mardi 29 novembre 2016

FRANCEINFO MENT, FRANCEINFO EST SOVIETIQUE

Et on peut faire une similitude avec la fameuse phrase de Pierre Dac prononcée pendant l’occupation, avec sa voix inimitable « radio Paris ment, radio Paris est allemand », en accusant  la radiodiffusion française aux bottes de l’occupant faire de la propagande.
Une propagande similaire, de tendance crypto marxiste continue d’exercer un terrorisme intellectuel sur la majorité de médias français. Quoique bien caché sous un cache sexe de couleur rose elle envoie subrepticement la même propagande mettant au pilori tout ce qu’ils considèrent comme ennemis : en traduction,  « ceux qui ne sont pour nous sont contre nous ! » Quand j’écris « mettre au pilori » je pense immédiatement à la publication « AU PILORI » de triste mémoire.
Des exemples à la pelle, mais je me limiterai à un seul.
Valérie Boyer, soutien de François Fillon est apparue dimanche soir à la télévision portant, ô crime funeste, un pendentif avec une croix. Haro sur elle, crime de non laïcardisme, signe ostentatoire, le cléricalisme catho ultra guerrier est au  portes du pouvoir. Et pourquoi pas l’inquisition qui renaît en France avec la construction des bûchers en nombre pour recevoir une grande quantité d’hérétiques.
FranceInfo a ouvert la guerre, avec la vidéo "choc" et la phrase assassine "Un signe religieux qui a heurté de nombreux internautes"
Par la suite, croyez moi, la propagande a eu l’effet escompté : des réactions en masse.
Les premiers à tirer sur le tas, sont les journalistes de « 20 Minutes »

http://www.20minutes.fr/politique/1970011-20161128-primaire-droite-croix-valerie-boyer-porte-parole-fillon-fait-polemique-retire

Bien qu’ils se soient sentis obligés de reconnaître que « le pendentif affiché par cette proche de François Fillon ne constitue pas un signe religieux ostensible au regard de la loi » ils ont publiés abondamment des réactions d’une meute de citoyens bien ciblés pour étayer la condamnation. Et à la fin de la publication, pour que les lecteurs comprennent bien le MESSAGE , les « mot clés » étaient en clair :   « Primaire à droiteFrançois FillonreligionchrétienLaïcité » Je traduit : la droite avec Fillon c’est la religion chrétienne contre la laïcité !!
Un deuxième tir, provenant de « Slate ».

http://www.slate.fr/story/129782/valerie-boyer-cette-croix

Pour ceux qui ne connaissent pas l’orientation de ce site, il est englobé dans le magazine « OBS » (anciennement Nouvel Obs) l’organe dont un des propriétaires est le  célèbre milliardaire de gauche Pierre Berger. Grand « humaniste et féministe » qui a osé affirmer que l’achat du ventre d’une femme pour se faire engrosser par des gens  en manque d’enfants est la même chose que de payer un ouvrier pour son travail. Fin de parenthèse.
Sous le titre « Quel est le sens de l'étrange croix arborée à l'écran par Valérie Boyer? » ils  attaquent : « La croix ostensiblement portée par la porte-parole de François Fillon… très politique en vérité, a en tout cas fait réagir ce dimanche soir »
Et ils donnent la parole à qui ? Tenez vous bien : « Proche du directeur du Collectif contre l'islamophobie en France, Marwan Muhammad, Islam & Info y voit le signe du double discours de François Fillon prêt à en découdre avec la visibilité musulmane (autrement dit le port du voile) mais pas avec la visibilité chrétienne».  Je décripte : musulmans, Fillon est votre ennemi, votez pour nous, à gauche ! CQFD
La maison mère - l’OBS - enfonce encore plus le clou ; sous une photo  choisie  avec soin, figure Valérie Boyer à coté de François Fillon, sous le titre racoleur : « Filloniste, chrétienne, anti-mariage pour tous... La députée des Bouches-du-Rhône est encore peu connue du grand public. »



