubaine sous perfusion, est tombé dans un état de pénurie persistante et généralisée. L’économie souterraines et les trafics de tout ordre sont devenus monnaie courante. Cuba fut aussi obligé s’ouvrir au tourisme pour obtenir un minimum de devises permettant la survie de la population. Un facteur important qui a permis de limiter la ruine totale fut le transfert  d’argent provenant des millions d’ex réfugiés dans « l’enfer capitaliste », principalement aux Etats Unis. Enfin, des assouplissements de la rigidité du régime et son ouverture vers le monde libre ont conduit au réchauffement des relations avec les E. U. Que reste-t-il du marxisme dans cet Etat loué par des personnalités d’une gauche française obtuse et aveugle de Danielle Mitterrand jusqu’aux dirigeants du moribond PCF ? Quelques slogans ici et là, mais surtout l’espérance d’un bond économique avec les dollars de l’oncle Sam.
-          L’exemple le plus pertinent de l’écroulement de cette sinistre idéologie, c’est le Venezuela. Pays prospère, doté des richesses naturelles énormes (parmi les plus grandes réserves pétrolières du monde)  est réduit à une misère totale de la population, une pénurie des produits de première nécessité, un désordre économique et monétaire sans précédent. Tout cela est le « produit » du Commandante Chavez et sa révolution bolivarienne qui a dilapidé la richesse du pays en appliquant une politique démente, mais toujours  d’appellation d’origine  contrôlée marxiste. Malgré les encouragements dithyrambiques de certains  adeptes français (Mélenchon, Edwy Plenel et autres « cons qui marchent » comme disait le regretté Michel Audiard) il n’a pas fallu plus de 15 ans pour vérifier l’effet catastrophique du régime chaviste.
J’ai écris « faillite universelle » ? Je vous présente mes excuses les plus plates, je me suis un peu trompé. Il demeure encore deux pays dont l’expérience est encore en cours avec force et vigueur :
-          -  la sinistre Corée du Nord dont la survie de sa population est assurée par des pays tiers sous la menace d’une utilisation de l’arme nucléaire et…
-        -   le réduit gaulois, notre pauvre France, qui  applique partialement les mêmes principes éculés marxist-léninistes. Il s’agit  principalement des secteurs publics,  avec le soutient total et implacable de toute sorte de sectes syndicales (CGT, SUD, FO, UNEF et autres), politiques (Front de Gauche avec un PCF en putréfaction, les khmers verts de EELV) et des ramassis scribouillards dont le nombre m’empêche de les citer, tous accompagnés par des anarchistes, nihilistes fous, casseurs genres « black blocs », « no borders » et similaires.
Beaux exemples pour tout ce qu’on ne doit pas faire…


