lundi 9 mars 2015

ISLAM DOIT ETRE REFORME ! ISLAM NE POURRA PAS ETRE REFORME.

Bien sur, le titre de ce petit opus est paradoxal, antinomique, mais malheureusement d’un évidence et d’une actualité qui sont réelles.
La première partie est confirmé et soutenus par la prise de position des penseurs du monde entier, mais particulièrement des centaines, sinon de milliers  d’intellectuels, théologiens et personnalités du monde musulman.
Les événements récents, qui sont d’une gravité exceptionnelle,  ont vu l’essor d’une pensée réformiste dans la sphère arabo-musulmane d’une ampleur sans précédant. La liste et longue, impossible de citer tous les noms et les propositions  émises par ces personnalités sinon la lecture deviendra indigeste.
Je me contenterais de souligner d’abord la pensée de l’intellectuel égyptien Saiyed al-Qemny, chantre de la pensée "critique" et qui veut réhabiliter (comme Abou Zeit ou Abdel Razeq avant lui) le courant de pensée hétérodoxe du mutazilisme, fondé sur le primat de la raison critique ; mais il faut savoir que ce mouvement de pensée fut interdit depuis le 10e siècle dans le monde sunnite !
Parmi les plus pertinents néo-mutazilistes de nos jours on peut citer  l’ex ministre tunisien Mohamed Charfi, les Frères franco-algériens Soheib et Ghaleb Bencheikh, l’écrivain de renom Boualem Sansal, le réformiste Abdennour Bitar, Abdellah Tourabi ( directeur de la revue marocaine TelQuel), Kamel Daoud qui ose ainsi affirmer qu’il faut « s’attaquer à la matrice » du fascisme islamiste et bien d’autres.
Mais, et c’est ici que la deuxième partie du titre de l’article surgit, est-il possible de réaliser cette réforme et de la faire accepter par l’Oumma entière ? La réponse est non et ceci pour plusieurs raisons, dont deux majeures.
Premièrement, dans le monde sunnite (qui englobe 90 % du monde musulman) il n’existe aucune hiérarchie théologique, aucune personnalité ou organisation qui peut avoir une autorité sur l’ensemble des fidèles. N’importe qui, possédant une certaine connaissance du Coran, des Hadîth et de la langue arabes peut se décréter imam et même, si doué de beaucoup de charisme, s’intituler « calife », « émir des croyants » ou autre titre prestigieux et agir en conséquence. (nous connaissons bien des exemples). Dans ces conditions, la réalisation d’une réforme de fond de l’islam (tel que fut le concile Vatican II pour les catholiques) devient une gageure.
Un deuxième obstacle de taille, c’est le caractère divin du Coran. Ce livre étant dicté directement par Allah au Prophète, il est impossible d’émettre aucune critique, aucune modification même mineure à son contenu. Et ceci, malgré le contenu souvent contradictoire entre des sourates, particulièrement entre celle d’origine mecquoise et les médinoises.
C’est le contraire pour autres  livres sacrés  (par exemple les Évangiles pour les chrétiens, la Thora pour les juifs, les textes sacrés bouddhistes Theravada) qui ont été écrits par des humains, bien plus tard que leurs inspirateurs « divins » donc facilement critiquables.
Il y a bien sur d’autre raison opposables à cette réforme, mais de moindre importance.
Alors, que faire ?