Et il n'y avait pas de quoi fouetter un chat l'Observatoire de la laïcité, interrogé par LCI, il ne s'agit pas d'un "signe religieux ostensible" contrevenant aux règles de la laïcité. 
Mais, après le déversement de paroles de haine des médias et de certains internautes bien marqués politiquement, la pauvre fille a été obligée d’enlever le bijoux de son cou…
Voilà ce que veut dire l’effet d’une correcte application stratégique de la Propaganda Staffeln de Joseph Goebels et l’Agit Prop de l’autre Joseph, Staline !  Les deux, très redoutables.


lundi 28 novembre 2016

François Fillon, champion de la droite

M. Fillon a renouvelé brillamment la surprise du premier tour des primaires de la droite et du centre, avec une victoire éclatante et un score inespéré par son ampleur. Mais ne crions pas victoire trop vite ; bien que dans le contexte politique actuel il est virtuellement le futur Président de la République, le chemin est long, laborieux et semé d’embuches. Mais n’étouffons pas non plus notre immense joie qui nous submerge devant cette grande victoire en dépit de la vague d’attaques aussi absurdes que vénéneuses, caricaturales et même obscènes.
Quelques courtes analyses des résultats.
D’abord la solidité du programme Fillon (peu connu par le grand public avant le premier tour) l’encrage dans des valeurs immuables, combiné avec la solidité de l’homme et sa stature vraiment présidentiable. Et ceci en contradiction totale par rapport à ce que représente le Président actuel et son déplorable bilan.
Le score incroyablement faible d’Alain Juppé trouve aussi ses explications. Alain Juppé, bercé par les sondages qui le donnait ultra favori depuis plus d’un an et avec un seul challenger, Nicolas Sarkozy, s’est fourvoyé complètement. D’abord, il a continué s’enfoncer dans son introuvable « identité heureuse », il a négligé totalement le programme et la personnalité de François Fillon et s’est laissé enfoncer dans un chiraquisme lénifiant. Devant le retournement du premier tour, il a perdu son sang froid, en déclenchant pendant trois jours un flot virulent de basses attaques personnelles à l’adresse de son concurrent. Ceci a crée une réaction de net rejet dans l’électorat de droite meurtri par les « guerres » assassines dont certains dirigeants de droite se sont spécialisés dans le passé. Stratégie suicidaire, qui lui a fait perdre une bonne partie de ses propres électeurs du premier tour. L’apport palpable d’électeurs de gauche, incités par les idéologues de cette planète boboïde (via les réseaux sociaux) de voter Juppé se sont avérés insuffisants.

Et maintenant, il ne reste que souhaiter une totale réussite dans les actions préparatoires pour les vrais élections de 2017 avec une mobilisation forte de tous les gens de bonne foi et qui souhaitent un bel avenir du pays pour le bien du peuple français. Nous répondrons présent ! 

samedi 26 novembre 2016

LETTRE A UN AMI DE GAUCHE DESEMPARE

Mon très cher ami
En raison de l’amitié sincère que je te porte, j’ai le devoir d’essayer te dessiller les yeux, s’il est possible…
Oui, Patrick,  tu as tort, tu as faux sur toute la ligne.
1 Pour l’âge de départ à la retraite
Tous, tous les pays qui ont un stade de développement similaire au notre, ont établi l’âge légal à minimum 65 ans, certains même à 66-67 ans (Allemagne, Irlande, Italie). Ils sont tous des ultra libéraux, des ennemis de la classe laborieuse, des réacs attardés ? Non, en Allemagne c’est le gouvernement de gauche de Gerhardt Schröder qui a fait les réformes Hartz pour obtenir ce changement.