dimanche 18 octobre 2015

AU SECOURS ! APPEL POUR DES VRAIS POLITIQUES

Le monde en sa totalité, mais particulièrement L’Europe et donc la France subissent le  plus grand bouleversement de toute l’histoire de l’humanité qui affecte tous les domaines : géopolitique, inter-religieux, démographique et climatique.
Ce bouleversement a et aura des conséquences sur les peuples et les nations d’une ampleur incommensurable, conséquences que nos dirigeants actuels ne savent pas et ils n’ont pas su anticipé et prendre des mesures adéquates.
Nous commençons à apercevoir une infime partie de ces conséquences ; et je suis abasourdi par la nonchalance, l’impréparation et surtout l’aveuglement de l’ensemble des dirigeants  politiques connus.
La situation est très grave, l’urgence demande des actions rapides et conformes aux enjeux.
De toutes les époques, mais particulièrement dans des situations très difficiles et d’une gravité et urgence maximales, les peuples ont eu besoin des leaders visionnaires, intrépides et surtout d’un courage hors normes pour agir dans l’urgence et avec efficacité.  Actuellement je ne vois aucun parmi les grands leaders de l’Union Européenne qui peut prétendre avoir ces qualités.
Souvenez-vous qui était Winston Churchill vers la fin des années ’30 du siècle précédant : un vieux cheval sur le retour, en marge de l’establishment politique anglais et objet des d’un regard condescendant sinon ironique de la part de la plupart de ses concitoyens pour ses diatribes.
Qui connaissait le général De Gaulle en 1940-41 ? Un obscur officier, nommé général deux étoile très peu de temps avant et un éphémère sous secrétaire d’Etat.
Ce sont quand même eux deux et uniquement ces deux là qui ont démarré cette entreprise prométhéenne (apparemment voué à l’échec) de tenir tête à l’énorme machine de guerre nazie, qui ont entraîné leurs peuples et finalement d’autres peuples dans cette œuvre salutaire jusqu’à la victoire finale.
Voilà deux exemples de personnalités hors commun qui ont eu la force et la volonté, contre vent et marées, dans des situations désespérés (même banni et condamné à mort pour le Général) de poursuivre sans relâche leurs convictions, leur détermination pour sauver leurs patries.
Ce sont le genre de personnalités dont l’EUROPE, la FRANCE ont grandement  besoin. Il est tard, bien tard, ce n’est peut-être pas encore trop tard, mais qu’ils arrivent et agissent, bon sang. 


vendredi 24 avril 2015

L’ISLAMISME FINIRA QUAND LE PROBLEME PALESTINIEN SERA REGLE

J’entends et je lis souvent que la résolution du conflit israélo-palestinien réglerait d’une manière définitive tous les problèmes lié à l’islam radical. Pour parler en langage vrais (pas de langue de bois) ceci se traduit par la disparition totale  de l’Etat d’Israël et l’établissement d’un Etat Arabe, sur l’ensemble du territoire de l’ancienne Palestine mandataire.
Euréka, voilà la solution de tous les problèmes, les nôtres comme ceux des autres pays ou nations où la menace djihadiste est présente, soit sur la presque totalité de la planète.  Qu’est qu’on attend pour être heureux, comme disait jadis notre grand barde Trenet.
Tout deviendra pacifique, l’humanité régnera partout, le souci du bien-être des citoyens sera le seul  but pour tous.
Nous pouvons déjà regarder de plus près quelques exemples qui, jusqu’à présent, procuraient des inquiétudes à tous les peuples et aux gouvernants des pays concernés et qui seront automatiquement résolus par la disparition d’Israël.
