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dimanche 13 novembre 2022

L’IMPOSTURE DE L’ECOLOGISME

 

L’écologie est une chose très précieuse ; je dirais qu’elle est trop importante pour l’abandonner aux mains de l’écologie politique et encore moins à toute sorte d’hurluberlus plus ou moins toqués qui s’en réclament.

Pourquoi la notion de l’imposture ?

D’abord sur la forme.

Tout un tas de personnes, de certains politiques et journalistes jusqu’aux quidams qui veulent exister, sans compter certaines personnalités parmi les GAFA  et des chefs d’état, sautent comme des cabris (Général de Gaulle) en criant ; SAUVONS LA PLANETE ! SAUVONS LA PLANETE ! On attend cette phrase jusqu’à la nausée.

Or l’imposture qui s’y rattache est évidente : la planète n’a pas besoin d’être « sauvée », elle existe et subsistera toujours, même après la disparition de tout être vivant, en commençant par l’animal le plus nuisible, l’humain.

On peut leur expliquer cette évidence, mais elle rentre difficilement dans la tête enveloppant des cerveaux formatés.

Enfin, sur le fond

Bien sûr, il est nécessaire de faire tous les efforts raisonnables (je répète, raisonnables) pour limiter l’impact nocif de l’action humaine sur les dérèglements climatique. Il le faut par des mesures sensées, concrètes et ciblés. Or en réalité, tous les décérébrés et décérébrées militant pour l’écologisme (l’écologisme étant à l’écologie ce qu’est le bordel à l’amour) font tout et n’importe quoi.

1 Sur la réduction de l’impact charbon

Les pays les plus impactés par les les émissions de CO2 sont : (Classement en 2017)

Pays

Émissions de CO2 en milliards de tonnes (Gt/an)

en %

Chine

9,26

28,2 %

États-Unis

4,76

14,5 %

Inde

2,16

6,6 %

Russie

1,54

4,7 %

Or les manifestations violentes pour le climat ont lieux uniquement dans les pays européens (surtout de l’Europe de l’Ouest) exactement les pays où les efforts dans ce sens ont été les plus marquants !

Pourquoi les barbouilleurs des peintures dans les musées, les casseurs, les individus qui attaques les forces de l’ordre et des personnalités diverses, ceux qui détruisent des lieux ou des biens privés et autres « militants pacifiques » ne vont pas en Chine ou en Russie ou même aux USA  pour perpétrer leur « bravoures » ? Chercher l’erreur.

Pourquoi ne se révoltent-ils contre les pays africains où l’incurie et la corruption des dirigeants se joint à une démographie délirante, amenant la population à une déforestation massive, au braconnage à grande échelle (conduisant à la disparition des espèces) et à la concentration dans des mégapoles saturées de décharges à ciel ouvert.

2 Sur les mesures concrètes

Les contresens et les illogismes de point de vue écologique son pléthores. Je donnerai que deux exemples :

LES EOLIENNES.

C’est l’exemple typique du non-sens écologique. Beaucoup de (vrai) spécialistes ont démontré la nocivité écologique mais aussi économique de éoliennes : gaspillage énergétique pour la construction (quantité de béton et d’acier) destruction de la nature, impact visuel mais aussi des nuisances sonores et j’en passe. Pour récolter quoi ? Quand il y a du vent (ça arrive !) moitié de ces moulins ne tournent pas. Vous pouvez le constater vous-mêmes, en voyageant sur les routes de notre beau pays dénaturé par ces engins.

Et après ? C’est leur démantèlement qui est un véritable casse-tête et une consommation d’énergie considérable, laissant derrière des images d’un bombardement. Le tout, financé par le salaud de consommateur (regardez votre facture d’électricité).


LA VOITURE ELECTRIQUE

Un autre bel exemple ! Les batteries Li-ion, élément central de la voiture électrique, font appel à des métaux rares tels que le cobalt, le nickel et le lithium dont la production est limitée (en Chine, principalement) d’où une forte pénurie à l’horizon. Sans compter la destruction des régions entières car il faut excaver des quantités énormes de terres pour obtenir du lithium. Pas du tout écolo ! Après ceci, la durée de vie de ces batteries crée un autre casse-tête : leur recyclage.

Mais la multiplication des voitures électriques posera d’autres problèmes :


D’un côté l’insuffisance des stations de chargement, de l’autre côté l' embouteillage provoqué par la durée du chargement (½ heure pour une charge rapide !) Regardez ci-contre l’image d’une quinzaine de Tesla faisant la queue pour charger leurs voitures le jour de Thanksgiving Day aux USA. jour de Thanksgiving

-          La production de l’électricité à l’horizon de 2035 est limitée par les autres besoins (industries, consommations domestiques, etc.) Sans compter qu’elle est générée par des centrales utilisant majoritairement des combustibles fossiles, à l’échelle mondiale ! Car la réalisation de nouvelles centrales nucléaires a été abandonnée sous la pression des écolos. Le nucléaire étant le seul moyen de production électrique décarbonaté en quantité industrielles ; les énergies renouvelables ne pouvant réaliser que de productions très limitées et discontinues, donc notoirement insuffisantes. Encore une preuve de l’inconséquence de l’écologisme, sinon de sa totale irresponsabilité.  En plus, plein d'inconvénients pour l'usager, mis en exergue l'essai routier de cette journaliste : 

 


DERAPAGES IDEOLOGIQUES

Les exemples foisonnent :

-          L’écolo féminisme qui crée une guerre entre les hommes et les femmes ou même à la demande de disparition de la notion de sexe.

-          « L’œuvre » de supprimer des traditions nationales ou régionales : l’arbre de Noël, le Tour de France, la tauromachie, etc.

-          Diminution forte (80 %) de la consommation de viande. Même le barbecue doit être supprimé (Madame Rousseau) car un symbole machiste !

-          La décroissance économique (conduisant à une explosion des chômeurs et une paupérisation galopante de la population

CONCLUSION

Tant que ces hurluberlus continueraient de nous infester avec leurs hubris, rien d’intelligeant, de réaliste et concret ne pourra être réalisé. Des solutions de cette nature existent, il faut de hommes et des femmes avec cerveaux pour être à la pointe de la lutte pour une vrai écologie.