http://www.cleiss.fr/docs/ages_retraite.html

L’explication est très simple : l’espérance de vie a augmenté d’une façon spectaculaire et les gens se trouvent dans une santé et forme bien supérieure, dont les progrès dans les conditions de travail sont une raison aussi. La France croit se permettre de faire cavalier seul dans un monde qui bouge ?
C’est la politique de l’autruche, avec les conséquences connus : chômage endémique, paupérisation croissante, monté des populismes. Mais rappelles-toi qu’en France, jusqu’en 1982 l’âge de départ étais aussi à 65 ans ! Il a fallu l’arrivé au pouvoir d’un Président d’extrême droite, homme de la francisque ripoliné en socialiste qui, comme tous les nouveaux convertis, souhaitait se faire plus catholique que le pape, plus précisément plus marxiste que le Karl.
Quant à ton argument qu’il n’y a pas de travail, l’explication résulte des politiques catastrophiques des gouvernements de gauche que la droite n’a jamais eu le courage de démonter :
-          D’une part, embauches outrancières de fonctionnaires dans des administrations pléthoriques (voir le mille feuille administratif – ministères, régions, départements, 65000 communes, des communautés de communes, communautés urbaines, districts et métropoles, sans compter des centaines de comités Théodule) dont le coût est assuré par des impôts, toujours plus d’impôts, grevant la compétitivité des entreprises, d’où la délocalisation des emplois.
-          D’autre part, un code de travail d’une obésité faramineuse qui paralyse l’activité créatrice d’emplois, décourage les entrepreneurs et fait partir à l’étrangers les jeunes avec un solide bagage qui peuvent mieux fructifier leur compétences dans la Silicone Valley ou ailleurs.
-          En plus, la présence de sectes qui osent usurper le noble nom de syndicats et qui défendent uniquement leurs militants souvent en contradiction avec les intérêts des salariés. On voit la réaction de ces derniers qui ont désertés les rangs de ces soi-disant syndicats : en France on a un taux de syndicalisation ridicule : inférieur à 8 % et moins de 4 % dans le privé !
-          Enfin, des taux d’imposition confiscatoires qui font fuir les familles aisés, préférant donc consommer et faire vivre les économies de Belgique, Suisse ou Luxembourg et pas la France ? Sais-tu que la France est la seule, l’unique pays de tous les 28 de l’U. E. qui pratique l’ISF ?
2 Durée de travail
Dans ce domaine on peut s’enorgueillir d’une « exception française » dont personne ne veut ailleurs.
« De toute l'Europe, ce sont les Français qui travaillent le moins. Selon les tout derniers chiffres relevés par Eurostat et rapportés par l'organisme Coe-Rexecode, les salariés à temps complet de l'Hexagone ont travaillé 1646 heures en 2015. Soit 14 heures de moins qu'en 2013 (année des derniers chiffres disponibles jusqu'alors). Et 199 heures de moins qu'en Allemagne, 130 heures de moins qu'en Italie, ou 228 heures de moins qu'au Royaume-Uni. »
La loi de 35 heures de Mme Aubry a été une catastrophe majeure, pas uniquement par une détérioration forte et rapide de la compétitivité des entreprises et la désorganisation des services publics (voir le personnel hospitalier) mais aussi par la démotivation d’une catégorie de salariés, les cadres. Au début, les entreprises dont les cadres essayent de travail plus (sans être payé) se voyaient traquer par des contrôleurs de l’inspection de travail excités, prêts à découdre avec les « exploiteurs ». J’ai vécu moi-même cette expérience en tant que cadre salarié, avec des dingomans qui venaient sur le parking de l’entreprise pour espionner des voitures encore présentes en dehors des heures de travail affichées. Ce qui m’a déterminé de prendre ma retraite dans l’année qui a suit, totalement dégoûté de cette pratique à la soviétique qui me rappelait des souvenirs désagréables.