En Irak et Syrie, le calife Al-Baghdadi de l’Etat Islamique prononcera un discours historique, en demandant pardon pour quelques petits excès commis ici ou là, mais sans méchanceté), et qui étaient destinés uniquement pour alerter le monde du péril sioniste. Il demandera aux troupes fidèles de retourner chez eux et ceux qui sont disponibles, de travailler bénévolement à la reconstruction des bâtiments et des œuvres d’art détruits (par maladresse, bien sur) pendant la période précédente. Pour lui-même, il sollicitera  modestement la place de Secrétaire Général de l’ONU, un poste qui lui semble le plus adéquat en raison de sa haute prestance humaniste. En grand mécène, il mettra sa richesse à la disposition d’un fond de réinsérions des chrétiens et yazidis qui par mégarde se sont enfuis de ces régions.
Et dans ces deux pays, les sunnites et les chiites ferons une grande fête de réconciliation  bras dessus- bras dessous sous le regard attendri des ayatollahs iraniens (qui entre temps auront sans doute renoncé à la bombe nucléaire) En signe de reconnaissance, Bachar al Assad, construira un mausolée à la gloire des dirigeants du Daesh et d’Al Nosra.
Sur l’autre continent, l’Afrique, nous verrons les doux guerriers de Boko Haram libérant les centaines (ou milliers) des filles kidnappes et leur accordant le divorce (pour celles mariées de force) en plus des soins chirurgicaux pour retrouver leur virginité. Quant aux autres groupes spécialistes en farces et attrapes de genre tueries, rapts, massacres et autres joyeusetés, elles se transformeront dans des associations caritatives pour aider les populations en difficulté. La plus connu, l’Aqpa (Al-Qaïda en Péninsule Arabique) mettra tous ses moyens pour fertiliser le désert, pendant que son frère l’Aqmi (Al- Qaïda au Maghreb Islamique) concentrera ses forces pour le développement social et culturel de Mali et autres pays du Sahel.
Les Shebabs somaliens auront suffisamment  du boulot pour la reconstruction de leur pays, ne leur demandons pas plus.
N’oublions le sous continent indien, le conflit indo-pakistanais prendra fin, le Cashmere  deviendra le terrain de réconciliation confessionnelle entre les hindous et les musulmans sous l’égide bienveillante  du mouvement Tablighi Jamaat  qui adresse des messages de sympathie aux indiens dans ses 15000 madrasas (écoles coraniques) dont il dispose. Ils récolteront des dons en faveur des victimes des attentats de Bombay et New Delhi.
Même Jemaah Islamiyah dont le but est d’établir un État islamique englobant le sud de la Thaïlande, la Malaisie, Singapour, l’Indonésie, Brunei, et le sud des Philippines,  ferons leur mea culpa en demandant pardon pour le passé et se convertirons aux religions majoritaires dans ces pays, en signe de coexistence pacifique.
Et chez nous, dans notre bonne vieille Europe et particulièrement en France ? Ben, ce sera la Nirvana !
L’UOIF, la branche française des Frères Musulmans, appellerons leur fidèles pour aider les juifs pauvres (pardon j’ai oublié qu’il n’existe pas des juifs pauvres) et contribuer aux travaux d’embellissement des synagogues. Sous la houlette de MM. Omar Lasfar et Tarek Obrou, ils militeront pour l’interdiction du niquab partout et du voile à l’université, en promouvant une grande tolérance alimentaire, sous le slogan : tout est bon dans le cochon.