 

mercredi 4 avril 2018

CGT DESTRUCTEUR DES EMPLOIS


Je commencerais par une définition de l’inoubliable Coluche : « La CGT c’est le Cancer General du Travail ; encore que Krasucki dit que c’est faux, parce que le cancer évolue et pas la CGT » C’est le génie de Coluche de résumer dans une seule phrase toute l’essence de cet organisme qui est devenu au fil des ans une secte lilliputienne mais avec un grand pouvoir de nuisance.
Le comble de la turpitude, ils  osent  toujours de prétendre à l’appellation syndicat. Or un syndicat est par définition une organisation ayant comme but la défense des intérêts des salariés (donc de l’entreprise) de leur emplois et de leurs conditions de travail. Ce qui est tout le contraire des actions de la dite secte. Les salariés français l’ont compris depuis longtemps, la preuve la désertion massive de leurs adhérents ; de 5 millions en 1946 à, seulement 427.431 cotisants au 7 décembre 2017 (d’après le Canard Enchaîné de 27 décembre 2017) Plus inquiétant encore pour le gourou de la secte, la caricature de  Staline de nom Philippe Martinez, les rangs cégétistes ont fondu d’un tiers uniquement en une seule année, 2017 !


La CGT se préoccupe principalement de défendre les intérêts de leurs caste : militants, délégués et autre apparatchiks, grassement payés (certains « rétributions » dépassent les 5000 €/mois, chiffres 2005) et ceci sans aucun travail productif.


Accessoirement, la CGT a une activité bien spéciale ; le détournement illicite des fonds publics  à leur profit et à celui du PCF, tel que les procès de la CCAS d’EdF  et d’Air France (contrôlés à l’époque par la CGT) l’ont prouvé.


Les actions maléfiques de la secte ne se résument malheureusement à ces actes. J’accuse la CGT d’être un acteur majeur dans la destruction d’emplois en France. D’une manière directe par des actions irresponsables, souvent violentes,  en refusant toute évolution des entreprises, ils ont réussi à faire disparaitre des fleurons de l’industrie française : Continental de Clairoix, Goodyear d’Amiens Nord,  l’usine PSA d’Aulnay, la SNCM, fleuron du transport naval, les usines Moulinex en Basse Normandie et n’oublions pas la quasi disparition de la sidérurgie lorraine et du Nord et la descente aux enfers du port de Marseille. Liste de loin non exhaustive;
Mais le pire est constitué par le blocage de tout un pays par des enragés prêts à tout pour défendre leurs privilèges. Il s’agit des grèves paralysantes dans le secteur des transports, particulièrement à la SNCF où la CGT conserve encore un leadership. Le nombre des grèves de la SNCF est purement délirant : L’hebdomadaire l’OBS (peut enclin à critiquer un organisme « de gauche ») titrait le 26 avril 2016 « la 42e grève de l'année à la SNCF depuis le début de l’année » En seulement 4 mois !!!
Le Figaro du 3 avril 2018 comptabilise 2,4 millions de journées perdues à la SNCF en dix ans ! Démentiel.

!http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2018/04/03/29006-20180403ARTFIG00001-les-greves-ont-fait-perdre-24-millions-de-journees-a-la-sncf-en-dix-ans.php

Avec les 3 mois de grèves reconductibles annoncés récemment, laction de la CGT et dautres syndicats amènent à des situations gravissimes 

-       Des pertes de production pour les entreprises et la  la fragilisation de nombreuses PME et TPE avec un impact négatif pour l’économie nationale et l’emploi

-       Des drames et tragédies humaines comme l’empêchement des chômeurs pour la recherche d’un job, pertes de salaires pour les absences au travail, l’empêchement des gens d’aller se soigner, l’empêchement des écoliers et étudiants de suivre leurs cours.

-       Le non approvisionnement des hôpitaux et cliniques en matériel ce qui peut produire des situations graves.


-       L’empêchement des pompiers et salariés des services d’urgences d’être présents sur les lieux d‘astreinte, avec les conséquences prévisibles.   

Pour ces raisons, j’accuse la CGT d’être une organisation  criminelle  avec des comportements de type mafieux :


N’entendons pas la mort prévisible de cette secte, demandons sa dissolution immédiate.



jeudi 2 février 2017

L’AFFAIRE FILLON : L’ESSENTIEL ET LE DERISOIRE

Je commence avec le dérisoire : cet acharnement, d’une violence inouï et rare est sorti au « bon moment » c'est-à-dire à 10 semaines de l’élection présidentielle pour abattre l’homme qui avait le plus de chances de l’emporter.
Je ne connais pas et je ne jugerais pas la quantité et la qualité de travail effectué par Mme Fillon comme assistante de son mari. Mais une chose est claire et évidente :
-         --- D’abord,  l’utilisation d’un membre de sa famille est parfaitement légale et les conditions du travail à effectuer et  sa rémunération sont à la discrétion de l’élu-employeur, sans restriction et sans aucune autre obligation. C’est la règle, elle est floue, imparfaite,  mais c’est comme ça !
-          ---Plus important : tout conjoint (homme ou femme) apporte une aide essentielle à l’autre conjoint quand ce dernier fait un travail d’importance, un travail considérable pour la réussite de sa carrière professionnelle quelle qu’elle soit.
Je donnerai un seul exemple, celui d’un de mes amis que je considère comme le plus grand inventeur lorrains de ces dernières années et l'un des plus grands au niveau national. Grâce à ses recherches, une compagnie de taille internationale fut créée, avec des filiales dans le monde, avec à la clé des emplois et des richesses énormes pour la création française et le rayonnement français dans le monde. Il a obtenu des prix internationaux et français, il est docteur honoris casa des universités étrangères et j’en passe. Eh bien, sa femme a eu un rôle majeur et  indiscutable dans cette grande aventure, elle l’a déchargé de toute contrainte logistique, elle l’a aidé d’une manière tellement importante qu’il n’aurait jamais pu avoir la moindre réussite à ce niveau sans elle. Dans tous les livres qu’il a publiés, il a toujours souligné cet apport énorme  de son épouse. Des exemples similaires sont nombreuse et à tous les niveaux.
Et maintenant, l’essentiel.  «L’affaire » de Fillon et de son épouse c’est une machination terriblement efficace pour masquer ce qui est le plus important pour les Français. C’est son programme fort, réaliste et efficace pour le redressement du pays et pour assurer l’avenir de la France, de ses citoyens et des générations futures. Tout le reste est tout à fait secondaire et la meute de  médias qui se concentre sur cette « Affaire » n’a qu’un seul but : masquer le manque de projets viables des  autres concurrents  pour l’élection présidentielle :
-       ---   les Mélenchon et Hamon qui nous sortent les vieilles chimères crypto marxistes qui ont échoués partout dans le monde.
-      ---   Macron, dont personne ne connait le moindre programme sauf qu’il est fortement médiatisé par ses « nouveaux convertis » (décrépis par les aller retour Mitterrand-Sarkozy-Hollande) de nom Minc, Attali et Kouchner)
-        ---  Marine le Pen qui, sur l’inspiration de Phillipot, présente un programme économique copié-collé sur celui de Mélenchon  et dont une partie importante  est décrié par la mouvance de Marion Maréchal le Pen et le F N du sud.  

