jeudi 22 décembre 2016

ATTENTAT DE BERLIN. QUELS ENSEIGNEMENTS ?

La question comprend implicitement la réponse ; c’est le même, absolument le même type d’attentat terroriste qui s’est abattu depuis le début de ce siècle sur l’ensemble du monde mais particulièrement sur les pays du monde libre et démocratique.
J’ai été étonné par le discours de la chancelière Angela Merkel ; je passe sur le délai incroyablement long avant de qualifier l’origine terroriste de l’attentat, mais sa déclaration me laisse perplexe : elle affirme  qu’il est difficile d’imaginer que des migrants, des demandeurs d’asile, puissent perpétrer ce genre d’action.
Or, si la réaction à des actes d’une cruauté et d’une barbarie similaire sont suivi de ce genre de déclarations lénifiantes, se limitant à la dépose de fleurs et des bougies, d’appels à l’unité, à la fraternité et à la tolérance, ceci est d’une nature plus qu’inquiétante.
Depuis quelques mois, je discute en France ou à l’étranger, avec des personnes d’origine musulmane ; la plupart d’entre eux pensent à un possible effondrement de l’Europe, certains avec une  satisfaction non dissimulée, d’autres, épris par la défense de nos valeurs, avec  inquiétude.
Parmi ces derniers, je donne comme exemple Mme Lydia Girous, femme courageuse et connaissant bien la question (elle n’est pas la seule, heureusement)  qui a écrit un article  dans lequel elle nous avertit que nous sommes sur la dernière ligne droite, où l’existence d’une France indépendante, unie sur la base de ses valeurs fondamentales et de ses traditions est encore possible. Pour elle comme pour moi et bien d’autres, dans les circonstances actuelles et avec le panel d' hommes politiques existants dans notre pays, cette chance ne peut être assurée que par M. François Fillon. Un homme déterminé, solide, avec l’expérience nécessaire, avec un programme complet et courageux, un homme entouré des gens de valeur. Son livre "Vaincre le totalitarisme islamique" défini bien le défi qui nous attend ; il a eu le courage et l’honnêteté de mettre les points sur les « i » en désignant l’ennemi principal l’islam radical et/ou politique. Honnête car il reconnait que lui-même comme beaucoup d’autres personnalités politiques et intellectuelles a utilisé  dans le passé des euphémismes parlant des « communautarismes » à la place de désigner seul  l’islamisme comme danger pour la République

J’ai la conviction qu’il est un homme à l’hauteur pour prendre aussi toutes les mesures nécessaires afin de lutter efficacement contre l’hydre islamiste qui gangrène les territoires perdus de la République et qui essaie de créer le chaos et la terreur dans le pays. La panique de certains imams liés à la Confrérie des Frères Musulmans (dont la façade française s’appelle UOIF) montre que M. Fillon frappe juste. Voir l’appel désespéré de l’imam Noureddine Aoussat qui appelle à faire barrage à François Fillon nous donne une image édifiante : « J’appelle tous mes frères, tous mes concitoyens [à] aller voter […]. Votez contre Fillon ! ».


Si un sursaut énergique de la part de tous les responsables politiques européens mais aussi de tous les pays démocratiques ne se manifeste pas dans les plus brefs délais, je craigne que le délitement actuel menant à la disparition de notre civilisation ne soit inéluctable. Et les barbares auraient gagné !

Madame Merkel, réveillez-vous !