Ce n’est pas beau ce monde ?

dimanche 1 février 2015

LE BOBOLAND AMERICAIN CONTRE LA LAÎCITE FRANCAISE

Bien sur, aux USA il y a aussi une gauche bobo ! Chez eux la gauche en général est désignée sous le vocable « libérale ».Attention,  ne pas confondre avec l’acceptation française de ce mot qui est totalement différente ! Chez nous, mot maudit, vitupéré par une grande partie du corpus politique français : l’extrême gauche, l’extrême droite, une grande partie de la gauche.
Mais revenons au sujet ; la gauche américaine, regroupée en général dans les grandes villes cosmopolites et principalement dans la grosse pomme et le célèbre L. A. est très forte dans les médias de grande tirage, le  showbiz et dans certains campus universitaires. Donc dans tout ce qui fabrique l’opinion moutonnière. Et la partie de cette gauche, ce que j’appelle le boboland, vit et agit à l’identique avec nos bobos, mimétisme idéal.
 Amusant, pendant un voyage aux Etats Unis j’ai appris, avec une dose d’étonnement, que les américains appellent leurs bobos…bolchéviques chics !!!
Comprennent-ils ce que veut dire la laïcité  la française ? J’en doute fortement, en analysant des réactions aux derniers attentats islamistes perpétrés en France début janvier 2015.
Si la grande majorité des représentants de la gauche  américaine, en accord avec le reste du pays,  a exprimé la solidarité avec nous, en même temps nous avons eu droit à des critiques bien curieuses.
L’offensive bobo-américaine vient de loin (plutôt de haut). L’éminent Président lui-même, le grand beau Barak Obama refuse de nommer l’islam radical comme l’ennemi  et il entonne le slogan maintes fois entendu : « ca n’a rien avec l’islam »  Et lui, il veut DIALOGUER ! Avec qui, on ne sait pas très bien, lui non plus. Je lui suggère ; avec le Calife Abou Omar al Baghdadi du Daesh pendant une pause des bombardements contre ses positions en Irak et Syrie…Ou avec Aboubakar Shekau, le doux et pacifiste leader du Boko Haram. Enfin, il a un choix très large pour le dialogue. Ceci expliquerait aussi sa préférence de regarder un match de foot à la télé et ne pas se déplacer à Paris le 11 janvier comme d’autres chefs d’Etats ?
Et toute la gogôche américaine, à l’unisson avec lui, réduit le problème avec nos islamistes radicaux à une simple question socio-économique et accusent les autorités française de discrimination ou carrément de racisme. Nous ne sommes pas loin de l’apartheid !
J’ai trouvé des affirmations, pour utiliser un euphémisme, hasardeuses ou plutôt ubuesques ; quelques exemples, non exhaustives :
-        Le grand New York Times, organe de référence des bobos bien branchés, comparait la loi pour l’interdiction du port du voile intégral  dans les lieux publiques avec, tenez bon… la décision des talibans de voiler leurs femmes ! Avez-vous compris ? Moi non.
-        CBS a parlé de « l’arrestation de leader musulman Dieudonné »
-        Dans le  The New Republic, le journaliste James McAuley  donne dans des hallucinations : « La République française, bastion d’une abstraction de la liberté d’expression et de parole, a délibérément exclu les voix musulmanes – et d’autres indigénats – du discours public. Ce silence est allé de pair avec une subjectivité coloniale qui a persisté jusque dans la métropole.»  Bref, quand on fume de la moquette en excès, voilà ce que ça donne. Un peu de tempérance, Mc Auley, trop de shit nuit à la santé !
-        L’ambassadeur de France aux E. U., M. Gérard Araud, a trouvé (je ne sais pas ou) une vrai perle : « La France devrait abandonner sa politique gaulliste raciste » !!! Quand je dis qu’ils tirent trop sur les joints en exerçant le métier de journalistes, je dois avoir raison.
Enfin, heureusement que ce n’est pas ça l’Amérique la majorité des réactions et prises de position ont été plus que positive. Un seul exemple, la une de Daily News, le 4eme tirage national qui a titré : « Vous laisser tomber le monde ! »
                                               




Heureusement aussi que les bobos, comme chez nous, sont minoritaires. Mais ils sont lourds, très lourds, comme les nôtres. Les élections à mi mandat à la Chambre de Représentants ont eu comme un avant goût de tsunami (comme chez nous, au Sénat) et les présidentielles s’approchent chez eux (comme chez nous)  et la bastonnade sera aussi sévère. 

vendredi 24 octobre 2014

LA TROISIEME GUERRE MONDIALE A L’HORIZON

Cette guerre deviendra apocalyptique, suicidaire et d’un niveau de destructions matérielles et des pertes humaines qui dépassera  de loin tout ce que l’imagination humaine a pu concevoir.
Il est difficile d’apprécier dans le nombre et l’étendue des zones « blanches » (dépourvu totalement des traces de vie) ce que restera de vivant après ce cataclysme.
 Ce que je pense et je le crains au dessus de tout, c’est la disparition de notre civilisation, celle que j’appelle (définition incomplète) la civilisation occidentale. Peut-être que l’appellation « indo-européenne » serait plus judicieuse.


Une courte analyse historique.