CONCLUSION

Apparemment,  la France est restée le seul pays encore dominée par la doxa marxiste de toute l’Europe et du reste du monde libre. Même la Chine ne pratique pas ce dogme dans l’économie. Et cette idéologie qui a fait faillite partout dans le monde, sur tous les continents (voir récemment le désastre de Venezuela chaviste)  résulte d’une gauche qui n’a pas fait son Bad Godesberg, d’où sa déconfiture actuelle dont elle ne se révélera avant un décennie. Si l’absence de la gauche au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2002 fut un accident surprenant, son absence en 2017 est presque une certitude.
Pour connaître mon analyse à ce sujet, voir :

http://zissus.blogspot.fr/2016/11/la-gauche-francaise-en-decomposition-es.html

  

mardi 22 novembre 2016

L’ODIEUSE MANIPULATION

Je dénonce, j’accuse de malhonnêteté criminelle le fait de tromper volontairement la population, (en occurrence les électeurs) par des manipulations obscènes. Et c’est bien la caractéristique constante d’une majorité de journalistes, de ce qu’on appelle la classe médiatique, au  service d’une idéologie inculqué aux principales écoles de journalisme. Les exemples sont trop nombreux, mais je me résume à une dernière qui est l’objet de ma révolte.
Une fois que le résultat de la primaire de droite et de centre fut connue, avec l’excellent positionnement de François Fillon, une grande partie de journalistes, la meute médiatique (et aussi des  personnalités  de gauche) ont commencé à le bombarder avec tous les munitions à leur portée. Et je les comprends, parce que l’élu de cette primaire est virtuellement le futur Président de la République, vu l’état de décomposition politique et morale de la gauche française qui lui ôte toute possibilité se figurer au deuxième tour de l’élection présidentielle.
Mais, entre une critique normale, sincère et honnête et les noms dégradants dont ces MM.- Dames l’affublent il y a un gouffre. Que nous n’avons pas entendu : droite radicale, thatchérisme, destructeur des services publics, et l’accusation classique : ultralibéral.
L’exemple qui tourne en boucle pour le livrer  en pâture c’est l’exploitation de sa proposition de réduire le nombre de fonctionnaires de 500000 pendant les 5 ans. Tous ces  accusateurs  de foire  ont commencé se lamenter sur les « sacrifices » d’infirmières, de policiers (un comble pour ceux qui en même temps tirent aux boulets rouge sur les forces de l’ordre) , de services de proximités et j’en passe.
Or, et c’est içi qu’on voit la manipulation imbécile mais pernicieuse ; il ne s’agit nullement de réduire des fonctionnaires dans les services utiles à la population, même au contraire, certaines catégories de fonctionnaires sont insuffisants. Mais dans l’énorme mile feuille administratifs qui se chevauchent, avec du personnels à ne savoir quoi faire c’est un énorme gisement de postes à réduire par le non remplacement des départs à la retraite : les Ministères (en nombre et en nombre d’agents) les Régions qui ont actuellement trop de doublons et des triplons, les communes, les communautés urbaines et les communautés de communes, sans compter le trop grand nombre de Comités Théodule dont l’objet est souvent  obsolète.

Voilà comment on manipule l’opinion publique par des raccourcis et des tours de passe-passe qui déshonorent la profession de journaliste et/ou commentateur politique déjà fortement discrédité.

lundi 21 novembre 2016

Elections à la primaire de droite ; premier round, premières leçons.

