dimanche 28 août 2022

LES EXTREMES, DROITE ET GAUCHE

 

C’est devenu une mode d‘être accusé de fascisme, d’extrême droite et autres » fleurs » du même genre, à la suite d’une critique des idées et/ou de certaines personnalités.

J’ai pensé qu’il fallait définir clairement ce que signifient ces deux extrémismes, droite et gauche. Notons bien qu’il y a d’autres extrémismes, d’ordre religieux, dont celui qui est le plus dangereux et le plus étendu dans le monde actuel, l’islamisme. Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas l’objet de ce billet.

J’ai puisé dans les dictionnaires et des encyclopédies pour trouver des définitions exactes, précises et claires. Le résultat ne fut pas satisfaisant, les articles étant tellement riches, complexes et détaillés qu’elles permettent des interprétations trop étendues et même imprécises.

J’ai décidé de le faire moi-même d’une manière la plus exhaustive et en même temps accessible aux néophytes.

D’abord, deux points communs aux deux extrémismes :

1 Le même objectif final : la création d’une dictature absolue afin d’appliquer leur idéologie.

2 Les mêmes méthodes d’application : la dissolution de tous les éléments constitutifs d’une démocratie (parlementarisme, partis politiques, associations etc.) Ceci se concrétise par la mise en place d’un parti politique unique, un syndicat unique, des médias exclusivement à l’ordre du pouvoir et la mise en place des organismes de police politique, des juridictions, des prisons et surtout des camps de concentration pour des opposants ou déviants. Le tout organisé autour d'une personne objet d'un culte absolu (Duce, Conducator, Guide Suprème, Petit Père des Peuples, Raïs, Caudillo, etc) et d’une propagande massive pour « formater » les cerveaux des citoyens.

Pour donner des exemples récents les plus caractéristiques, sont d’un coté le communisme de l’ex URSS et des pays y adhérant, de l’autre côté le fascisme. J’ai éliminé le nazisme, il est difficile de le contenir dans un même groupe, en raison des différences de fond avec le fascisme et de son idéologie  particulière et odieuse : organisation de l’extermination  systématique des minorités considérés nuisibles ou inutiles (juifs, tsiganes, malades mentaux) Ce qui n’est pas, et il n’a pas été le cas des régimes fascistes.

Quelles différences entre ces deux extrémismes ? Du point de vue idéologique :

L’extrême droite est marquée par un nationalisme exacerbé, le refus de reconnaître des droits aux minorités ethniques ou religieuses, racisme, l’interdiction des pratiques considérées « immorales » (avortement, souvent même la contraception, l’homosexualité, etc.) Concrètement, les opposants, les dissidents ou les éléments douteux sont soit condamnés à la peine capitale, soit déportés dans des camps.

L’extrême gauche fait des promesses idéales : la non distinction de race, religion, origine ethnique, l’égalité totale entre les citoyens, un bien être total pour les mêmes (pas des riches et des pauvres). En pratique, ceci se traduit par une confiscation de toutes les possessions privées, la nationalisation de l’ensemble des moyens de production industrielle et agricole, une collectivisation intégrale. Bien évidemment, ces mesures ont abouti toujours et partout dans le monde, à une paupérisation générale, l’enrichissement déguisé de la nomenclature au pouvoir, des mécontentements, des oppositions, des exils massifs des populations.  Le pouvoir procédé aux sanctions exemplaires : procès politiques aboutissants à des peines de mort, des déportation massives dans des camps (goulags) fermeture des frontières et une propagande abrutissante (l’agit-prop)

CONCLUSION.  Les similitudes entre les pratiques de ces deux formes d’extrémisme sont percutantes. D’où, la théorie du fer à cheval : les deux formes totalitaires sont plus proches qu’antagonistes, contrairement à ce que la majorité des gens le pensent.