Si les Français préfèrent se baser sur les soubresauts de cette affaire médiatiques en votant, c’est qu’ils méritent le sort qui se profile pour leur pays et celui de  leurs enfants et petits enfants : l’enfoncement continu vers une situation de pays de tiers monde.

mardi 10 mai 2016

MARXISME, UNE FAILLITE UNIVERSELLE

Nous avons connu, certains d’entre nous ont même vécu, les faillites spectaculaires des pays marxistes sous diverses bannières, mais toutes se réclamant et appliquant les théories du célèbre barbu et son acolyte Friedrich Engels : les pays communistes du glacier soviétiques, les pays asiatiques plus proches du maoïsme, et le nombre de pays africains qui ont adopté diverses variantes. Tous ces régimes ont pour la plupart disparus après avoir laissés derrière eux des dizaines de millions de morts, déportés, et/ou exilés, sans oublier le désastre économique et social des pays respectifs.
Ce qui est intéressant, c’est le fait que  nombre de nos « intellectuels » attablés au café Flore ou aux Trois Magots, nous expliquaient que le  beaujolais nouveau cépage marxiste était le mirage contre tous les maux de la planète. Souvenez-vous ! Après des décennies d’admiration béate (et bête)  du pays du « socialisme réel » - l’URSS - et son génial petit père des peuples, la réalité leur à sauté à la figure, suivie de l’implosion spectaculaire du bloc communiste des pays de l’Est.
Mais entre temps, les mêmes illuminés aveugles (accompagnés de nouveaux, car la c…ie est, elle aussi, contagieuse) ont trouvé ailleurs les nouveaux Eden et leurs idoles.
Il y a eu la joie du maoïsme en Chine. Ni les massacres commis ni la déroute économique n'ont pas réussi leur ouvrir les yeux. Bien plus tard, la transformation de la Chine (de même que le Vietnam et Laos) en pays  dominés par un libéralisme sauvage, tout à l’opposé de la vulgate marxiste, finira à les refroidir.
Au Cambodge, les thuriféraires de Pol Pot furent un peu moins nombreux et pendant moins longtemps ; le génocide d’un tiers de la population khmère et la chute vertigineuse du régime a eu raison de leur croyance de source divine.
Que dire des pays africains tentés par cette sinistre  idéologie qui ne produira que misère, fuite des populations et des meurtres à n’en plus finir ? La chute finale, chantée par les adeptes de l’Internationale, fut la même.
En Amérique Latine la majorité des pays ayant connu le  bonheur des concepts de la « lutte des classes », du « matérialisme dialectique » et de l’anticapitalisme sont arrivés en retard par rapport à ceux précédemment cités. A l’exception de Cuba qui sous la houlette de son « lieder maximo » (actuellement en robe de chambre et fauteuil roulant) a joué la partition soviétique de bonne heure.
Quelle est la situation économique et politique dans les pays marxistes de cette région du monde à l’heure actuelle ?
-          Cuba, après la mort de l’URSS qui tenait l’économie cubaine sous perfusion, est tombé dans un état de pénurie persistante et généralisée. L’économie souterraines et les trafics de tout ordre sont devenus monnaie courante. Cuba fut aussi obligé s’ouvrir au tourisme pour obtenir un minimum de devises permettant la survie de la population. Un facteur important qui a permis de limiter la ruine totale fut le transfert  d’argent provenant des millions d’ex réfugiés dans « l’enfer capitaliste », principalement aux Etats Unis. Enfin, des assouplissements de la rigidité du régime et son ouverture vers le monde libre ont conduit au réchauffement des relations avec les E. U. Que reste-t-il du marxisme dans cet Etat loué par des personnalités d’une gauche française obtuse et aveugle de Danielle Mitterrand jusqu’aux dirigeants du moribond PCF ? Quelques slogans ici et là, mais surtout l’espérance d’un bond économique avec les dollars de l’oncle Sam.
-          L’exemple le plus pertinent de l’écroulement de cette sinistre idéologie, c’est le Venezuela. Pays prospère, doté des richesses naturelles énormes (parmi les plus grandes réserves pétrolières du monde)  est réduit à une misère totale de la population, une pénurie des produits de première nécessité, un désordre économique et monétaire sans précédent. Tout cela est le « produit » du Commandante Chavez et sa révolution bolivarienne qui a dilapidé la richesse du pays en appliquant une politique démente, mais toujours  d’appellation d’origine  contrôlée marxiste. Malgré les encouragements dithyrambiques de certains  adeptes français (Mélenchon, Edwy Plenel et autres « cons qui marchent » comme disait le regretté Michel Audiard) il n’a pas fallu plus de 15 ans pour vérifier l’effet catastrophique du régime chaviste.
J’ai écris « faillite universelle » ? Je vous présente mes excuses les plus plates, je me suis un peu trompé. Il demeure encore deux pays dont l’expérience est encore en cours avec force et vigueur :
-          -  la sinistre Corée du Nord dont la survie de sa population est assurée par des pays tiers sous la menace d’une utilisation de l’arme nucléaire et…
-        -   le réduit gaulois, notre pauvre France, qui  applique partialement les mêmes principes éculés marxist-léninistes. Il s’agit  principalement des secteurs publics,  avec le soutient total et implacable de toute sorte de sectes syndicales (CGT, SUD, FO, UNEF et autres), politiques (Front de Gauche avec un PCF en putréfaction, les khmers verts de EELV) et des ramassis scribouillards dont le nombre m’empêche de les citer, tous accompagnés par des anarchistes, nihilistes fous, casseurs genres « black blocs », « no borders » et similaires.
Beaux exemples pour tout ce qu’on ne doit pas faire…