La spectaculaire victoire de François Fillon, spectaculaire par les chiffres et aussi par la dynamique de ces dernières deux semaines est une première dans les annales des élections française.
Son incontestable victoire est légitime.
D’abord son programme fut dès les débuts le plus structuré et  courageux (il fut source d’inspiration pour d’autres concurrents).  
Ensuite, il s’est présenté devant les électeurs avec une constance et une ténacité remarquables, doublés d’une légitime stature de leader national.
Le discours de Nicolas Sarkozy, bien avant les résultats définitifs fut imprégné d’une prestance et d’une élégance notables et sa décision de soutenir François Fillon (en dépit de leur relation assez tenues) marque une élégance et un indéfectible souci de l’intérêt général, celui de la nation et du peuple. Par ailleurs, les deux programmes n’avaient pas de grandes différences de fond.
Alain Juppé a payé son positionnement  trop centristo- compatible, un centrisme mou  incarné par le pitoyable dirigeant de l’UDI - Jean-François Lagarde – tout en restant l’otage d’un  François Bayrou qui ne sais jamais où il est et que veut-il. En parenthèse, la faillite de l’ancien UDF est patente, avec ces deux pygmées de la pensée politique qui prétendent l’incarner.
Mais plus important encore, Alain Juppé paye sa proximité douteuse avec l’imam Tarek Oubrou, membre éminent de la Confrérie des Frères Musulmans dont l’idéologie, œuvrant activement à l’islamisation du pays, est en totale contradiction avec les valeurs de la République.
Son discours en fin de soirée fut plus que décevant ; sans tirer aucune leçon par rapport aux votes exprimés, (tel que les autres compétiteurs) il s’est lancé directement dans la campagne d’entre deux tours, se présentant comme le meilleurs par l’énonce de ses mesures type inventaire à la Prévert. On avait l’impression de réécouter la célèbre litanie « Moi, Président… » de M. Hollande.
Enfin, le comportement de la sphère médiatique, connaissant le positionnement d’une majorité des journalistes. Conscients et résignés à l’absence de la gauche au deuxième tour des élections présidentielles, ils ont commencés un impitoyable tir contre François Fillon : maintes accusations, répétées à satiété,  quant à son « ultralibéralisme » (quand on connait l’interprétation péjorative du mot libéralisme en France) à son « thatchérisme » libellés destinés à le discréditer.  
Conclusion personnelle : il faudrait une forte mobilisation des électeurs de droite pour le deuxième tour, car si le 15 à 20 % de votes émanant de la gauche (et même l’extrême gauche) ont conduit à l’élimination de Nicolas Sarkozy, les mêmes seront présents au deuxième tour pour contrecarrer François Fillon.




dimanche 13 novembre 2016

POPULISME : LE FLEAU

Depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats Unis, tout ce qui compte de belles âmes se lamentent à longueur de journée face à ce « cataclysme » qui menacerait l’humanité entière : LE POPULISME.
 Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon  nos cimetières seraient surpeuplés. Car les mêmes participants à ce concert de pleureuses ne se rendent pas compte qu’ils sont coresponsables (et pas des moindres) devant l’irruption et le développement des mouvements populistes chez nous et partout dans notre vieille et vénérable Europe.
Finalement quelle est la matrice du populisme, la cause principale de son apparition et son expansion ? C’est le fait que les mouvements populistes apportent des réponses aux aspirations légitimes des peuples, aspirations négligées, incomprises et même méprisées par les élites politiques, intellectuelles et économiques ; élites complètement coupées du peuple, d’où un désamour total. Je ne nie pas, il est évident que les réponses peuvent être positives, utiles et bénéfiques aussi bien que démagogiques  et même destructrices ; les résultats peuvent être constatés uniquement à l’œuvre.
Je passe sur la confusion absurde  de beaucoup de commentateurs d’une ignorance crasse (principalement des journalistes ou  intellectuels autoproclamés)   assimilant le populisme à l’extrême droite. D’une part  il y a des profondes différences de fond, idéologiques,  entre les deux définitions et d’autre part il y a des populismes de gauche radicale, dont l’exemple récent du chavisme qui a provoqué la faillite totale de  Venezuela est l’illustration aveuglante.
Comment es-ce possible que ces personnalités et organisations qui crient au loup ne voient pas l’état de révolte des peuples qui trouvent leur seule manière de s’exprimer dans les urnes ? Car les raison de cette révolte silencieuse sont évidentes :
-          Le déclassement matériel des pans entiers de la population, la perte des repères devant des mutations mondiales dont ils sont les victimes, la perte de tout attachement aux valeurs de peuple, nation, famille, terroir que des élites coupées de la réalité ont imposé aux citoyens.
-          La transformation de nombreuses zones du territoire national en ghettos sous la coupe de mafias et/ou islamistes radicaux (le plus souvent les deux)  qui les ont obligé de s’exiler ou, pour ceux qui n’ont pas les moyens de le faire,  de se soumettre à la volonté des nouveaux caïds.
-          De voir que dans le cadre d’un « droit d’homisme » mal appliqué, des quantités d’immigrants clandestins, ayant perdu lu droit de rester sur le notre sol, sont tolérés et pris en charge par la communauté nationale, malgré la situation économique catastrophique du pays.
-          D’être les victimes des oukazes provenant d’un ramassis de bureaucrates  nationaux ou européens (la célèbre Commission européenne) qui les matraquent avec des règles, décrets et circulaires  absurdes et inutiles ou même nuisibles à la vie des citoyens.
-          De subir, par la l’absence d’un pouvoir fort et capable de les défendre, des insultes, vols, agressions et même des assassinats de la part des malfrats de toute sorte.
-          Enfin de subir le diktat d’un politiquement correct  importé des campus américains et qui s’est développé chez nous jusqu’à la limite du tolérable, qui imposent de atteintes à la liberté d’expression sous peine de poursuites judiciaires, même en absence d’un délit constitué.