Une petite distinction mérite d’être souligné ; l’extrême droite appliquant les mesures annoncées à priori, ils ne font que les appliquer aux dépens de leur ennemis ou opposants. L’autre extrême, ayant annoncée des promesses démagogiques, dans l’impossibilité de les réaliser, après la « neutralisation » des opposants, ils procèdent à la liquidation de leurs propres camarades de lutte.

Les exemples sont trop nombreux pour les insérer dans ce modeste billet.

mardi 23 août 2022

PLANNING FAMILIAL EN PLEIN OBSCURANTISME

 

Le Planning familial, association avec un but noble, la défense des droits de la femme, est devenu par la dérive sectaire de ses dirigeants, un organisme qui promeut  la culture du rejet des donnés scientifiques basiques pour ne pas dire un rejet de la science tout court.

Avec la dernière « manifestation » de cette dérive, la publication d’un dessein niant toute différenciation entre l’homme et la femme, jusqu’au rejet total du concept anatomique de la procréation, avec le titre «Au Planning, on sait que des hommes aussi peuvent être enceints".  

 


Exceptant le ridicule de cette publication, il apparait une initiative suggérant l’instillation des idées anti scientifiques dans le cerveau de certains jeunes pas encore formés, idées déstabilisatrices et avec des conséquences dont on peut craindre le pire. C’est plus que du wokisme, c’est la marche vers un absolutisme idéologique ! Aux réactions légitimes des gens sensés, personnalités connues ou anonymes, nous aurions pu espérer quelques excuses invoquant une maladresse. Que nenni, les dirigeants crient à « l’extrême droite » et demande l’intervention des pouvoirs politiques, allant jusqu’aux menaces en justices. Ils ont réussi avoir le soutien d’une secrétaire d’Etat dont j’ignorais l’existence et dont je ne fais pas l’effort de mémoriser le nom.

Si l’opinion publique ne se manifeste pas pour dénoncer ces manifestations moyenâgeuses, nous pourrons assister à d’autres publications du genre : «Au Planning on sait que la terre et carrée et que le soleil tourne autour de la terre»

À la suite du présent opus, je m’attends d’être attaqué en justice par les dirigeants du Planning, avec la sentence d’être brulé sur un bucher. Rien d’étonnant…    

dimanche 7 août 2022

LFI. D’où vient ce nom ?

 

Longtemps j’ai cru naïvement que la signification de cette joyeuse formation était « La France Insoumise »

Quelle ignorance de ma part…

Avec l’histoire de l’imam Iquioussen et son improbable expulsion vers son pays le Maroc, mes yeux se sont un peu dessillés. Car ce sympathique personnage, qui crache sur les valeurs du pays de sa naissance -la France- a refusé à sa majorité d’opter pour la nationalité française qui lui était acquise par le droit du sol. Finalement c’est son droit et il ne fait que mettre en pratique ses idées avec son statut légal, contrairement à de nombreux d’autres cas similaires qui sont français de papier et pas de cœur. Mais passons sur cette parenthèse.

Les seuls personnes (et personnalités) qui se sont révolté contre cette demande des autorités furent des personnes (députés ou non) issus de la mouvance LFI et proches. Contrairement aux français (ordinaires ou non), qui ont approuvé à 91 % l’expulsion de TOUS les imams qui prêchent des valeurs incompatibles avec ceux de notre pays. (voir le sondage CSA du 3 août)

En creusant encore plus, j’ai remarqué que la majorité des députés LFI furent élus dans de quartiers dominés par une forte proportion des électeurs issus de la mouvance salafiste et similaire  avec la collaboration active de la sphère islamo gauchiste et celle de dealers et trafiquants de toute sorte (l’un de ces derniers fut même élu à l’Assemblée Générale, une première !)

Mais je divague toujours et je dois revenir au sujet.

Eureka, j’ai trouvé ! LFI est en réalité (et restera pour toujours) :

                 LA FRANCE ISLAMISTE.

 

jeudi 4 août 2022

L’ISLAMISME A NOS PORTES

 

Je dirais plutôt que cette 5-e colonne islamiste est déjà infiltrée, installée bien en place, donc elle a franchi depuis longtemps, insidieusement, nos portes.