mercredi 2 mars 2016

L’HERITAGE CALAMITEUX DE MAI 68 ET LA REFORME DU CODE DU TRAVAIL

Le mouvement de mai 1968 présente par certains de ses aspects une connotation positive dans la mémoire collective : un mouvement spontané, jeune, généreux et progressiste. Ce n’est pas totalement faux.
Mais derrière cette apparence agréable se dessine une idéologie qui peu à peu a phagocyté une très grande partie de l’establishment politique, culturel, philosophique et même une partie de celui économique du pays.
Mâtiné de la lourde empreinte marxiste qui dominait et continue à influencer le prêt à penser politique et sociologique français, l’idéologie de mai 1968 s’est incrusté dans l’inconscient des générations de citoyens par le triptyque : moins de travail, moins d’efforts, moins de responsabilité. Auquel s’ajoutent le consumérisme et  la course effrénée aux loisirs. Voilà la nouvelle religion qui a supplanté les anciennes, basées sur les préceptes moraux judéo-chrétiens, assez contraignants bien sur.
D’où, le souhait d’une grande partie des jeunes issus des générations post-soixante-huitardes de gagner de l’argent vite et avec un minimum d’effort, de s’endetter pour acquérir des biens (souvent superflues) tout en évitant de s’investir dans des  carrières professionnelles  marqués par un certain risque et/ou un travail acharné. Parallèlement, l’appel lassant à l’Etat Providence –nouvelle Eglise aussi –qui devait et doit subvenir à la totalité de leurs exigences : garantie de l’emploi à vie, assurance santé pour tout et pour tous, allocation chômage la plus généreuse, assistant et défense des « droits acquis » même quand celles-ci ne correspondent plus à l’évolution de la société. Un seul exemple parmi les tonnes d’exemples ridicules : les cités minières, (du temps de l’existence de cette activité)  sont passées progressivement au chauffage au gaz ; les occupants continuaient à recevoir la subvention « charbon » pour le chauffage!
Les organisations les plus rétrogrades, conservatrices et sclérosées de l’éventail français défendent cet héritage calamiteux, en s’opposant à toute évolution des lois et règlements (de plus en plus nombreuses, lourdes et paralysantes) qui auraient permis une adaptation aux temps modernes et empêcher la sclérose des relations du monde économique.
Je dénonce ces organisations qui se sont unies pour créer plus de chômage, la délocalisation de milliers d’entreprises, la faillite d’autres, la fuite des meilleurs cerveaux vers d’autres  pays et finalement contribuent activement à la faillite matérielle et morale du pays :
-        Certains syndicats autant plus nocives que non  représentatives (principalement la CGT, SUD,  FO, SOLIDAIRES et UNEF) ; leurs adhérents ont voté avec les pieds, perdant toute confiance à ces destructeurs actifs de l’emploi.
-        Les partis et groupuscules d’une gauche radicale préoccupés par des intérêts mesquins sinon (pour certains) souhaitant l’éradication de l’Etat pour le remplacer par le modèle marxiste-léniniste de type cubain ou chaviste.  J’accuse le NPA, le PCF, le PDG (parti de gauche…) et la gauche du PS (les « frondeurs », sic)
-        Des associations de toute sorte,  allant de la défense des « droits » (sans des devoirs) des « droits d’hommisme » des sans papiers, des minorités et j’en passe. Elles sont aussi nombreuses que minuscules, mais toujours tonitruantes ; impassible de les citer, il faudrait une encyclopédie.
-        Des  « grands penseurs» qui ont marqués et sanctifiés les dogmes soixante-huitardes. Inévitables de les ignorer, tellement ont-ils trustés les médias en permanence. Je ne cite que les plus importants (j’ai exclue ceux qui ont « virés de bord » par l’apprentissages des réalités) : Michel Foucault,  Gilles Deleuze Félix Guattari, Pierre Bourdieu,  Jacques Rancière et un peu plus tard Jacques Derrida.
-        Enfin, la plupart de journalistes des médias, plus enclin à poursuivre dans le ressassement des idées flétries de mai 68 et du politiquement correct. Ici aussi, il serait plus facile de citer les si peu nombreuses exceptions.
Pour revenir à l’actualité, voilà qu’un texte de loi élaboré par un gouvernement de gauche (ce que la droite n’a jamais osé de faire) tendant à reformer modestement le lourd code du travail et à faciliter un peu une certaine résorption du chômage. Quel tollé ! Tous les défenseurs du glacis idéologique français ont appelés à la rescousse  des pétitionnaires (nombreux) les organisations énumérées ci dessus, les étudiants et écoliers (prochainement les crèches, pourquoi pas ?).
Que rien ne change, même d’un iota ! Que nous poursuivons dans la même voie que celle tracée depuis une quarantaine d’année, la glorieuse voie qui a donné les résultats aussi brillants que celles que nous vivons aujourd’hui !
Vive mai 68 et ses thuriféraires, vive l’exception française illuminée par le phare marxiste !
 