Tous les signaux d’alarme ont été déclenchés par une petite minorité de personnalités : des écrivains, philosophes, une infime poignée de journalistes et des rares hommes politiques qui ont soulevés courageusement tous ces maux qui rongent la nation et le peuple. Mais à défaut de les entendre, la réaction de nos dirigeants actuels et des « penseurs » qui les conseillent fut de les stigmatiser, les mettre au pilori et les traiter de réactionnaires-ennemis du progrès. Ce « progrès » que maintenant leur saute  à la figure électoralement ; mais sont-ils capables de guérir leur cécité  et leur inconscience ? That is the question…

mardi 8 novembre 2016

La gauche française en décomposition. Es-ce la fin ?

De prime abord, analysons la situation de la gauche française (la gauche modéré, pas l’extrême gauche) depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.
Un constat primordial, l’irruption (pour des raisons plutôt géopolitiques), d’un Parti Communiste Français quasi hégémonique, un des partis communistes les plus rétrogrades et sclérosés par rapport à ses semblables européens et  totalement  soumis à Moscou par l’intermédiaire du réseau tutélaire, Kominform. La suprématie idéologique de ce parti fut tellement écrasante, son réseaux sous contrôle comprenant des syndicats (la CGT) des associations et « mouvement de masse »  tellement nombreuses et puissantes, que les branches politiques de la gauche modérée (en principal la SFIO) ne pouvaient pas y échapper. Sans compter une adhésion massive de la grande majorité des intellectuels : une partie par idéal, une autre partie par calcul carriériste et enfin une dernière partie qui s’efforçait de  faire oublier une certaine complicité avec Vichy et la collaboration.
Dans ce contexte, la gauche, les socialistes en position de faiblesse se sont fait inoculer  l’idéologie marxiste-léniniste à forte dose. Et cette idéologie a persisté et persiste toujours, malgré le déclin continu et inexorable d’un PCF dont les cadres se sont éparpillés partout, soit vers le socialisme, soit vers un activisme anticommuniste et même vers l’extrême droite et l’islamisme..
Conclusion, le socialisme français n’a jamais fait son Bad Godesberg, contrairement aux autres partis de gauche européens. Pour ceux qui ne connaissent pas l’expression « faire son Bad Godesberg », il s’agit  de la localité allemande où il a eu en 1959 le congrès du Parti Social-démocrate Allemand (SPD) qui a marqué la rupture nette et définitive avec le marxisme. Mue qui lui a réussi, devenant un des deux plus grands partis de gouvernement allemand, la même mue qui a réussi à la gauche anglaise avec le New Labour de Tony Blair. En parenthèse, le rétropédalage du parti Travailliste Anglais avec la récente prise du pouvoir par le déjanté James Corbin qui a dérivé vers un marxisme tiers-mondiste, lui confère des échecs électoraux successives et donne une garantie  de maintien dans un purgatoire pour une grande période.
Mais cette parenthèse me permet d’expliquer la faiblesse continuelle du socialisme français, les mêmes causes produisant les mêmes effets : la doctrine marxiste égale un échec garanti.
Il a fallu l’émergence d’un grand politicien d’extrême droite pour ressusciter le Parti Socialiste et le faire arriver au pouvoir pour une période relativement courte. François Mitterrand, le pétainiste ripoliné en socialiste, homme d’une intelligence supérieure et d’un machiavélisme inégalé a réussi de faire la main basse sur un SFIO en déliquescence et le refaçonner à sa manière. Mais la période d’or, l’apogée d’un P. S. fort et dominant le paysage politique français fut assez courte. Mitterrand lui-même, d’une part conscient de la faiblesse structurelle de cette formation et surtout désirant de montrer que sans lui,  l’remplaçable souverain, le PS ne pourra pas survivre, a organisé volontairement  la déchéance du parti. Comment ? En s’entourant d’une cour de fidèles ternes, sans envergure, arrivistes aux petits pieds et surtout animés de haines et détestations réciproques. Et en tuant politiquement les personnalités qui aurait pu faire la transition vers une social-démocratie moderne et efficace ; je pense particulièrement à Michel Rocard.