Oui, l’islamisme a eu une stratégie gagnante et il a de grandes chances de redevenir hégémonique dans un ensemble de pays musulmans et occidentaux.

L’islamisme étant protéiforme, dans cette mini analyse je me contenterais de me limiter au groupe internationaliste le plus puissant, le plus structuré et organisé :

 

LA CONFRERIE DES FRERES MUSULMANS.

 

Pour ceux qui ont une connaissance insuffisante de cette organisation présente de nos jours dans pratiquement toute la galaxie arabo-musulmane sunnite et dans tout l’occident, je fais un court rappel. La confrérie a été créée en 1928 par un instituteur égyptien Hassan al Banna (accessoirement grand père des frères Ramadan) en réaction à la chute du dernier califat, (l’Empire Ottoman), tombé sous les coups de la révolution kémaliste (du nom de Kemal Atatürk Pacha) qui a aboli la religion en créant le premier état musulman laïc en Turquie.

L’idéologie frériste est basée sur l’indissociabilité du religieux et du politique combiné par un expansionnisme ayant comme but l’hégémonie mondiale. Ils (les islamistes) partagent les pays en trois catégories :

-        Le Dar al Islam (la maison de l’Islam) constituée des pays dirigés par des musulmans et gouvernés par les lois islamiques, la charia ; nécessairement, le Dar al Islam doit être en progression continue.

-        Le Dar al Harb (maison de la guerre) constitué par des pays non musulmans donc dirigés par des infidèles, (kufr en arabe) ou des pays musulmans n’acceptant pas l’application de la charia Aucune coexistence pacifique n’est possible à long terme et le fait que les islamistes acceptent provisoirement leur existence c’est soit parce qu’ils sont trop faibles pour les conquérir, soit que ces pays acceptent de se rallier au troisième groupe :

-       Le Dar al Sulh, appelé aussi Dar al Ahd (maison du traité, de la trêve.) Ce sont des pays n’étant pas sous la loi islamique mais qui se mettent sous la domination musulmane par traité, appelés aussi pays tributaires ou pays marionnettes. (traduction propre…)

Les Frères Musulmans appliquent des tactiques différentes pour les pays arabo-musulmans par rapport aux pays occidentaux ou assimilés.

 

STRATEGIE DANS LES PAYS ARABO MUSULMANS

 

Les débuts furent laborieux la majorité des pays arabo-musulmans étant soit occidentalisés, soit nationalistes avec des dirigeants opposés à cette idéologie.

Mais après la 2-e guerre mondiale, profitant de la décolonisation et de la guerre froide, ils ont mis en place une tactique gagnante. Dans ces pays, souvent sous des dictatures impopulaires et gangrenées par une corruption endémique conduisant à la paupérisation des populations, ils ont créé des réseaux d’aides sociaux, des écoles coraniques, crèches et associations cultuelles ou culturelles propageant les idées fréristes. Dans ce but, ils ont largement profité de l’aide matériel des puissances pétrolières (en tête avec l’Arabie Saoudite) et de la formation des imams wahabistes.  Le but (de très court terme) de ces pays, c’était de gagner la paix sociale en revanche de cette « générosité ».

Ultérieurement, dans les années 2000, profitant du mécontentement populaire arrivé au paroxysme, ils ont contribué largement aux révoltes contre les régimes en place conduisant à ce qu’on a nommé « le printemps arabe » Ils ont réussi à prendre le pouvoir totalement ou partiellement dans certains pays, avant de refluer soit par des coups d’Etats militaires (Egypte) soit par le repoussoir populaire (Tunisie) ou par des aides militaires étrangères (Syrie) A mon avis, ce reflux est provisoire, ils ont reculé pour mieux sauter. L’avenir nous dira.