dimanche 8 mars 2015

LES CHRETIENS EN TERRE D'ISLAM

Je reviens sur ce sujet suite aux dernières interventions dans les pages « Débats » et « Opinions » du quotidien Le Figaro daté du 6 mars 2015.
Plein de choses justes, touchantes et enfin une parole libérée, surtout de la part d’Yvan Rioufol ce qui ne m’étonne guère : il n’a jamais caché sa liberté d’esprit, sa parole claire et courageuse et surtout son aversion pour la dictature du politiquement correct qui regne encore sur une grande partie de la classe politico-médiatique et intellectuelle française.
Si la pétition de Jacques Julliard en faveur des chrétiens d’Orient auquelle  Jean d’Ormesson apporte un soutien marqué par son talent et sa verve me font plaisir, je me permets, modestement,  faire une remarque, une seule ! En préambule, Jean d’Ormesson écrit : « Tout a commencé en Irak où la communauté chrétienne…a été soudain la proie de persécutions violentes » Malheureusement non, non, trois fois non cher M. d’Ormesson ! Ceci n’a pas commencé en Irak, récemment, et pas du tout d’une manière soudaine. Les massacres, prises d’otages,  conversions forcées et autres persécutions sont la suite sans discontinuité des mêmes horribles exactions, commises par le même genre de barbares depuis des siècles ! Je me permets de rappeler uniquement celle commises par les satrapes de l’Empire Ottoman et ceci depuis moins de deux siècles :
Et je cite un seul binôme chiffré : en 1900, il y a à peine 115 ans, 22% des citoyens Turcs étaient considérés comme chrétiens; maintenant ils ne représentent plus que 0,32% de la population.
Non, il est faux de soutenir que la volonté d’éradication des chrétiens d’Orient est récente.
Une deuxième intervention, celle de M. Salah Stétié, écrivain et ancien ambassadeur de Liban avec le titre évocateur : « J’ai honte » m’a touché. Il évoque, avec des paroles bien choisies, avec du cœur et une sincérité émouvante,  son souhait pour que les chrétiens de cette région du monde restent sur place, sur leur place depuis deux millénaires. Et il cite comme argumentaire des sourates du Coran en faveur des chrétiens. Mais M. Statié connait mieux que moi, que les sourates du Coran sont souvent antagonistes ; et que les premières, humanistes, correspondent à la période mecquoise et les autres sourates, violentes et guerrières sont de la période médinoise, postérieure à la première. Donc les sourates mecquoises sont abrogées par les médinoises pour une simple raison, la  chronologie : les dernières supplantent les premières.  Et celles-ci sont nombreuses :
Sourate V, 51   ; Sourate IV, 89 ; Sourate IX, 29 ; Sourate VIII, 39 ; Sourate XXXVII, 4 ; et d’autres.
Je ne me permets pas de les citer in extenso, tellement leur contenu est cruel et violent. Mais n’importe quel citoyen peut les lire facilement, les traductions sont nombreuses et d’un accès facile.
Ce qui explique d’une manière évidente et sans aucune autre interprétation, l’impossibilité de pratiquer en toute liberté le culte chrétien (comme tout autre culte) dans aucun pays dont la religion musulmane est une religion d’Etat basée sur le principe de la charia. Et c’est le cas de la grande majorité des pays musulmans.
Ma conclusion est malheureusement très pessimiste : l’éradication (c’est le mot juste) des chrétiens d’Orient est une œuvre  constante et sans aucune possibilité de marche arrière. Les exactions récentes, dont nous sommes témoins impuissants, exercés par des monstres barbares genre E. I., Boko Haram et autres –filiales d’Al Quaïda- ne sont que la suite logique, implacable de ce qui se passe depuis des siècles.
En plus de l’insupportable silence de nos dirigeants politiques et de la majorité de nos « élites »  (y compris les dirigeants catholiques !) devant le tragique sort des chrétiens en terre d’islam il y a un phénomène encore plus inquiétant. C’est l’importation sur nos sols européens des pratiques liés à la charia dans certaines zones et régions, en remplacement des lois et des règles nationaux.  Ce que je défini comme une politique d’entrisme islamiste au sein de nos sociétés démocratiques. Deviendrons-nous, dans le temps, des dhimmis dans certaines régions de nos propres pays ?


vendredi 27 février 2015

GEORGES MARCHAIS, REVIENS !

