lundi 25 avril 2022

LE VRAI VISAGE DE L’EXTREME GAUCHE

 Les élections sont terminées, le peuple a voté, chacun selon ses préférences. (en réalité plus un vote de rejet contre l’autre candidat) Les citoyens qui ont préférés l’abstention ou le vote blanc, ont exprimé aussi leur option. Tout ceci pour arriver à la conclusion : la France, comme tout état démocratique, s’est exprimé et maintenant, attendre les élections législatives, un autre scrutin où les gens pourrons choisir leurs représentants.

Mais, que constatons nous ? Que ce soit entre les deux tours, mais plus après ce 24 avril, partout en France, des énergumènes de la gauche « radicale » , souvent sous l’emblème « antifascistes » contestent le résultat d’un élection démocratique d’une manière violente, avec des occupations d’établissements scolaires, des dégradations des biens, des violences contre les forces d’ordres, des slogans anti démocratiques et des menaces de persévérer dans ce genre d’actions nuisibles !

Voilà le vrai visage de ces « antifascistes » de pacotilles ! Ils reprennent les slogans de tous les factions réellement fascistes ou pro nazi.

J’ai souvent stigmatisé les nombreux collectifs qui criaient à l’arrivé du fascisme avec la possible victoire de Marine le Pen, arrivant à des formules d’un ridicule intégral, faisant appel à 1940 (voir l’article d’un quotidien vespéral que j‘appelle la PRAVDA française)

Mais pour ces exactions inadmissibles, dangereuses et anti démocratiques, je trouve une ressemblance étonnante avec les casseurs de chemises brunes mussoliniennes et des bandits des S A qui ont précédés et favorisés l’arrivée au pouvoir du Führer moustachu. Et sans me considérer ridicule.

Car, en écoutant le discours de leur leader maximo, Jean-Luc Mélenchon, c’est exactement l’appel au refus du vote démocratique, à des actions légales ou illégales contre le résultat du vote ! Voilà la France que ce grand tribun mais dangereux individu nous promet ! Eliminé du scrutin il veut créer l’anarchie, pour copier la manœuvre réussie et par Mussolini en 1922 et par Lénine en novembre 1917. Prendre le pouvoir par la rue et pas par les urnes. Et après, il ne lui reste que mettre en pratique les mêmes méthodes que ses idoles lui ont tracé la voie : liquidation politique et physique des opposants et après, même de ses propres « compagnons de lutte ».

Car, parmi les différences entre les idéologies d’extrêmes droite et gauche il y a une qui mérite d’être explicitée : les fascistes et les nazis ont proclamé haut et fort ce qu’ils feront, une fois au pouvoir : la dictature intégrale, liquidations des opposants etc.  Tandis que les staliniens, maoïstes, castristes et compagnie, promettent le paradis sur terre, l’égalité entre les citoyens, élimination de la pauvreté, l’élévation sociales des classes populaires et j’en passe, le catalogue des promesses est trop long.

Le problème, c’est qu’une fois au pouvoir ils ne sont pas capables de réaliser ces promesses, au contraire : l’appauvrissement de pays, la misère, les inégalités, le manque de libertés élémentaires sont toutes en augmentation. Malgré l’élimination de tous les opposants, la situation ne s’améliorant pas, ils sont obligés de trouver d’autres boucs émissaires, parmi leurs propres camarades ! Regarder Staline, Mao, Castro et tous les dirigeants des pays « socialistes » de l’Europe de l’Est ! C’est exactement le même procédé chaque fois. Je vous laisse découvrir (ou redécouvrir) les scénarios, pour prévoir ce qu’aurait donné la victoire de Jean Luc Mélenchon.

En 2017, avant l’élection présidentielle, j’ai écrit un petit article à ce sujet, ne faisant rien d’autre que reproduire à l’identique ce qui s’est passé dans un de ces pays, mais en remplaçant les noms des participants avec des noms connus dans le landerneau politique français.

http://zissus.blogspot.com/2017/02/melenchon-president-pour-le-bonheur-du.html

dimanche 17 avril 2022

PRESIDENTIELLES 2022. ET APRES ?

 

Il y a presque 2 mois que je m’aventurais dans des pronostiques sur les issues du premier tour et la suite du paysage politique français. Exercice particulièrement dangereux, encore plus pour un béotien de ma taille.

Sans fausse modestie, je dois reconnaître que j’ai vu globalement juste. La seule erreur, je n’avais pas estimé la percée aussi forte de Mélenchon, (il frôle de peu sa présence au deuxième tour des élections) ni la dégringolade aussi forte de la candidate LR. Sincèrement je n’ai pas honte ; à la même date l’ensemble des organismes de sondage et la presque totalité des « experts » (journalistes, commentateurs politiques) n’avaient une meilleure vision.

Donc, ceci m’encourage de continuer à faire des pronostics pour l’avenir proche.

Deux éléments qui confirment ce que j’ai écrits précédemment :

L’éclatement de LR est acté, il rejoindra le minuscule PS en présence politique et la fin du bipartisme dominateur droite-gauche.

Et après ?

La vie politique française sera apparemment dominée par trois blocs :

-          Un bloc macroniste d’orientation néo centriste

-          Un bloc de gauche radicale, et

-          Un bloc de droite radicale.

Que sera la base et la solidité de ces trois formations ? A part la gauche radicale qui existe sur un socle existant et solide qui est la France Insoumise, les deux autres sont plus aléatoires.

Le bloc macroniste a une base fragile, un peu l’auberge espagnole, composés des personnalités aussi divergentes car venant de la gauche socialiste, de la droite ex L.R., des centristes et des « convertis » de récente date. Comment tenir dans la durée, encore plus dans l’éventualité d’être suiveurs d’une probable mais très fragile victoire d’Emmanuel Macron et la dure tâche dans le contexte national et international qui se profile ? Très difficile.

Le bloc de la droite nationaliste et radicale est encore en gestation. Le leader qui me semblait à l’époque comme bien probable c’était Marion Maréchal. Mais, elle a fait un pas trop précipité en joignant Zemmour. Ceci lui crée deux écueils : d’abord l’animosité de sa tante et des caciques R. N. ragaillardis par le score élevé de Marine le Pen, d’autre part, la difficulté d’assurer son leadership dans les milieux de cette mouvance assez éclectique.

Enfin, il y aura les élections législatives. Je reviens sur mes écrits, sur la difficulté pour Macron d’avoir la majorité une future Assemblée Générale, vu le nombre de députés issus des anciennes formations, bien ancrées localement et qui serons dans l’opposition.

Dans le scénario de victoire de Marine le Pen la situation deviendra inextricable, son parti et apparentés serons fortement minoritaires, donc une France impossible à gouverner.

L’avenir de notre pays ne s’annonce dans des couleurs roses. Seule espérance : que je me trompe.