Je remarque une similitude chronologique avec les deux guerres précédentes. Les dates officielles des déclenchements de deux premières guerres mondiales ne correspondent pas aux dates que je considère réelles, prémonitoires.
La date officielle de la 1ère guerre mondiale est actée au 28 juillet 1914 (un mois après l’assassinat de l'archiduc Franz Ferdinand)  par la déclaration de guerre de l’empire austro-hongrois à la Serbie, suivie par la cascade des entrées en guerre des autres belligérants. Mais en réalité les guerres balkaniques de1912-1913 furent le véritable élément déclencheur de cette guerre, car le bourbier de l’époque dans cette zone géographique, préparait par le jeu des alliances la déflagration qui a suivi.
Pour la 2e guerre c’est le même tempo, car je considère que le vrai début de cette guerre fut l'Anschluss (l'annexion) de l'Autriche par l’Allemagne nazie en  1938 ; a ce moment, tous les acteurs majeurs étaient conscients de la dangerosité des nazis et leur propension à des conquêtes sans fin. Mais, d'une part la faiblesse des chancelleries occidentales (plutôt la couardise de leurs dirigeants) combinée avec la peur de l'autre dictature (celle de l'URSS), ont eu comme résultat un délai de 2 ans avant la date officielle, celle de 3 septembre 1939.
Mais les comparaisons s’arrêtent là ! Car ni la structure des forces antagonistes,  ni les questions territoriales, et même pas les intérêts commerciaux et du contrôle des matières premières (éléments primordiaux pour les autres guerres) n’entrent pas en compte dans l’analyse de cette dernière conflagration qui a commencé déjà.
Ma thèse est la suivante : la zone névralgique, le foyer déclencheur, est situé au Proche et Moyen Orient et la date à retenir est située au mois de juin 2014, date de la création de Da'esh (nom arabe de l'état Islamique en Irak et Levant=Syrie). C'est à ce moment, et uniquement à ce moment, que les puissances du monde libre se sont rendu compte que l’islamisme de type salafo-djihadiste est le facteur déclenchant d'une guerre universelle. Mais les choses prendront le même long chemin de tergiversations, discussions, luttes d'influences et autres négociations infructueuses car avec des barbares sans foi ni loi, aucune négociation n’est possible, il faut les combattre et les combattre avec toutes les forces et tous les moyens.
Mais la même couardise, la même insignifiance des leaders politique des pays démocratiques, la même course aux intérêts immédiats les rendent impuissants et insignifiants. Les mêmes Chamberlain et Daladier (ou pires) nous les retrouvons sous le nom d’Obama, Cameron ou Hollande.

Les forces béligérantes.

Il y a deux conflits simultanés de taille universelle qui concordent à l’imminence du déclenchement de cette tragédie meurtrière :
-         D’une part, une guerre déclarée aux «koufars » ( impies) par les barbares islamisés et dans cette catégories sont inclus bien sur les pays non musulmans mais aussi les pays musulmans  « traîtres »  qui ne suivent pas la doxa de la charia intégrale, les préceptes du prophète appliqués « stricto sensu » Ce n’est que la mise en pratique de l’ancienne idéologie des Frères Musulmans résumée par la victoire du Dar al Islam (la maison de l’islam) contre Dar al Harb (maison de la guerre) Cette guerre est bel et bien présente sur toutes les régions du monde, avec une amplitude et une gravité exceptionnelle dans le périmètre du Proche et Moyen Orient.
-        D’autre part, la résurgence, cette fois d’une manière directe et brutale, de l’ancienne rivalité entre les deux principales branches de l’islam : le sunnisme et le chiisme. Cette adversité existe depuis la mort du prophète, mais le monde chiite ayant perdu, elle s’est recroquevillé dans sa zone réduite entre l’Iran,  le Liban, Irak et une partie de la Syrie (sous l’appellation alaouite)
Depuis le renforcement politique, économique, religieux et militaire de l’Iran par sa richesse pétrolière, la prise du pouvoir par les ayatollahs et avec la possession à court terme de l’arme nucléaire le monde chiite est en effervescence : le Liban vit pratiquement sous la coupe des Hezbollahs chiites puissamment armés (les mêmes apportant une aide militaire de taille à l’armée syrienne) et l’Irak après la chute de Saddam Hussein a connu la prise du pouvoir par la majorité chiite. Ce renforcement régional de l’arc chiite a commencé par inquiéter sérieusement les pouvoirs des régimes arabo-musulmans majoritairement sunnites : Arabie Saoudite et les Emirats mais aussi la Turquie, en pleine réislamisation forcée. On remarque par ailleurs des fortes révoltes des populations chiites dans des pays dirigés par des sunnites comme Bahreïn et Yémen.