Ce matin j’écoutais Radio Classique ; une station riche en musique de qualité, parsemé des interviews  intéressants menées par des vrais professionnels (de plus en plus rare dans le journalisme)  des interventions de bon sens de Luc Ferry, des belles histoires de la grande musique joliment racontées par  Eve Ruggieri, sans oublier les dialogues avec les invités de soir d’Olivier Bellamy. Enfin, un poste que j’aime bien, c’est tout dire.
J’écoute les premières paroles de l’invité de Guillaume Durand et instantanément, sans même entrer dans le contenu de la conversation, je devine que c’est  un communiste qui parle !
Je ne sais pas comment, mais les pontifes de ce groupuscule ont le même timbre, la même façon de s’exprimer avec les mêmes phrases, idiomes et slogans répétitifs. Quelque chose entre la litanie d’un prêtre défroqué et d’un tenancier de maison close qui vous invite sournoisement à une « partie fine » Je suppose qu’ils ont des leçons-type à l’Ecole des Cadres du PC (si elle existe encore) et seulement ceux qui apprennent mieux la façon de parler ont droit à des postes. Vu que maintenant il y a plus de cadres que de militants de base, l’avenir est tout tracé : la benne à ordures pour le recyclage politique. Si ce  n’est déjà trop tard pour le recyclage
Mais revenons au sujet : pari gagné, c’était l’inconnu Secrétaire Général de nom  Jean  Laurent (je ne suis pas sur du prénom, mais c’est sans importance, je ne me fatigue pas de chercher sur Wikipédia). Plus terne, plus nul, plus gris que lui,  difficile de trouver. Vraiment les cocos ont un mal fou à recruter pour arriver à mettre ce pauvre mec à la tête du moribond PC. Ça sent le sapin…
Et voilà que soudainement je suis arrivé à regretter le feu Georges Marchais. Il avait de la gueule, le bonhomme ! Quelle faconde, quelle gouaille, inimitable, il nous faisait rire à gorge déployé. Souvenez vous, quand le sujet de l’interviewer était gênant  (et pour le PC, les sujets gênants sont des légions) il sortait la même phrase : « c’est une bonne question », occasion de changer complètement de  sujet. Et quand le journaliste devenait insistant, la réplique « taisez-vous Elkabbach !» qui est devenue célèbre. Oui, une autre époque.
Mais entre nous (c'est confidentiel) j’ai encore une raison, une raison majeure d’aimer follement George : quand je l’ai connu, dans les débuts des années ’70, le PC obtenais encore 22 % des voix ! En une décade, il a réussi de les réduire à 15 %. Comment de pas l’aimer ?


dimanche 1 février 2015

LE BOBOLAND AMERICAIN CONTRE LA LAÎCITE FRANCAISE

Bien sur, aux USA il y a aussi une gauche bobo ! Chez eux la gauche en général est désignée sous le vocable « libérale ».Attention,  ne pas confondre avec l’acceptation française de ce mot qui est totalement différente ! Chez nous, mot maudit, vitupéré par une grande partie du corpus politique français : l’extrême gauche, l’extrême droite, une grande partie de la gauche.
Mais revenons au sujet ; la gauche américaine, regroupée en général dans les grandes villes cosmopolites et principalement dans la grosse pomme et le célèbre L. A. est très forte dans les médias de grande tirage, le  showbiz et dans certains campus universitaires. Donc dans tout ce qui fabrique l’opinion moutonnière. Et la partie de cette gauche, ce que j’appelle le boboland, vit et agit à l’identique avec nos bobos, mimétisme idéal.
 Amusant, pendant un voyage aux Etats Unis j’ai appris, avec une dose d’étonnement, que les américains appellent leurs bobos…bolchéviques chics !!!
Comprennent-ils ce que veut dire la laïcité  la française ? J’en doute fortement, en analysant des réactions aux derniers attentats islamistes perpétrés en France début janvier 2015.
Si la grande majorité des représentants de la gauche  américaine, en accord avec le reste du pays,  a exprimé la solidarité avec nous, en même temps nous avons eu droit à des critiques bien curieuses.
L’offensive bobo-américaine vient de loin (plutôt de haut). L’éminent Président lui-même, le grand beau Barak Obama refuse de nommer l’islam radical comme l’ennemi  et il entonne le slogan maintes fois entendu : « ca n’a rien avec l’islam »  Et lui, il veut DIALOGUER ! Avec qui, on ne sait pas très bien, lui non plus. Je lui suggère ; avec le Calife Abou Omar al Baghdadi du Daesh pendant une pause des bombardements contre ses positions en Irak et Syrie…Ou avec Aboubakar Shekau, le doux et pacifiste leader du Boko Haram. Enfin, il a un choix très large pour le dialogue. Ceci expliquerait aussi sa préférence de regarder un match de foot à la télé et ne pas se déplacer à Paris le 11 janvier comme d’autres chefs d’Etats ?
Et toute la gogôche américaine, à l’unisson avec lui, réduit le problème avec nos islamistes radicaux à une simple question socio-économique et accusent les autorités française de discrimination ou carrément de racisme. Nous ne sommes pas loin de l’apartheid !
J’ai trouvé des affirmations, pour utiliser un euphémisme, hasardeuses ou plutôt ubuesques ; quelques exemples, non exhaustives :
-        Le grand New York Times, organe de référence des bobos bien branchés, comparait la loi pour l’interdiction du port du voile intégral  dans les lieux publiques avec, tenez bon… la décision des talibans de voiler leurs femmes ! Avez-vous compris ? Moi non.
-        CBS a parlé de « l’arrestation de leader musulman Dieudonné »
-        Dans le  The New Republic, le journaliste James McAuley  donne dans des hallucinations : « La République française, bastion d’une abstraction de la liberté d’expression et de parole, a délibérément exclu les voix musulmanes – et d’autres indigénats – du discours public. Ce silence est allé de pair avec une subjectivité coloniale qui a persisté jusque dans la métropole.»  Bref, quand on fume de la moquette en excès, voilà ce que ça donne. Un peu de tempérance, Mc Auley, trop de shit nuit à la santé !
-        L’ambassadeur de France aux E. U., M. Gérard Araud, a trouvé (je ne sais pas ou) une vrai perle : « La France devrait abandonner sa politique gaulliste raciste » !!! Quand je dis qu’ils tirent trop sur les joints en exerçant le métier de journalistes, je dois avoir raison.
Enfin, heureusement que ce n’est pas ça l’Amérique la majorité des réactions et prises de position ont été plus que positive. Un seul exemple, la une de Daily News, le 4eme tirage national qui a titré : « Vous laisser tomber le monde ! »
                                               