dimanche 7 février 2016

MANIPULATION A GROSSES FICELLES

Depuis la nuit des temps nous savons que certains gouvernants (particulièrement ceux en forte dégringolade) se servent des donnés statistiques réelles pour essayer de démontrer leur efficacité mise à mal par l’évidence de leurs politiques exécrables.
Un seul exemple récent qui souligne la malignité de ces pratiques, pratiques qui arrivent à séduire une partie de leur électorat.
Un ami m’envoie sur ma page de Facebook un tableau
 apparemment émané d’un organisme gouvernemental, montrant la forte réduction du déficit commercial de 20% entre 2015 et 2014. Ce n’est pas une  preuve irréfutable  de la réussite de l’action de notre gouvernement actuel pour tout citoyen n’ayant pas la curiosité ou le discernement d’analyser plus en détail ? Bien sur…
Cherchons la manipulation !
Sur les importations, si l’augmentation fut uniquement de +1,2 %, ce chiffre est dû exclusivement  à l’importante chute du prix des matières premières et particulièrement du pétrole et du gaz. La facture énergétique à chuté de 14,6 milliard d’euros, sans le moindre  interventionnisme de l’Etat. Au contraire, en raison de la stabilisation des prix bas du pétrole  en 2016, l’Etat a décidé d’augmenter les taxes sur l’essence et le gasoil (la TIPP) de quelques centimes, occasion de renflouer un peu ses caisses vides au détriment des consommateurs.
Regardons maintenant le succès évident des exportations, (+4,5 %. C’est une satisfaction pour moi comme pour tout autre citoyen, car ceci amène des création ou au moins le maintiens de nombreux emploi en France. Mais qui est le responsable de cette embélie ?
D’abord, et au dessus de tout, c’est la chute de la parité dollar/euro (10% en un an) ce qui dope évidemment l’exportation des produits vendus en dollars (aéronautiqueet a&rospatial, TGV,  cosmétique et même agroalimentaire)
Sans ces éléments exogènes, le déficit commercial de la France se serait enfoncé encore plus dans le rouge. Et, malgré tout, il se chiffre encore en 2015 à 45,7 milliards d’euros ! Pas de quoi pavoiser...

lundi 26 octobre 2015

CGT : SYNDICAT ENEMI FAROUCHE DES SALARIES

Syndicat ? Que nenni, c’est une appellation abusive, la CGT a  les caractéristique du syndicalisme  tout autant que moi celui d’un prêtre bouddhiste !
Comment voulez-vous qu’on nomme syndicat, ce groupuscule lilliputien aussi insignifiant en nombre que malfaisant en actions ?  Pour preuve, la CGT revendiquait  692000 adhérents fin 2013 (chiffre optimisé car « élaboré » par eux-mêmes !)
Si on déduits le nombre de retraités, le chiffre est d’environs 680000 salariés, soit moins de 2,9 % des salariés français !!! Chiffre ridicule, d’autant plus qu’il est beaucoup plus faible dans le secteur privé (1.60 %)    Il a diminué de 90 % par rapport au nombre d’adhérents à la fin de la guerre ! Pour voir la confiance des salarié par rapport à la secte CGT.
Contrairement au faible nombre d’adhérents, la puissance de nuisance de la CGT est énorme. La CGT a la particularité d’être une organisation qui par son intolérance, son jusqu’auboutisme, sont étroitesse d’esprit  et son parti pris idéologique amène à des résultats néfastes pour l’économie française et surtout contre les intérêts des salariés qu’elle est censée de défendre.

1 CGT destructeur d’emplois

Les exemples sont multiples où par la politique destructive de ces enragés il y a eu comme conséquence des pertes d’emploi souvent massives, soit par l’abandon des actionnaires, soit par celui des éventuels repreneurs et finalement la disparition des entreprises ou des entités entières, participant à  l’accroissement du chômage. Quelques exemples de loin non exhaustifs.
Souvenez –vous :
-        De la tragédie de la sidérurgie  lorraine et nordique où la CGT a joué un rôle de sape. 
-        A l’usine Continental de Clairoix où après des mois de sabotages, la CGT a « réussi » à mener à fermeture de l’entreprise.
-         Goodyear d’Amiens Nord est un exemple d’école, l’action destructrice de la CGT a dégoûté le seul repreneur valable, la société Titan
-        Quant au désastre de l’usine PSA d’Aulnay, la CGT bien que minoritaire a joué son rôle maléfique par des grèves ininterrompues.
-        SNCM, la triste décadence d’un fleuron du transport naval qui vie actuellement ses derniers jours est l’œuvre capitale et intégrale de la CGT
-        La tragique disparition des usines Moulinex en Basse Normandie est lié aussi à la CGT ; Thierry le Paon, le futur éphémère secrétaire général de la CGT  a joué un rôle essentiel

Mais le rôle nuisible pour l’emploi ne se limite pas uniquement aux actions directes, tels que ceux cités précédemment. Les grèves répétitives dans des secteurs publics et parapublics où la CGT est majoritaire (SNCF, RATP et les transports urbains, par exemple) paralysent de secteurs entiers de l’économie nationale, contribuant à la fragilisation et probablement à la disparition des nombreuses sociétés.
Quant à l’opposition farouche aux horaires aménagés, du travail en soirée et le travail de dimanche dans les zones touristiques,  mesures demandées et plébiscitées par les salariés eux-mêmes, que penser ? Ce n’est pas un parti pris idéologique, contraire à l’emploi et à l’augmentation des revenus salariaux ?
2 CGT organisation de type mafieux
Quelles sont les caractéristiques principales d’une organisation mafieuse ?
-        L’obtention des gains par des méthodes illégales (la corruption)
-        L’utilisation de la violence pour aboutir à ses fins
 Eh bien ces mêmes moyens sont utilisés par la CGT voilà quelques preuves.
La corruption :
La CGT (comme certains d’autres syndicats) puise dans des subventions plus mais aussi moins légales. Souvenez-vous du procès de Denis Gautier-Sauvagnac, ancien président de l'UIMM déclarant  l'utilisation des fonds occultes du patronat pour « fluidifier les relations sociales ». Sic !
Même plus : Henri Krasucki a demandé en 1985 au conseil central des syndicats de l'URSS d'accorder à son syndicat une aide urgente de 10 millions de francs. Cette aide, approuvée par le Politburo du Parti communiste de l'Union soviétique, sera accordée en deux versements en 1985 et 1986
Autre exemple : la CGT a été mise en cause dans le financement du comité d'entreprise d'EdF depuis les années 1990. Jean Lavielle et Brigitte Dareau, anciens responsables du CE d’EDF ont été mis en examen à ce titre. Il y a eu des condamnations en première instance, plus de 20 ans après…Les exemples sont si nombreuses qu’il est plus facile de vous donner à lire :
Bernard Zimmern : « La dictature des syndicats
Roger Lenglet et Jean-Luc Touly : « Syndicats. Corruption, dérives, trahisons »French Corruption » et « L’argent noir des syndicats »
 Gérard Davet et Fabrice Lhomme : «French Corruption »
Les dossiers du Contribuable : « Enquêtte sur la CGT » 