La structure de cette guerre

A la différence des guerres antérieures qui étaient constituées par des groupes d’Etats contre d’autres groupes d’Etats, nous nous trouvons actuellement avec des groupes plus ou moins nombreux mais extrêmement forts, combatifs et fanatisés, constitués à l’intérieurs des Etats affaiblis. De plus, l’étendue de ces conflits disséminés sur un nombre important de pays, rend plus difficile encore leur maîtrise et les moyens de les annihiler sont limités.
Dans cette guerre, les forces islamistes barbares bénéficient de l’appui des centaines de milliers sinon de millions de personnes à l’intérieur des pays désignés comme ennemis à abattre : les pays occidentaux, mais aussi les pays musulmans décrétés impies. Ces agents endoctrinés sont les vraies et inquiétantes cinquièmes colonnes disséminées dans les pays à détruire, des individus et groupuscules prêts à tout et surtout a mourir en « martyrs ».  Numériquement mais aussi par leur détermination, ils constituent une menace dont l’importance ne me paraît pas encore suffisamment intégrée par nos dirigeants. Les actions, pour l’instant plus ou moins individuelles en France, Allemagne, Belgique, dernièrement au Canada, E. U. et ailleurs ne sont que des faibles signes prémonitoires de ce qui nous attend. Avec le retour  des djihadistes occidentaux dans leurs pays d'origine (on compte entre 15000 et 20000 djihadistes  européens entre ceux partis et leurs supporters et recruteurs) on peut craindre une dissémination des actes terroristes non maitrisables avec l’entrainement des masses des jeunes non intégrés donc facilement manœuvrables.
Phénomène plus inquiétant, dans cette guerre qui ne porte pas encore de nom, les forces djihadistes « de l’intérieur » sont soutenues par une alliance de circonstance, mais une alliance contre nature : l’extrême gauche agissante, normalement laïque sinon laïcarde, mais qui espère par cette alliance arriver au but qu’elle n’était pas capable de réaliser toute seule, c’est à dire la destruction du système démocratique et l’avènement de la société révolutionnaire de type trotskiste ou similaire. L’avenir leur donnera tort, ils seront engloutis par les fous d’Allah avec la même cruauté et les mêmes méthodes que pour les démocrates.


Quels scénarios ?
Les djihadistes type Etat Islamique font autant peur aux pays musulmans sunnites qu’aux chiites. D’où un possible renversement des alliances.
Ce qui est certain, les Occidentaux qui souhaitaient la chute du clan allaouite en Syrie (au moins celle de Bachar al Assad) seront obligés de faire marche arrière, en le soutenant indirectement  dans sa guerre contre les islamistes, quitte à abandonner le soutien aux opposants modérés qui passeront en pertes et profits : c’est la réal-politique, comme toujours. Ce changement d’attitude aura un effet positif dans le réchauffement des relations avec la Russie, support d’Assad, ce qui est une bonne chose à mon avis.
Devant la menace actuelle, les Etats Unis et les européens allégeront fortement la pression sur l’armement nucléaire de l’Iran, en conséquence ce dernier possédera l’arme atomique en fabrication industrielle dans maximum 12 à 18 mois.Les relations avec l’Arabie Saoudite et les Emirats seront fortement distendues, phénomène qui se concrétise déjà car que les E. U. seront sous peu autosuffisants en combustibles fossiles grâce au pétrole et gaz de schiste.
Les pays sunnites commencent à opérer un changement stratégique majeur pour contenir l’avance iranienne, jusqu’à opérer un rapprochement inédit avec Israël (à l’exception probable de la Turquie et du Qatar).
Comment les iraniens utiliseront-ils l’arme nucléaire ? Directement, je ne le pense pas, (au moins pas dans un premier temps), mais par l’intermédiaire de leurs alliés fidèles, les Hezbollah. D’où une suite des conflits armés avec des moyens conventionnels et nucléaires qui se propageront comme une tâche d’huile sur toute la région. Par le truchement des alliances et des jeux d’intérêts, la conflagration s’étendra au-delà, entraînant l’ensemble des pays avec les conséquences malheureusement prévisibles.
Conclusion.
Toute personne de bon sens et d’un minimum d’humanisme souhaiterait que ce scénario ne se réalise pas.
Mais qui peut croire encore de nos jours que les haines, les fanatismes et les conflits pour l’instant relativement circonscris, n’aboutiraient in fine sur une déflagration mondiale ?