Heureusement aussi que les bobos, comme chez nous, sont minoritaires. Mais ils sont lourds, très lourds, comme les nôtres. Les élections à mi mandat à la Chambre de Représentants ont eu comme un avant goût de tsunami (comme chez nous, au Sénat) et les présidentielles s’approchent chez eux (comme chez nous)  et la bastonnade sera aussi sévère. 

mercredi 21 janvier 2015

UNE HONTE

Une chaîne d’information (itele) élimine un collaborateur pour sa liberté d’expression, UN COMBLE. Un hebdomadaire connu (Le Point) élimine un autre collaborateur  subi le même sort. UN COMBLE aussi.
Et ceci dans une période dans laquelle on tue des gens qui avaient osé se permettre d’exprimer leur opinion que cela plaise ou non.
Le comportement de ces deux médias peut être assimilé à une mise à mort de la liberté journalistique.
Le jour où toute liberté d’expression sera muselée et nombre de collaborateurs non « politiquement corrects »  mis à la porte, nous allons véritablement  connaitre ce que veut dire le manque de liberté.
Mais il sera trop tard ; souvenez-vous des paroles du pasteur Niemöller.  Je ne vous les rappelle pas, vous devrez les connaître et si vous ne les connaissez pas c’est l’ignorance d’une partie des journalistes qui l’explique.

Honte à votre direction couarde et irresponsable, honte à votre syndicat des journalistes digne de la Corée du Nord.

samedi 10 janvier 2015

MASSACRE DE CHARLIE HEBDO. ET APRES ?