La violence.

 Elle est le fait marquant des dizaines d’années « d’action syndicale » de la CGT, de manière continue, persévérante et de plus en plus brutale. L’épisode de l’essai de lynchage des cadres d’Air France n’est qu’un détail dans la longue liste d’exaction des nervis de la CGT.
Les agressions des gros bras du CGT du Livre sont bien connues : lors de la sortie du quotidien Metro en 2002 de nombreux cas de violences physiques vis-à-vis des distributeurs de Metro par des membres du syndicat du livre ont été constatés ; en février 2009, le syndicat s'en prend au gratuit Direct Matin Plus, propriété du groupe Bolloré, en envoyant un commando de 40 personnes asperger d'eau 150 000 journaux ; le 17 avril 2010, 40 militants de la CGT ont mis à sac la permanence du député UMP Richard Mallié qui avait déposé une proposition de loi visant à supprimer la loi Bichet[ ; en septembre 2012, 200 militants mettent à sac le centre de logistique de l'entreprise Géodis (distribution des magazine) utilisant  des battes de baseball, des barres à mine et des marteaux ; en septembre 2012, 200 militants mettent à sac le centre de logistique de l'entreprise Géodis (distribution des magazine) utilisant « des battes de baseball, des barres à mine et des marteaux 
La CGT des dockers a réussi par ses actions souvent violentes de couler le port de Marseille et des nombreuses entreprises locales. Roland Blum, premier adjoint au maire de Marseille a eu le courage de dire : « Pour moi la CGT c’est le cancer qui tue progressivement le port de Marseille »
 En 2009, les actions répétées du syndicat ont saboté l’UNM (Union Navale de Marseille), le dernier chantier de réparation navale ; les cégétistes prennent alors à parti la directrice générale, Ingrid Sanchez, la traitent de « fille de p… », la menacent de mort, lui crachent dessus. La même année, une attaque commando de salariés de l’UNM vise le siège de la direction. Le directeur général adjoint reçoit au visage des jets de sardines et d’oursins, les bureaux sont saccagés… Un autre « commando » fait sauter les bouchons situés sous la quille d’un navire du port. Le bateau est mis hors d’usage. Et l’on découvrira des cocktails Molotov cachés sur le site…
Il y a pire ! Des brutes de la CGT pratiquent le sexisme et le harcèlement contre des femmes. L’exemple le plus connu : à la RATP, «une vingtaine de conductrices de bus, dont plusieurs membres de la CGT, dénoncent les discriminations dont elles se disent victimes au quotidien et qui seraient, selon elles, le fait d'une poignée d'agents musulmans professant une lecture rigoriste du Coran. »
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CQFD

lundi 21 septembre 2015

LA GAUCHE ET LES FONCTIONNAIRES

Il y a trois jours, pendant un petit-déjeuner/débat organisé par le think tank « En Temps réel » M. Macron a fait remarquer en off que le statut des fonctionnaires n’est pas un tabou. Affirmation qui est devenue publique, après sa diffusion par le magazine Chalenge.
Enfin un homme courageux et  une vision claire à gauche ! Normal pour une personne qui peut vivre très bien en dehors de la juteuse position de politicien, ce qui n'est pas le cas de la majorité des membres du gouvernement actuel.
Il ne s'agit pas, MAIS PAS DU TOUT de tirer sur les fonctionnaires. Ils sont nécessaires, même plus, indispensables  pour le bon fonctionnement d’un pays moderne.
Qui peut ignorer le rôle du personnel hospitalier pour notre sante ? Ou des policiers, gendarmes et autres forces de l’ordre pour notre sécurité personnelle et la protection de nos bien ? Sans compter celui des professeurs pour l’accès au savoir de nos enfants ? La liste est longue et elle est destinée, bien sur, à ceux qui exercent consciencieusement leur métier. Par contre, leur statut est anachronique et incompatible avec la situation actuelle de la France : être inamovible même si on est incapable et/ou indolent, paresseux, ce n'est pas admissible. Avoir et la sécurité TOTALE de l'emploi et le pouvoir de nuire par l'action de leurs syndicats irresponsables via des grèves répétitives est aussi inadmissible. Avoir des avantages financières disproportionnés par rapport aux salariés de privés à fonction similaire (retraites, jours de carence et j'en passe) c'est anormal et injuste.
Je pense que M. Macron a dépassé la ligne rouge pour le PS, car la majorité de fonctionnaires constitue le dernier carré électoral de la gauche (il commence à s'effriter aussi) Après la mise en cause par le même de la sacro-sainte loi des 35 heures…
Revenons aux faits. Que peut-on reprocher au statut actuel ?
L’inamovibilité  de tout fonctionnaire (même de déplacer une secrétaire d’un ministère à un autre est impossible sans l’acceptation expresse de l’impétrante) est devenu un frein majeur, même plus, une paralysie du système socio-économique du pays.
Car il est indispensable de favoriser les agents qui sont travailleurs, consciencieux et efficaces, sur des critères objectifs, par rapport aux moins bons. Et surtout, le plus important, de rééquilibrer la répartition de ceux-ci en fonction des besoins réels !
Le poids de la fonction publique en France est supérieur de presque 10 % à la moyenne des pays de l’U.E. !
En conséquence pour faire des économies réelles, de réduire d'une manière ferme le nombre des fonctionnaires là où ils sont en très fort surnombre : dans les fonctions administratives nationales (ministères et comités Théodule) et territoriales (régions, suppression des départements, dans les communautés de communes, communautés urbaines et communes) Et augmenter le nombre dans les domaines régaliens où leur nombre est insuffisant ; justice et police par exemple. Et aussi dans le domaine du contrôle des fraudes fiscales et aux prestations sociales, fraudes qui sont chiffrés à des dizaines de milliards d’euro par an dans les comptes publiques.
C'est une reforme importante, difficile à réaliser  vu le fort potentiel nuisible des soi-disant syndicats (vu le nombre de salariés syndiqués en France l’appellation «  syndicats » est abusive)  mais absolument indispensable pour la survie de notre pays, pour alléger la dette  lourde qui paralyse l'économie et condamne les générations futures.