Qui est Louis Farakhan

Dans le Figaro Magazine du 16 décembre 2016, un reportage signé par M. Vegas Tenold et Vincent Jolly sur le Klu Klux Klan présentaient des informations globalement intéressantes et certaines inconnues par le grand public, sur l’histoire et le présent de cette organisation suprématiste  des Etats Unis. Aujourd’hui, heureusement réduite à quelques milliers de membres, elle prône  l’idéologie de white power.
Mais dans un passage, les auteurs parlent de Louis Farrakhan le définissant comme un « activiste pour les droits civiques… » Et à la lecture de se passage, les bras m’en tombent.
Les auteurs ne connaissent probablement pas du tout qui est Farrakhan, l’antithèse totale du pasteur Martin Luther King, sinon je ne peux pas m’expliquer comment auraient-ils pu le présenter d’une manière positive.
Je me permettrais de faire sommairement le portrait d’un individu   ultra nationaliste,  sexiste, homophobe, farouchement  antisémite et d’un violent racisme anti blanc. Il a souvent été appelé l’Hitler Noir, surnom dont il est apparemment très fier.
Louis Farrakhan, de son vrai nom  Louis Eugene Walcott,  est d’origine antillaise de religion chrétienne. A l’âge de 22 ans il se convertit et devient membre de l’organisation  « Nation of Islam » communément appelée « Black Muslims » dirigé par Eljiah Muhammad et dont le célèbre Malcolm X est  le lieutenant. Quand en 1964 Malcolm X quitte l’organisation, Louis Farrakhan organise une campagne haineuse contre lui, amenant à son assassinat. La propre femme de Farrakhan l’accuse de complicité à l’assassinat.
A la mort d’Eljiah Muhammad, Farrakhan fait la main basse sur la « Nation of Islam » dont il est le leader aujourd’hui.
En 1996, dans une période quand Kadhafi était l’objet des sanctions de l’ONU en raison de son implication dans des attentats et son soutien à des organisations terroristes, Farrakhan va à Tripoli où il reçoit le « Prix Khadafi des droits de l’homme » (sic) avec un chèque de $ 250000 ; depuis il a été longtemps soutenu financièrement par la Lybie.
Une semaine après l’élection de Donald Trump (qu’il a soutenu au début pendant la campagne) il fait un discours anti Trump devant le « State of the Black World Conference » à New Jersey, où il incite à  l’apartheid entre noirs et blancs : une séparation complète.
Plus récemment, devant une église baptiste à Miami, il prononce un discours enflammé avec des citations du Coran, incitant les fidèles de prendre les armes pour tuer des blancs et vaincre « l’oppresseur blanc » Cette prêche (qui est visible sur sa page Facebook), a été condamné par les dirigeants noirs conservateurs. Ils ont déclaré que les déclarations de Farrakhan vont au-delà des limites de la liberté d'expression dans le domaine de l'incitation criminelle.
Avec ces quelques éléments sur la personnalité de Farrakhan, les auteurs de Figaro Magazine  croient-ils  toujours qu’il soit un simple défenseur des droits civiques ?


jeudi 1 décembre 2016

FRANCOIS BAYROU : MELANGE DE SAVONAROLE ET DE DONALD TRUMP

Regardant l’interview de M. Bayrou du 30 octobre sur France 2, j’ai eu un sentiment de profond malaise, la même malaise que j’ai ressenti, il y a plusieurs années, après une longue conversation avec un ami atteint de schizophrénie.
En effet, je pense sincèrement que François Bayrou relève d’un cas psychiatrique et je ne suis pas le seul à avoir pensé. Je me rappelle les propos d’un de ces anciens lieutenants qui m’expliquait que Bayrou  prend toutes les décisions (même les plus importantes) tout seul, n’écoutant aucun conseil.  Et ceci parce qu’il se sent investi d’une mission divine se considérant un mélange entre Jeanne d’Arc et Charles de Gaulle. Le SAUVEUR en quelque sorte. Par ailleurs sa propension de se prendre pour L’UNIQUE de Gaulle actuel, il l’a énoncé lui-même, quand un autre de ces proches, Jean Marie Cavada l’a prévenu qu’il quitte aussi le MODEM.
C’est pour cette raison que pratiquement toutes les personnalités de son parti l’ont abandonné, à l’exception de Mme de Sarnez. Même M. Jean Lassalle, le fidèle entre fidèles n’a pas résisté, en partant avec armes et bagages.
A titre personnel, je pense  que F. B. incarne simultanément Savonarole, (le moine fou et dangereux du XV-e siècle qui menaçait tous les responsables  et les citoyens « hérétiques » de Florence  d’être condamnés aux feux de l’Enfer) et  Donald Trump dont il utilise la phraséologie démagogue-populiste.



Regardez les photos de ces trois personnages, imprécateurs, menaçants, annonçant l’apocalypse. Ne se ressemblent –ils pas ?  En plus, Donald Trump parait indiquer avec sa main gauche, l’arrivé d’un nouveau Messie, sauveur suprême de son pays et peut être de l’univers, qui sait ?  Vu l’importance dont il s’affuble lui-même…
Une différence de taille : Donald Trump préconisait bruyamment plein de mesures populistes et farfelues, sans avoir la moindre intention de les mettre en pratique (nous avons  déjà plein d’exemples) tandis que Savonarole préparait déjà les bûchers avant d’expier lui-même.
Quittant l’humour, je pense que j’avais raison déjà en 2007, entre les tours des élections présidentielles, en écrivant sur son propre blog de campagne (ce qui m’a attiré un flot d’injures très…centristes) : « M. Bayrou, vous êtes un mauvais perdant et vous deviendrez un perdant tout court » Apparemment, je n’étais pas le seul à avoir cette pensée :


Nous avions raison, et de dégringolade en dégringolade il finira en ermite de la politique dans sa bergerie du Béarn.