lundi 11 mars 2013

UN GOUT DE DEJA VU


Je me souviens comme aujourd’hui, ce jour de 6 mars 1953 !
J’étais un (sale) gosse, à peine 15 ans et je défilais dans une énorme masse de gens qui pleurait la mort du « petit père des peuples », l’inoubliable – dans tous les sens du terme – Joseph Vissarionovitch Djougashvili, appelé STALINE.
Je n’ai aucun mérite de dire que sa mort ne me faisait pas du tout pleurer ! Car je « goûtais » de l’intérieur les bienfaits d’un régime imposé par les soviétiques aux peuples du glacis communiste. Et encore, j’étais loin, très loin, de connaître l’amplitude inimaginable des crimes perpétrés  par ce monstre.
En France, je découvre  avec stupéfaction l’immense impact du marxisme-léninisme sur toute une  partie de l’intelligentsia et ceci depuis la fin de la guerre, sans interruption. Les expressions dithyrambiques, le culte de la personnalité et la déification de Staline (bizarre pour des personnalités laïques) de la part de la majorité des intellectuels français de l’époque m’étonne encore aujourd’hui. Les mêmes, (ou presque) qui, une fois la vérité connu par tout le monde sont passé avec le même enthousiasme, avec la même ignorance et/ou mauvaise fois vers le culte d’autres personnages de même acabit : le grand Mao (grand pour le nombre des morts) le Pol Pot et autres Castro.
Pensez-vous qu’ils se sont non pas excusés d’avoir menti, d’avoir embrigadés des quantités des jeunes dans des paradis artificiels, mais au  moins de présenter quelques regrets ! Que nenni, la plupart se sont contenté de passer sous une totale silence leur égarement sinon collaboration passive aux atrocités commises.
Aujourd’hui, presque jour pour jour, nous assistons à la mort d’une autre « idole des peuples opprimés » le camarade- commandante-président à vie Chavez. La même hystérie devant son catafalque, sa momification, les pleures de toute une partie de la gauche bien pensante.
Je passe sur le ridicule de notre Pol Pot d’opérette – Jean-Luc Mélenchon- avec  des larmes préfabriquées à la TV,  personnage qui me  conforte dans l’idée de la dangerosité de son accession au pouvoir, heureusement très improbable.
Mais combien d’autres figures inévitables du microcosme parisianiste de gauche se sont engouffrés dans l’éloge panégyrique de ce personnage. Sans aucune esrprit d’analyse critique qui aurait conduit, s’il était aux commandes de Venezuela encore une dizaine d’années, aux mêmes exactions de Staline, Mao et consorts, pour trouver des bouc-émissaires à ses échecs successifs dans le domaine économique et social. Car d’utiliser les ressources naturelles très riches pour s’assurer une popularité électoraliste c’est facile ; mais quand ses mêmes ressources deviennent inexploitables suite aux erreurs répétées, la seule solution pour tout bon dictateur de la sorte c’est la mise au pilori des « ennemis de classe » des « ennemis de l’extérieur », des « agents de l’impérialisme » et j’en passe, la terminologie est très riche.
Et la palme de l’idiotie institutionnalisée revient à l’inconnu Victorin Lurel, un genre de sous-secrétaire d’Etat à je ne sais pas quoi. Il est vrai que dans le gouvernement du M. Ayrault on ne trouve pas que des lumières, mais comme celui-ci, difficile de trouver pire ! Envoyé prudemment aux obsèques de Chavez (pas bêtes, les autres se sont bien abstenus d’y figurer) il fallait trouver l’idiot du village (pardon, du gouvernement) pour représenter la France. Mais personne ne s’est pas inquiété sur son « discours ». Alors, le bonhomme s’est empressé de comparer Chavez aux de Gaulle et Blum réunis  (parce que d’une valeur supérieure à chacun de deux, voyons !) Il aurait fallu rajouter Clémenceau, Napoléon et Jaurès à la liste, mais je pense que notre Lurel n’a pas continué les études jusqu’à apprendre quelque chose sur ces personnalités.
Bon représentant pour étayer la grandeur de la France…
Sorel ZISSU

2 commentaires:

  1. Texte pitoyable sur le fond et sur la forme. Travaillez votre orthographe, votre syntaxe et votre grammaire avant de vouloir vous exprimer en public. C'est une punition que de lire un texte écrit avec un tel manque de rigueur.

    Ce même manque de rigueur se retrouve dans votre raisonnement. Essayez donc de respecter vos lecteurs à l'avenir.
    Belle succession de mensonges, d'arbitraire, de constructions et d'aberrations mentales.
    Vos théories sont fantaisistes et peuvent être contredites par une culture générale niveau secondaire ou quelques minutes de recherche sur Internet.
    Vous êtes incapable de trouver le poste ministériel de Victorin Lurel, comment donner le moindre crédit au reste de vos propos ? De plus une simple recherche vous apprendrait pourquoi c'est Victorin Lurel qui s'est rendu aux obséques de Chavez, et en quelles circonstances ces deux hommes avaient eu à travailler ensemble. De même vous ignorez sans doute tout des raisons qui ont conduit Lurel à parler de De Gaulle et de Blum à propos de Chavez car vous n'avez pas du rechercher cela non plus, malgré votre ignorance manifeste du sujet.
    Parler en se basant sur vos connaissances et sans chercher à vous documenter expose au grand public vos lacunes. Je vous souhaite d'être plus rigoureux dans vos activités professionelles.
    Ne pas aimer Chavez, c'est votre droit, mais en faire un clone de Staline vous discrédite d'entrée de jeu. En profiter pour taper sur Mélenchon et sur Lurel achève de démolir ce raisonnement tiré par les cheveux. Souffrez que ces gens puissent ressentir des émotions légitimes qui vous sont inconnues car vous vous contentez d'une vision très caricaturale.

    "Sans langue de bois" ne devrait jamais dire "raconter n'importe quoi".


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    1. Je respecte votre opinion mais , à la différence de Voltaire, je n'ai pas envie de me battre pour vous.
      Premièrement, vous ne connaissez pas ce que veut dire un pamphlet ; c'est votre droit, mais permettez-moi de vous dire qu'un pamphlet (ce que j'aime et la majorité de mes article sont sur ce ton) incluent des exagérations.Il faut savoir lire au deuxième degré, mais ceci n'est pas à la portée de tout le monde, ce qui excusable.
      Je connais très bien la fonction de M. Lurel ; d'écrire comme j'ai écris c'est la même remarque , il fallait voir de l'humour ; pour ça, il faut en avoir...
      Finalement, ce qui probablement vous hérisse, c'est de m'attaquer a à votre doxa marxiste-léniniste. C'est un crime de lèse majesté, les crypto-marxistes ne l'acceptent pas ; sur d'autres cieux, cela mène aux camps, sinon pire. Je vous laisse à vos amours !
      Sorel Zissu

      PS Quant à vos critiques concernant des erreurs d'orthographe et syntaxe, c'est le seul bon argument que j'assume. Mais la belle langue de Molière, que j'aime, n'étant pas ma langue maternelle, j'ai une (faible) excuse.

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