Et nous voilà à cette fin pitoyable, d’un parti sans leader mais avec une multitude de factions, coteries, sectes avec leurs gourous, tous en guerre les uns contre les autres. Et le pompon, un (encore) Président d’une incroyable nullité, réussissant de créer la plus grande coalition de frondeurs contre lui.

La descente aux enfers de la gauche française lui offre de longues années de faiblesse, sans aucun horizon, n’arrivant se défaire des oripeaux d’un marxisme obsolète qui a échoué partout dans le monde. La messe est dite…  

lundi 7 novembre 2016

Alain Juppe proche des Frères Musulmans

 Je connaissais les relations étroites  entre Alain Juppé et l'imam de Bordeaux , Tarek Obrou, auquel il a accordé la Légion d'Honneur (voir l'image prise à l'occasion de cette cérémonie)
Par contre, la personnalité de cet imam m'était inconnu et je pensais que si M. Juppé l'a adoubé, il ne peut qu'être un défenseur des idées républicaines et adepte d'un islam de France (et pas islam en France) 
Je découvre avec stupéfaction le témoignage  accablant d’Omar Djellil qui a été recruté et formaté par Tarek  Obrou. La vidéo ci-dessous (qui est malheureusement un peu trop longue, mais il est possible de lire des passages) décrit  son parcours aux côtés de Tareq Oubrou, personnage adhérent totalement à l’idéologie pernicieuse des Frères Musulmans et qui prêche la haine antisémite et christianophobe, le djihad et la violence armée auprès de la jeunesse française depuis plus de trente ans

https://youtu.be/wRbw95A0gKE

Je découvre aussi une autre prise de position, celle d’un militant Les Républicains et ex-membre de l’équipe de campagne
d’Alain Juppé. Il s’agit de M. Amine Elbahi  qui détaille dans son blog les raisons  pour lesquelles il a déserte cette équipe. Je le cite : « Nous ne pouvons plus affirmer d’un côté combattre le salafisme et de l’autre travailler à leurs côtés, notamment l’UOIF, présidée par Amar Lasfar et dont les dirigeants sont Tareq Obrou, Hassan Iquouissen ou encore Ahmed Miktar, qui prône comme Rachid Abou Houdeyfa un islam politique incompatible avec les valeurs de la République. »
L'intégralité de sa prise de position se trouve dans l’article qu’il a publié sur son blog :


Ce sont des éléments assez terrifiants qui dénotent au minimum une forte naïveté d’Alain Juppé et me font douter de sa capacité de lutter contre le danger de l’islam politique qui gangrène la société française.