C’est émouvant, touchant,  de voir toutes les marques de sympathie, toutes les manifestations, démonstrations et appels en faveur des victimes et leurs proches, toutes les déclarations à l’encontre de l’insupportable atteinte à la liberté d’expression et aux valeurs de notre République ; manifestations présentes  autant en France qu’à l’étranger.
Mais pour quel résultat final ?
Nos services de sécurité sont d’une efficacité redoutable et je leur manifeste mon admiration, ma reconnaissance ; ils ont déjà déjoué de très nombreux essais d’actes terroristes. Mais, le risque zéro n’existe pas et malgré les moyens existants et qui seront encore développés dans un avenir proche, la sécurité de nos concitoyens et de nos institutions sera de plus en plus mise en danger avec des conséquences que nous avons déjà connu, mais en pire.
M. Bernard Squarcini, ancien patron du DCRI (actuellement DGSI) grand spécialiste de la lutte anti terroriste a chiffré les forces en présence : il y a actuellement env. 5000 djihadistes en France capables de reproduire des actes similaire à la tuerie de Charlie Hebdo. Pour la surveillance d’un seul terroriste il faut mobiliser 25 policiers/jour, estime M. Squarcini ! Mais l’épidémie djihadiste est en plein essor ; d’une part, ce sera le retour de combattants en Irak-Syrie, d’autre part il y aura un phénomène de mimétisme, créant l’engouement de nouveaux recrues ; les très nombreux témoignages de joie et d’approbation du récent acte barbare dans les réseaux sociaux en est la preuve. Ce qui me permet d’estimer un prochain doublement du chiffre des djihadistes présents  sur le sol national et prêts à passer à l’action. Imaginez-vous la mise à disposition chaque jour de 250000 policiers et gendarmes uniquement pour les surveiller ?
La guerre, car il s’agit d’une vrai guerre, est déjà déclenchée ; une guerre sans merci de la part des gens prêts à tout, d’une cruauté sanguinaire et désireux de mourir en « martyrs », de devenir les héros de la « CAUSE », admirés, adulés et sanctifiés par des hordes de jeunes des cités remplis de haine pour leur pays de papier, la France. Une guerre asymétrique, car de l’autre coté de la barricade nous trouvons les forces d’ordre qui, bien que supérieures numériquement, matériellement et bénéficiant du soutien de la grande majorité des citoyens, sont paralysées par le respect des lois, règlements et procédures imposés par l’Etat de droit qui est (encore) le nôtre.
Mais cette guerre ne se limite pas à notre pays, elle est mondiale. Des images me hantent la mémoire : ce sont les images atroces des manifestations violentes après la publication des premières caricatures de Mahomet dans le journal danois  Jyllands-Posten en septembre 2005 : des millions de manifestants fanatisés dans la majorité des pays musulmans vociférant, attaquant et détruisant des églises, des commerces et des habitations chrétiennes, des centre culturels occidentaux, des ambassades. Relayés, souvent encouragés, par des responsables politiques et religieux de haut rang dans l’ensemble des pays musulmans.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Caricatures_de_Mahomet_du_journal_Jyllands-Posten#R.C3.A9actions_officielles

Tant qu’un arsenal juridique courageux et à la dimension du danger ne soit pas mis en place avec des lois d’exception anti-terroristes communes pour l’ensemble des pays de l’U. E., nous continuerons d’être témoins, sinon victimes de la répétition des actes similaires au massacre de Charlie Hebdo. Et aucune manifestation, défilée avec des bougies et pancartes genre «  nous sommes tous Charlie » ne les empêchera de se reproduire de plus en plus fréquemment.
Le pire scénario, si une volonté politique au plus haut niveau ne s’imposera pas au laisser-aller, au laxisme coupable de ces 30 dernières années : que cette guerre soit perdue pour la  démocratie, la République et au-delà pour le monde libre.

Sorel
PS J’avoue mes erreurs ! Après avoir appris les « événements » recensés pendant la minute de silence dans des établissements scolaires des banlieues :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/01/09/01016-20150109ARTFIG00338-ces-minutes-de-silence-qui-ont-derape-dans-les-ecoles.php,
Je corrige mon estimation excessivement optimiste : pas 10000 apprentis-djihadistes dans un avenir très proche mais plusieurs dizaines de milliers prêts à donner leur vie pour leur prophète (et accessoirement bénéficier des délicieux moments en compagnie de 72 vierges.)

  

jeudi 8 janvier 2015

TUERIE DE CHARLIE HEBDO : DES DESEQUILIBRES.

