En préambule à ce texte
dont le titre peut paraitre au moins
exagéré sinon provocateur, je tiens à rendre hommage au journaliste Hervé
Algalarrondo, qui plus est le rédacteur
en chef adjoint du Nouvel Observateur, organe on ne peut plus représentatif de
la gauche bobo. Ce qui rend encore plus surprenant son courage d’attaquer dans
deux opuscules la politique de la gauche dont l’un a inspire mon titre :
La gauche contre le peuple.(1)
J’analyse la
responsabilité de la gauche pour les malheurs des gens du peuple, les sans
grade qui désespèrent des trahisons successives, ininterrompus, de la part de
socialistes français. Sous le vocable « gauche » je m’adresse
uniquement aux socialistes et leurs alliés proches, car pour moi les
communistes et les trotskistes n’ont jamais été de gauche ni dans leur actions
ni dans leurs buts finaux. Ceux-ci, vulgairement dénommés « extrême
gauche » sont simplement des adeptes d’un type de dictature
crypto-fasciste dont les nombreux peuples ont déjà « goutés » les
fruits.
Revenons donc à la
gauche appelée modérée, historiquement
défenseur du peuple, des exploités, des gagne-petit, des ouvriers,
artisans et petits employés. Elle les a abandonnée, les a trahis tout
simplement. Le bilan de cette trahison est tellement épouvantable, tellement
monstrueux, que la révolte gronda et elle s’est manifesta dans les urnes :
le « petit peuple » dans une proportion éclatante, a déserté le vote socialiste, pour
se retrancher vers la droite et le FN.
J’analyserai plus bas chaque domaine dans
lequel la gauche a fait preuve d’une abominable traîtrise de sa base populaire.
Mais d’abord, soulignons une preuve éclatante de cette thèse, par le rapport du
think tank socialiste Terra Nova (2) ; ce dernier, sans aucune
pudeur, sans aucun sens moral mais avec la morgue et le mépris caractéristique
des gens de la « haute » envers les humbles, a conseillé au PS l’abandon du peuple français,
à la faveur de « l’ouverture aux différences, une attitude favorable
aux immigrés, à l’islam, à l’homosexualité… » Cet aspect du divorce entre
le peuple et la gauche a été bien mis en
évidence dans une émission de France Culture, opposant Jean-François Kahn au
président de Terra Nova, Olivier Ferrand. Je ne suis, loin de ca, un fan de J-F
Kahn, mais je ne peux pas m’empêcher d’applaudir à sa conclusion : si le
peuple déserte la gauche, c’est que le peuple a mal tourné ! C’est la doxa
des socialistes.
Insécurité, une
première traîtrise
Qui se rappelle ce qu'étaient il y a pas si longtemps, les banlieues et les quartiers populaires,
peuplés par des artisans, des petits commerçants, employés et ouvriers, vivant
en une certaine harmonie. Ces gens ont été petit à petit abandonné (par tous
les gouvernements, c’est vrai) à des
gangs de dealers, des malfrats dangereux et des excités religieux qui imposent
par la force leurs lois du plus fort. Dans ces « territoires perdus de la
République » les gens du peuple qui avaient les moyens se sont enfuis, les
autres sont obligés de supporter les oukases des caïds de toute sorte et de
leurs bandes de sicaires sauvages.
Devant ce phénomène,
l’attitude de la gauche s’est résumé longtemps à déclarer qu’il ne s’agit pas
de l’insécurité mais « d’un sentiment d’insécurité » comme si le
problème se résumait à une question de déviance psychique ! Si enfin, la
réalité a commencé à dessiller les yeux grands fermés de ces belles âmes, ce
n’est pas dans la réalité qu’elle se concrétisa. Le nouveau gouvernement a
nommé l’impayable Christiane Taubira
Ministre de la Justice, une des plus grandes catastrophes dans l’équipe
actuelle, bien que pas la seule. Elle commença par annoncer la suppression des
tribunaux correctionnels pour les mineurs comme celle des peines plancher et
globalement moins de répression. Le message fut rapidement compris par la
pègre, le nombre de crimes et actes de grand ou moyen banditisme se sont
multipliés comme des petits pains. Le pauvre Manuel Valls ne fait que
courir sur les lieux des crimes et prononcer des discours, il n’a pas le
temps ni les moyens de faire autre chose. Et même s’il arrivait à proposer des
actions concrètes, je laisse le soin à une quantité de juges qui louchent bien
à gauche, pour remettre en liberté les plus dangereux criminels. Pour la joie
de Mme Taubira qui exulte littéralement.