 

STRATEGIE DANS LES PAYS OCCIDENTAUX

 

Pour les pays occidentaux, la politique a été différente. Ils ont participé directement ou indirectement (misère, guerres, famines) à des vagues d’immigration conduisant à faire venir en Occident des millions de personnes d’origine musulmane, en général sans connaissances minima de la langue, des mœurs et coutumes des pays d’accueil, donc facilement influençables aux doctrines islamistes. Dans ces pays ils ont mis en place des réseaux similaires d’endoctrinement politico religieux. Action largement soutenue par certaines organisations politiques (de gauche généralement) des ONG droit d’hommistes, des associations humanitaires. ou simplement par des dirigeants ayant des intérêts clientélistes. Une fois le pouvoir démographique de ces populations devenant très important dans certaines parties des territoires, ils ont commencé à imposer graduellement des pratiques cultuels significatifs : port de foulard islamique, demande d’horaires séparés et/ou des habits particuliers dans des activités sportives ou autres, des menues halals dans de cantines etc. Sans compter la pression pour le strict respect des fêtes et coutumes religieuses auprès de leurs coreligionnaires. La multiplication de la construction des mosquées, avec l’arrivéé des imams étrangers et des prêches « explosives » ont fanatisés des masses de pratiquants. Même plus, ils ont réussi à créer un concept artificiel « d’islamophobie » pour pouvoir agir en force à chaque essai des pouvoirs politiques ou organisations citoyennes de pouvoir freiner cet expansionnisme politico religieux. Parallèlement, des réseaux de trafiquants de toutes sortes se sont développés dans les mêmes territoires, conduisant certains responsables locaux de pactiser avec les islamistes pour contrer les trafics. Peine perdue, il y a en réalité une certaine osmose entre les réseaux islamistes et les trafiquants qui ont financés souvent les premiers.

 

SITUATION DE LA FRANCE

 

Nous sommes arrivés à une situation terriblement dangereuse où, des populations entières, majoritairement des jeunes, manifestent un rejet total du pays d’accueil, une haine contre ce pays et ses institutions. Même plus, des actions organisées, des attaques violentes contre la police, les pompiers et autres agents publics sont enregistrés chaque semaine sur l’ensemble du territoire, dans ce qui est appelé officiellement « quartiers de reconquête républicaine ». En parenthèse, cette appellation résume bien la situation : des quartiers où la République, ses lois, et ses coutumes ne sont plus appliqués. Quant à leur « reconquête », n’en parlons pas !

L’irruption et la généralisation des attentats islamistes servent doublement les intérêts de l’islam politique. D’une part, ils créent une réaction forte d’horreur parmi les populations non musulmanes avec des excès rhétoriques, d’autre part, ils provoquent une paralysie de la majorité (trop) silencieuse des musulmans modérés. Le but des islamistes étant de créer une séparation, une rupture totale entre les musulmans et le non musulmans. Ce qui a constaté lucidement l’ancien ministre de l’intérieur, Gerard Collomb : « aujourd’hui nous sommes côte à côte, demain nous serons face à face »

Profitant de cette situation, une frange de l’extrême gauche, sous l’encouragement du think tank Terra Nova, a compris l’intérêt de se rapprocher de ces populations et d’adopter une stratégie de rapprochement rouge-verte/islamiste, avec le succès électoral connu. Ces organisations gauchistes, ont encouragé des mouvements indigénistes, décoloniales et de l’idéologie wokiste (importée d’outre atlantique) pour essayer peu à peu de prendre le pouvoir idéologique et le pouvoir tout court. Mais il faut connaitre l’histoire et prévoir, dans le cas d’une prise de pouvoir par cette alliance contre nature, que l’islamo  gauchisme sera le dindon de la farce. On peut le constater avec l’exemple de l’Iran où le pouvoir des ayatollahs ont décimé totalement les mouvement « alliés » : les communistes, les démocrates, les nationalistes. Et quand je dis « décimé » c’est dans le sens propre : tous assassinés, sauf ceux qi ont réussi fuir à temps. Mélenchon et ses acolytes peuvent réfléchir : quand on déjeune avec le diable il faut avoir une très longue fourchette !