lundi 6 juillet 2015

LA GRECE, HELAS !

Je commence avec ce jeu de mots, car HELLAS est le nom attribué à la Grèce antique sous le premier règne de l’empereur Justinien II. Et qui est maintenant utilisé par des spécialistes et les grecs eux-mêmes avec ses dérivés : hellénisme, hellénistes, période hellénistique.
Mas hélas, la Grèce de la période moderne, n’est plus, loin de ça, la Grèce d’antan, la Grèce qui a  largement contribué à la science, à la culture et à la création de notre civilisation. Quelle décadence, triste décadence.
Je suis saisi, meurtri par le résultat du référendum de  dimanche 5 juillet 2015, proposé par les actuels dirigeants grecs. Manière de se disculper de leur aventurisme doublé d’un incroyable dilettantisme que le gouvernement Tsipras a mis en place comme ligne politique depuis son arrivé au pouvoir. Avec les conséquences connues qui ont accentués dramatiquement le sort du peuple grec.
Les raisons à l’origine du chaos actuel son bien connues : l’entrée de la Grèce dans la zone euro, basée sur des comptes grossièrement falsifiés. Mais la responsabilité des  dirigeants grecs de l’époque est à partager avec l’incompétence de la Commission  Européenne, de ceux qui ont actés cette entrée. Par ailleurs, toute la création de cette zone fut une erreur, car regrouper dans une monnaie commune des pays si disparates économiquement, fiscalement, du droit du travail comme des lois sociales est un contre sens, une aberration dont  nous tous payons et payerons les conséquences. Nous mais pas les responsables de cette faute grave, les bureaucrates de Bruxelles.
Revenons à la Grèce ; dans l’état où l’économie de ce pays se présente, le remboursement de l’énorme dette contractée (environs 320 Md d’euros) est une chimère, malgré les sacrifices imposés au gens. Aux gens du peuple, mais pas aux richissimes armateurs, non plus à la puissante et aussi très riche église orthodoxe. Encore un exemple de l’incurie des gouvernants grecs (de tous bords) sans compter les fraudes fiscales qui étaient devenus un sport national, tout aussi bien que la corruption endémique. Corruption qui émane de son histoire, l’appartenance de la Grèce à  l’Empire Ottoman qui a hissé la corruption à un dogme, a imprégnée tous les pays et les peuples du croissant ottoman, de l’Afrique du Nord, le Proche et Moyen Orient jusqu’aux Balkans. J’ai analysé ce phénomène quand la crise grecque s’est relevée pour la première fois, en 2010 :


Alors, comment ne pas être meurtri, quand une majorité de ce peuple se réjoui du résultat de ce référendum qui a une seule but : ne pas payer leur dette colossale (315 Md d’euro) et en plus obtenir d’autre « prêts » qui auront la même finalité. Et tout cela au nom de la fierté du peuple grec !!
C’est le tonneau des Danaïdes, pour utiliser un conte issu de cette merveilleuse mythologie gréco-romaine ! Que pensent les pays européens qui ont toujours menés une politique économique et budgétaire sérieuse ? Que pensent d’autres pays européens (Italie, Portugal et Espagne) qui, au prix d’une cure d’austérité drastique arrivent à s’en sortir. Et que pensent les citoyens européens condamnés à payer sans cesse pour remplir les caisses vides d’un Etat faillitaire et qui ne remboursera jamais les sommes versées ?
Lisez une analyse détaillée et sérieuse sur la situation catastrophique de la Grèce dépuis des dizaine d'anée ; article publié par le journal "les Echos" au mois de février 2015 :

http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-124498-grece-quatre-pistes-de-reformes-qualexis-tsipras-pourrait-proposer-1096223.php

Je suis interloqué, j’attends la suite de ce mauvais feuilleton qui a trop duré 

dimanche 11 décembre 2011

ECOLOGIE ET ENERGIE ELECTRIQUE (suite et fin)

Malgré une aversion tenace à l’égard des américains, nous continuons à les copier avec une constance digne de meilleures causes. La dernière en date, nos vaillants EELV, (cette secte fanatique d’après la définition si juste de Jean-Pierre Chevènement) se sont inspirés des écolos californiens, aussi fanatiques mais bien plus puissants que les émules de Nick Mamère et Eva la Moche (vus me corrigerez si je me suis trompé sur leur noms)
Depuis environs une quinzaine d’années, les écolos californiens ont mis leurs véto sur la construction de centrales nucléaires ; mais, s’opposant aussi à l’utilisation de combustibles fossiles, ils ont misé exclusivement sur le vent et le soleil. Apriori, le choix pouvait être compris, la Californie possède des régions avec des vents forts (dans les montagnes de Téhachapi, le vent est constant autour de 22 à 30 km/h) et le soleil dans le désert de Mohave est quasi permanent.