lundi 4 août 2014

POURQUOI LES PAYS ARABES N’AIDENT PAS LE HAMAS A GAZA

Il serait normal et rationnel que les pays arabes-frères du peuple gazaoui -interviennent militairement pour attaquer Israël dans la guerre actuelle ; ceci aurait eu comme effet sinon une sérieuse  défaite militaire de ce dernier, au moins une cessation des hostilités avec sauvetage du régime  en place à Gaza, celui de Hamas.
Mais rien, absolument rien ! Aucun pays arabe ne s’est manifesté autrement que par voie de déclarations ou une symbolique aide humanitaire. Même plus, une majorité des pays arabes  voient d’un œil favorable l’action d’Israël et l’approuvent tacitement  en espérant la liquidation ou au moins l’affaiblissement de longue durée du Hamas.
L’explication est très simple : Hamas est une formation affiliée aux Frères Musulmans (en arabe  « jamiat al-Ikhwan al-muslimin ») ; ce mouvement islamique fut  créée en 1928 en Egypte par Hassan al-Bana, (accessoirement grand-père de Tarik Ramadan prédicateur fervent de leur idéologie en Europe) avec  comme objectif une renaissance islamique, la lutte contre l’influence occidentale laïque et la création des Etats véritablement islamiques basés sur la charia partout dans le monde.
 http://poldev.revues.org/1322#tocto2n1
 Or, la majorité des pays arabes ont peur  de cette idéologie qui a proliféré dans tout le Moyen Orient et en Afrique et qui les menace directement ou indirectement. Les raisons de cette adversité des régimes arabe à l’égard des Frères et donc du Hamas sont de deux natures :
La première : dans la guerre ouverte entre les chiites et le sunnites, le Hamas étant soutenu financièrement, politiquement et militairement par l’Iran chiite via la Syrie et le Hezbollah libanais, devenait un ennemi à abattre. Depuis l’appui de Hamas à la rébellion djihadiste-sunnite  en Syrie, cette raison n’est plus d’actualité.
La deuxième est plus importante ; dans l’idéologie des Frères, le monde est divisé en trois catégories de pays :
       Le Dar al Islam (la maison de l’Islam) est constituée des pays dirigés par des musulmans et gouvernés par les lois islamiques, la charia ; nécessairement, le Dar al Islam doit être en progression continue jusqu’à la conquête finale du monde par l’oumma.
       Le Dar al Harb (maison de la guerre) constitué par des pays non musulmans donc dirigés par des infidèles, des mécréants (kufr en arabe.) Aucune coexistence pacifique n’est possible à long terme et le fait que les islamistes acceptent leur présence c’est soit parce qu’ils sont trop faibles pour les conquérir, soit que ces pays acceptent de se rallier au troisième groupe :
       Le Dar al Sulh, appelé aussi Dar al Ahd (maison du traité, de la trêve.) Ce sont des pays n’étant pas sous la loi islamique mais qui se mettent sous la domination musulmane par traité, appelés aussi pays tributaires ou pays marionnettes. (Traduction propre…) De ce fait, des pays comme Israël, le Liban et aussi  l’Espagne (appelée Dar al Andalou) doivent obligatoirement revenir dans le giron du Dar al Islam. Les autres pays plus tard, en fonction des rapports des forces.
