Le dernier
pape, de nom François 1-er, a décidé de partir en croisade.
Mais
ce n’est pas une croisade comme les autres, elle a la spécificité de ressembler
aux actions d’un chef de parti juste avant une élection de grande importance.
Pour faire un parallélisme avec la France, c’est comme le chef d’un grand parti
pendant sa campagne pour l’élection présidentielle ; précision, un parti d’extrême
gauche, ce qui est tout naturel pour un prélat biberonné au culte de la « théologie
de la libération » (N B mouvement catholique originaire d’Argentine de
forte connotation marxiste)
Il y a
quelques jours, on voyait le Saint Père à Marseille, transfiguré en grand leader
de LFI, appelant urbi et orbi à l’accueil le plus favorable de tous les
candidats à l’immigration désireux venir en Europe, et en même temps déplorant l’égoïsme
des autochtones à ce sujet. Bien sûr, Sa Sainteté n’est pas un grand
mathématicien et probablement pas un grand connaisseur de l’Europe (vu ses
origines sud-américaines) donc l’arrivé d’encore 100 à 150 millions d’immigrants
supplémentaires en Europe c’est une petite opération comptable, sans aucune
incidence pour l’Europe et les peuples y demeurant. Explication plausible ?
L’autre
jour, le voilà depuis son trône de successeur de Saint Pierre, avec l’habit d’un
grand responsable de l’EELV, publiant une philippique où « il alerte sur
la gravité de la crise climatique, fustige les « puissants » et « met fin à
l'idée d'un être humain autonome, tout-puissant et illimité »Il appelle à une transition énergétique
"contraignante" et "contrôlable » Rien que ça !
En
parenthèse, je me permets de souligner que si les problèmes écologiques sont
une réalité indéniable, c’est une injustice de jeter l’anathème sur les pays développés
et leurs dirigeants. Ce sont ces pays qui font le plus d’efforts pour limiter
les dégâts. Dégâts provoqués très majoritairement par les pays sous-développés,
(en particulier l’Afrique et l’Amérique Latine) où, par l’incurie des leurs
dirigeants, par la corruption endémique et généralisée, par la démographie
galopante et incontrôlée et enfin par les guerres tribales et ethniques, les
populations vivent dans la misère la plus cruelle. Par conséquent ils déboisent
des forêts entières, massacrent la faune, détruisent la flore, polluent les
lacs et les océans et remplissent des régions entières par des déchets de tout
ordre, y compris les plus toxiques et nocives pour l’environnement. C’est vrai
que, probablement, le Saint Père ne connait pas non plus la géopolitique, n’est-ce
pas ?
L’ignorant
que je suis, pensait que ces préoccupations sont louables, mais un peu éloignées du statut et la
mission du grand responsable de la communauté catholique qui est de s’assurer
que les règles de la religion sont respectées, de veiller à
ce que les croyants ne se divisent pas et de venir en aide aux catholiques en détresse.
Or voilà, la situation des chrétiens dans les parties du monde où ils sont persécutés,
empêchés de pratiquer leur foi, souvent massacrés ou obligé de fuir leurs pays
d’origine, ne semble pas du toute préoccuper Sa Sainteté. Peut-être que pour sa
très haute pensée, ce problème est un détail insignifiant, qui ne mérite pas d’y
penser...
Après
avoir connu ses prédécesseurs, en particulier Jean Paul II, c’est le dicton latin
qui me revient : « Sic transit gloria Mundi »