Abandon des valeurs
républicaines, l’autre traîtrise
A ce sujet, je souligne
surtout l’acceptation des actions
contraires aux valeurs et symboles de la République ; et en particulier à
la laïcité dans des endroits et dans les entreprises où, par le nombre de
personnes y habitant ou travaillant, constituent un vivier idéal à la
propagation d’un islamisme de type salafiste-wahhabiste. La gauche qui s’est
toujours réclamée comme un vecteur de progrès, de liberté, de l’égalité
hommes-femmes, de non-discrimination, elle ferme les yeux devant des actions
contraires à ces valeurs :
-
Des viols de femmes considérées comme des « putains » car ne
s’habillant suivant les règles des barbus.
-
Des insultes et des agressions contre les femmes en général, considérées
comme des êtres inférieurs.
-
Des agressions anti-juives.
-
Des agressions contre les citoyens transgressant des « lois »
religieuses, comme par exemple, le jeune
de Ramadan.
-
La mainmise des locaux publics pour des cérémonies cultuelles.
-
L’imposition dans des endroits
publiques à des pratiques religieuses, que ce soit les repas halal, des locaux
distinctes pour les hommes et les femmes, le port des vêtement spécifiques etc.
-
La pratique de la polygamie, de l’excision.
-
Des agissements illégales et inacceptables, comme le fait de brûler le
drapeau français et le remplacer par celui algérien, de siffler la Marseillaise
pendant des épreuves sportives, épreuves souvent émaillée par des actes de hooliganisme.
-
Des manifestations sur les lieux publics avec des slogans racistes,
manifestations de haine, appels aux meurtres.
-
Des groupuscules professant une haine envers la France, envers les
blancs, appels aux meurtres contre
forces de l’ordre et j’en passe ; de plus, certains de leurs représentants
sont invités régulièrement à la
télévision et dans les radios publiques pour déverser leur haine à l’égard de
la France, de l’Occident, des blancs. Voir Mme Houria Bouteldja, qui parade
régulièrement sur les écrans de TV, répandant ses paroles de haine et dégoût de
tout ce qui représente notre civilisation, tout ceci sous les regards
paisibles, sinon approbatifs de certains journalistes dont le penchant vers la
gauche ne fait pas de mystère.
D’autres exemples sont
trop nombreux pour pouvoir les contenir dans ce texte.
La traîtrise économique
Suivant l’encouragement
de Terra Nova d’abandonner le petit peuple à la faveur des minorités (pour la plupart issues de l’immigration de
peuplement) les socialistes préfèrent de favoriser économiquement les immigrés,
y compris les clandestins
-
Par l’octroi de l’Aide Médicale de
l’Etat aux sans papiers, aide qui est souvent détourné vers des actes de
confort et ceci dans un contexte de quasi faillite du système français de santé.
-
Par la mise en place d’une politique de discrimination positive
dans les entreprises publiques,
octroyant des places préférentiellement aux personnes issus de la
« diversité », sans tenir compte ni des besoins des autochtones et
encore moins des compétences. Un rapport du Centre de Recherche sur le
Renseignement signé par son directeur – Eric Denécé – souligne la présence de
réseaux de recrutements basés exclusivement sur des critères
ethnico-religieux dans certaines
entreprises publiques ou de délégation de service public. (5)
-
Par les subventions importantes, accordées par des autorités
territoriales ou nationales à des associations non représentatives dont le but
est d’agir en faveur de l’immigration, des
sans papiers et leurs régularisation massive, de créations de locaux
cultuels (avec des fonds publics). Et parmi celles-ci, des associations qui ont
comme objectif à peine dissimulé, d’empêcher l’intégration des immigrés et
leurs descendants.
Dans ce contexte, il ne
faut pas s’étonner la rupture claire et durable entre la gauche et le petit
peuple, rupture qui se manifeste de plus en plus dans les urnes. D’où, le
rapport cynique de Terra Nova et l’appel désespéré de 70 députés socialistes en
faveur de l’adoption urgente de la proposition pour le droit de vote aux
étrangers, avant les élections
municipales de 2014. Pour sauver leur places, les idéaux passent aux pertes et
profits.
Quelle déchéance pour
le parti de Jaurès et Blum qui doivent se retourner dans leur tombe, si ce
n’était déjà fait pendant les 14 ans de présidence de François Mitterrand.
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