Ici ou là, des tueurs isolés aux cris Allahou Akbar ont été traités de déséquilibrés par la plupart de média et des représentants de l’Etat, suscitant l’hilarité de la majorité de nos concitoyens. Pour ma part, je soutiens qui oui, deux fois oui, ils sont des déséquilibrés, des malades mentaux, des psychopathes sanguinaires, mais tous au nom d’Allah et surtout de son prophète. Partout, en Irak et Syrie, au Nigéria, au Mali, en Algérie, en Israël, au Pakistan et Afghanistan, aux USA, en Russie et en Inde, au Canada, Angleterre et Espagne, en France, la liste est loin d’être exhaustive. C’est la barbarie à l’état pur, une barbarie sinistre que le monde n’as pas connu depuis la chute du 3eme REICH. Et encore, si la lutte pour démanteler la puissance nazie fut assez difficile, avec les fous d’Allah elle sera bien au-delà et la victoire est loin d’être assurée. Je l’ai déjà analysé, il y a peu de temps, dans un article sur la nature de l’islamisme.
Mais faisons une brève corrélation avec une tuerie sanglante perpétrée par un islamiste bien de chez nous : Mohamed Merah qui a tué de sang froid 7 personnes dont trois petits enfants. Quelle leçon pouvons-nous tirer de la suite de cette affaire, suite qui se reproduira, j’en suis certain, avec  le massacre de Charlie Hebdo ?
Des grandes messes, des déclarations plus ou moins tonitruantes de la part des personnalités, des médias et des organismes, des rassemblements, etc. Ils ont occupé le devant de la scène pendant une semaine ou deux, et nous avons passée à autre chose. Par contre, l’engouement des milliers (ou dizaine de milliers) de jeunes des cités pour « l’acte glorieux » de M. Merah transformé en héros, ceci n’a pas troublé du tout le gotha des bien pensants. Par contre, des appels à la « non stigmatisation » et « pas d’amalgame », des protestations et mises au pilori d’une islamophobie (réelle ou supposée) des excommunications, des procès, des intimidations à l’égard de Zemmour, Finkielkraut, Rioufol, Onfray, Richard Millet, Laurent Obertone, Pierre Cassen, Christine Tasin et d’autres, avec des incitations à leur éviction de tout moyen d’expression publique, à foison.
Exactement la même chose se produit à l’heure actuelle : tout le monde manifeste l’indignation, la stupeur, la condamnation, appels au châtiment exemplaire. A ce chapitre, on sait ce que veut dire, Mme Taubira et son Syndicat de la Magistrature nous ont habitué : perpétuité avec maximum 22 ans incompressibles et sorties après 15 ans pour bonne conduite. Ca veut dire que s’ils ont 20-25 ans, ils sortiront vers 35-40 ans, en pleine forme, entretenus aux frais du contribuable français.
La suite on la mesure déjà : un écho enthousiaste dans les cités (et pas uniquement dans les cités…)  une satisfaction non-dissimulée chez les inconditionnels du Prophète ; nous avons déjà, à quelques heures de l’événement un aperçu dans les réseaux sociaux et je choisis un petit florilège :


  En parenthèse, notez la "bonne" maîtrise de la langue de Molière version cité...Pas très difficile de déviner lesurs auteurs.
Or, nous sommes, depuis un bon moment, devant une hydre multicéphale, disposant chez nous d’une cinquième colonne de farouches ennemis de notre pays, de notre civilisation, de nos libertés les plus élémentaires. Et cette cinquième colonne n’est pas composée de quelques centaines ou un millier d’individus comme avant la 2eme guerre mondiale, mais de cellules agissantes ou dormantes comprenant un vivier potentiel de dizaine sinon des centaines de milliers de personnes, prêts à agir n’importe où, à n’importe quel moment et sur n’importe quelles cibles.
De plus, ils sont formés, formatés et entrainés (militairement et/ou idéologiquement) par des soi-disants prêcheurs de tous poils et des groupes para militaires ; l’organisation du massacre chez Charlie Hebdo n’est pas l’œuvre d’amateurs : l’action, l’organisation, l’armement, montrent un repérage minutieux, des informations complètes, une action rapide et bien ciblée.
Que ferons les pouvoirs publics contre les agents de l’islamisme les plus acerbes et bien connus ? Tarik Ramadan, l’homme à deux discours (un devant un auditoire en français, le contraire devant un auditoire en langue arabe) qui prêche la haine à l’état pur ? Et que dire d’Alain Soral, grassement rétribué par les ayatollahs iraniens qui fulmine contre tout ce qui dérange ses bailleurs de fonds ? Et l’islamo-trotskiste de MEDIAPART, de nom Edwy Plenel, qui se fait le procureur de toute dérive « islamophobe » demandant l’interdiction d’antenne à tous ceux qui transgressent sa doxa ? La liste est longue…Sans compter les idiots utiles de l’islamisme en France.
Je ne me fais pas d’illusion, cette « affaire » ne laissera pas de traces dans l’inconscient collectif, ni de susciter une réaction forte, déterminée et sans hésitations des forces publiques qui sont tétanisés actuellement par le politiquement correct et le « vivre ensemble ».
Vivre ensemble, oui, mais pas avec des fous dangereux.