Comme on peut  constater plus loin, nous pouvons inclure la grande majorité des régimes arabes dans la deuxième catégorie, donc condamnés directement en cas de victoire de Frères, d’où une lutte acerbes contre eux. Et ceci suite au changement idéologique de la confrérie depuis les années 1960, quand Sayyid Qotb, disciple d’Hassan al-Banna, estima que les Etats du monde arabe issus de la colonisation ne sont pas des vrais états islamiques et prôna l’utilisation de la violence pour les instaurer.
Quelques exemples récents :
L'Egypte qui depuis 2013 et la destitution de l’ex Président Morsi, l’a déclaré « organisation terroriste », a abattu plus d’un millier de  militants et arrêté  plusieurs milliers dont plus de 500 ont été condamné à mort.
L’Arabie Saoudite est entrée en guerre ouverte contre la confrérie ; le 7 mars elle l’a déclaré organisation terroriste au même titre qu’al Qaïda et le front al Nosra, associé à une batterie répressive contre leurs éléments connu dans le royaume.
La même chose de la part des Emirats (E.A.U.) qui ont arrêté et condamne 30 activistes.
Pour la Syrie, il est bien connu que la lutte contre le régime d’El Assad est composée majoritairement des fidèles des Frères.(à l’exception de E. I. et Al Nosra)
Les seules régimes arabes appuyant la Confrérie sont le Soudan et surtout le Qatar (il y a aussi la Turquie, mais je ne le cite pas, n’étant pas un pays arabe). Les tensions furent très fortes entre les autres pays arabes et la Qatar sur ce sujet ; le 5 mars 2014, Bahreïn, l’Arabie Saoudite et les Emirats ont retiré leurs ambassadeurs à Doha, action sans précédent. La pression fut si forte, que le Qatar a été obligé d’accepter le « transfert » des dirigeants des F. M. réfugiés chez eux vers l’Afrique du Sud et la Suisse. Le cas du célèbre téléprédicateur Youssef Qaradaoui est symptomatique ;  chef spirituel des Frères, déchu de la citoyenneté égyptienne, ce grand imprécateur de l’Occident, des juifs et des régimes arabes,  devra quitter Doha, d’abord pour le Soudan et après, probablement vers l’Algérie.
L’Autorité Palestinienne a été aussi la victime des Frères (Hamas) qui ont délogé en 2006 ses militants (le Fatah) au prix de 600 tués ; il est vrai que le Fatah a pris la revanche en Cisjordanie tuant quelques dizaines de militants Hamas. Petite zizanie inter palestinienne, rien de grave.
NB  En marge de l’article, mais non hors sujet, regardons ce qui se passe dans notre pays. La plus importante organisation musulmane, l’UOIF est l’émanation française officielle des Frères Musulmans. A la grande sauterie du Bourget organisé annuellement par l’UIOF, (150000 participants en 2014, ça promet !) l’invité d’honneur était le sus-cité Al Qaradaoui, jusqu’à son interdiction par les autorités françaises (en 2012 ?)
Ce qui n’empêche Mme Aubry de soutenir le responsable du Nord, M. Omar Lasfar, ni M. Alain Jupée de faire la même chose avec l’imam Tarek Obrou à Bordeaux. (Le distinguant même avec la Légion d’Honneur)  Je ne peux pas croire que ces deux responsables politiques français soient ignorants de l’idéologie des Frères. Mais qu’importe l’avenir du pays et du peuple, ce qui compte c’est de capter leurs voix aux élections futures.

PS Je découvre un article écrit par le correspondant de CNN Ali Younes qui va encore plus loin dans cette analyse, parlant d'une alliance entre Egypte, Arabie Saoudite, Jordanie et les Emirats avec Israël contre les palestiniens de Hamas . 
http://edition.cnn.com/2014/07/31/world/meast/israel-gaza-region/

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