Mais si vous visitez la belle Californie, vous pouvez admirer les forets d’éoliennes à la longueur de vue, (il ya 16000 éoliennes au total) dont environs moitié sont…immobiles. Et oui, comme vous pouvez le constater, les éoliennes sont disposées sous des angles différents, le vent souffle dans le même sens à l’instantané)
Que-es qu’il arrivât ? La plus dure crise énergétique de l’Etat de Californie au début des années 2000 qui continue de nos jours, avec des restrictions, de l’importation à partir des Etats voisins et comme corolaire une augmentation faramineuse du prix du marché de gros. Une des trois compagnies d’électricité- Pacific Gas & Electricity- a du se mettre sous la protection de la loi sur les faillites.
En septembre 2011, suite à une défection du réseau d’importation à partir de l’Etat d’Arizona, une panne géante a provoqué un « black-out » pendant plusieurs jours pour 1,4 millions d’usagers.
Voilà ce qu’il m’écrit ce 10 décembre 2011, mon ami Garabet Bogossian, conseiller-expert dans une des principales compagnies d’électricité californienne, Southern California Edison :
“The recent windstorms in our areas made thousands of people without electricity (and no telephone, heating, etc) for about one week”. Je traduis par l’absence d’électricité depuis environs une semaine pour des milliers de personnes, suite à une tempête. Bien sur, car les éoliennes ont des dispositifs qui les arrêtent automatiquement quand la vitesse du vent dépasse une valeur limite, pour éviter l’arrachement.
Le comble d’ironie, le siège de sa propre compagnie a du louer un groupe électrogène pour que les salariés puissent travailler.
Souhaitons-nous vivre les mêmes péripéties chez nous ? Apportons vos voix aux « sympathiques rêveurs » d’EELV.

Sorel Zissu

mercredi 7 décembre 2011

Encore sur l’énergie

En complément à mon article « Energie nucléaire et le cirque de la gauche française » (par rapport aux récentes négociations, renégociation et re-renégociations entre les socialistes et les verts sur la question nucléaire).
Je remercie à François Orcival qui m’a permis d’accéder aux chiffres sur la politique énergétique allemande, extraits du livre de Bernard de Montferrand et Jean-Louis Thiériot : « L’heure de vérité ». Je rappelle que M. de Montferrand est l’ancien ambassadeur de France en Allemagne et décrypte bien les avantages de l’Allemagne dans beaucoup de domaines par rapport à la France, d’où leur rôle de leader incontesté dans la politique européenne, que ceci nous plaise ou non.
Dans beaucoup de domaines, oui, mais pas dans les questions énergétiques !
Je cite des chiffres :
- La facture d’électricité d’un allemand est supérieure de 80 %, presque le double à celui d’un français.
- Les rejets dans l’atmosphère de CO2 en Allemagne sont 500 % (vous avez bien lu, 5 fois !) supérieures à celle des Français. Même en tenant compte de la population allemande qui dépasse de 25 % celle de la France, l’écart est énorme ! Pas très écologique, n’est pas ?
Ces deux éléments sont dus principalement à la forte utilisation des énergies fossiles dans l’industrie allemande et surtout dans la production d’électricité. Par exemple, le charbon représente 57 % de la production d’énergie électrique, et le pourcentage devrait surement augmenter avec l’arrêt programmé des réacteurs nucléaires.
J’ajoute un élément que les auteurs, n’étant pas de techniciens, ont omis de souligner : la combustion du charbon est un des principaux facteurs des émanations de NOx, (surtout sous la forme de monoxyde et du bioxyde d’azote. Les NOx sont des particules fortement polluantes, car je cite (Wikipedia) : « Ces molécules pénètrent facilement les bronchioles et affectent la respiration, provoquant une hyperréactivité des bronches chez les asthmatiques, ainsi qu'une vulnérabilité accrue des bronches aux microbes, surtout chez les enfants. »
Alors, Messieurs les (faussement) écologistes, les illuminés du EELV, que pouvez-vous dire aux citoyens de notre pays devant cette évidence ? Car il est absolument clair que l’arrêt demandé par vous des 24 réacteurs nucléaires à l’échéance de 2025 ne pourra qu’accroitre ces effets polluants, sachant pertinemment que la seule solution est leur remplacement avec des centrales à combustibles fossiles.
N’importe quel spécialiste, pourra facilement démontrer que l’utilisation des énergies renouvelable à l’échelle d’une centrale électrique n’est pas envisageable d.p.d.v. technologique avant 3-4 décennies. Pourquoi ce retard ? C’est « l’œuvre » du lobby pétrolier qui a consciemment saboté les recherches et leurs applications industrielles dans ce domaine, en achetant ou simplement en boycottant les brevets et les recherches dans le domaine. Mais ceci est un autre sujet, je me limite à analyser la situation existante à l’heure présente.
Quant à l’aspect économique, quelques chiffres sont concluants : le Mwh nucléaire revient (après amortissement) à 45 €, l’éolien terrestre à 80 €, l’éolien en mer à 150 €, et le solaire à 200 €. Question : comment notre économie pourra supporter le coût de ce remplacement, dans la situation de quasi faillite de notre pays ?
Je suis plus qu’étonné, abasourdi même, que les dirigeants du EELV ne possèdent apparemment aucun spécialiste dans le domaine énergétique ; sauf à penser que leur position se résume à présenter une fausse solution sachant pertinemment qu’elle n’est pas applicable. Quant aux signataires PS de l’accord initial (sous la direction de Mme Martine Aubry) leur position était claire : mentir honteusement aux futurs électeurs et trouver après élections les justifications du renoncement. Car les socialistes possèdent indiscutablement nombreux spécialistes en la matière ! Je salue sur ce point l’attitude courageuse et honnête de M. Hollande qui a refusé d’accepter cette clause de l’accord, au risque d’un clash avec ses alliés verts.
Sans aucun rapport au sujet, je me demande comment des gens peuvent encore accorder leur confiance à un personnage de la trempe de Martine Aubry qui triche continuellement, que ce soit pour son élection à la tête du PS, qui cache son nom (son mari officiel M. Brochen ayant une réputation douteuse envers ses amitiés islamistes) et j’en passe et des meilleures ! Jaurès et Blum doivent se retourner dans leurs tombes.
Sorel Zissu