Pour être honnête, le
pauvre François Hollande n’a pas de chance avec ses ministres ! L’un plus
incompétent que l’autre, (les principaux étant anciens opposants ouverts et
coriaces au nouveau « patron »), un premier ministre sans aucune
envergure, tout conduisant aux gaffes, couacs et valses-hésitations connus. Il
faut reconnaître que c’était écrit avant son élection : François Hollande
n’est pas, il n’a jamais été un homme d’action et de décision ! Les dix
ans passés à la tête du PS sont un exemple édifiant et j’ai été convaincu que
cela se reproduirait à la magistrature suprême
avec les mêmes conséquences :
Mais aucun des
ministres n’arrivent pas au niveau de sinistre dangerosité incarnée par
Christiane Taubira. Cette personne, choisie d’une part pour écarter l’éventualité
d’une candidature pour le premier tour de l’élection présidentielle (le
scénario de 2002, souvenir de cauchemar permanent des socialistes) mais aussi
pour entrer dans le quota de parité
hommes-femmes et du choix de la « diversité » (oh, le plaisir du langage
politiquement correct) Eh bien, avec ce choix, François Hollande s’est envoyé
une balle pas dans le pied mais directement dans le dos, tellement sa présence
à la tête du Ministère de la Justice constitue une incongruité, un boulet
énorme et une des causes de l’impopularité record de l’exécutif actuel.
Si ce n’était que
ca ! Mais regardons d’un peu plus près qui est la véritable Christiane
Taubira.
Je résume : une opportuniste,
arriviste douée d’une ambition féroce, dénuée de tout sens moral et de droiture
dans sa vie personnelle et politique, elle a une seule constante, la haine !
Une haine vengeresse à l’égard de notre civilisation, de nos valeurs, de la
République.
Elle commence sa carrière politique comme militante indépendantiste
en Guyane ; après l'arrivée de François Mitterrand à la présidence en
1981, elle cessa ce type de militantisme, considérant que sa réussite lui est
assurée faisant le caméléon politique. Ceci n’empêche que le virus
indépendantiste sur le socle du rejet du pays « colonisateur » reste
et restera encré dans son esprit pour toujours. L'exemple
notable, sons soutient enthousiaste à un autre "indépendantiste", Elie
Domota, célèbre pour avoir mis à genoux
l'économie guadeloupéenne pendant plusieurs semaines
Elle se découvre
radical socialiste (sic) en s’acoquinant avec Bernard Tapie qui la fait figurer
en quatrième position dans sa liste Énergie radicale pour les élections européennes de 1994. Symptomatique,
le rapprochement de la future Ministre de la Justice avec l’homme possèdent un
casier judiciaire plus que chargé.
Se rapprochant du PS
(le flair opportuniste) elle est à l'origine de la loi Taubira
de 2001, qui reconnaît comme crime contre l'humanité l’esclavage
pratiqué sur certaines populations africaines. Des historiens critiquent le
fait que le texte limite l'esclavage à la traite européenne des africains alors
que « la quasi-totalité des esclaves africains
avaient été razziés non pas par des Blancs, mais par des négriers africains et
que le commerce des esclaves était une routine pour les chefs des tribus arabo-musulmans
et ceci bien l'arrivée des négriers européens ». Elle soutient sa
position en déclarant qu'il faut éviter d'évoquer la traite négrière
arabo-musulmane pour que les « jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos
tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes » Quel déclaration
stupéfiante ! « Les méfaits des Arabes », phrase qui
pourrait apporter des ennuis judicaires pour
discrimination, n’est-ce pas ?
Une preuve flagrante de
son rejet des valeurs républicaines, en principal la laïcité, fut son opposition au vote de la loi française
sur les signes religieux dans les écoles publiques en 2004. Seule
cette prise de position aurait été suffisante pour lui interdire l’accès au
poste de Ministre ; mais François Hollande, en vrai masochiste, la nomme
Garde des Sceaux. (Malgré une condamnation datant de 2004 pour licenciement injustifié et rupture de
CDD « abusive » concernant son ancienne assistante parlementaire).
Arriviste oui, mais pas
courageuse : après l'annonce du nouveau Premier
ministre stipulant que tout ministre qui serait battu aux
législatives devrait démissionner, Christiane Taubira renonce à briguer un
nouveau mandat parlementaire. La soupe ministérielle est tellement bonne…Elle
fait d’ailleurs bénéficier aussi son supposé compagnon en le prenant comme
membre de son cabinet.
Dès son arrivé à la
tête de ce Ministère, elle annonce la ligne idéologique, la raison du titre
suscité :
-
Les tribunaux correctionnels pour mineurs devraient
disparaître.
-
La fin du « tout carcéral » au profit de
solutions « alternatives »
-
La suppression des peines plancher pour les
multirécidivistes
-
L’abandon des projets de construction des nouvelles
places dans les prisons, malgré la surpopulation carcérale.
Un petit exemple en
guise de mise en bouche : Christiane Taubira a soutenu la décision du
parquet de Chartres de laisser libre trois jeunes condamnés, faute de places à
la maison d'arrêt de Chartres, accusés pour violences, rébellion et non
exécution de travail d’intérêt général ; rien que ca…
Avec les éléments
compris dans son projet de reforme pénale elle ouvre un boulevard aux
délinquants et criminels de toute sorte. Ils ont compris bien l’orientation, en
anticipant le vote de la loi, vu le nombre croissant d’incivilités, crimes et
délits de toute sorte, le quotidien nous fournit suffisamment d’exemples.
Mais pour le Ministre
de l’Intérieur Manuel Vals qui voit tous les jours des libérations des délinquants, souvent
multirécidivistes, et un nombre
important (environs 80000) des peines non exécutées, devant le découragement
des policiers et les protestations de leurs responsables, la coupe est pleine.
Dans une note adressée au Président Hollande, il dénonce vertement le projet : « J’attire votre attention
sur les désaccords mis en lumière par le travail interministériel autour du
projet de réforme pénale présenté par le ministère de la Justice» et met
en cause "la quasi-totalité des dispositions de ce texte". Net et précis.
Mais l’obscurantisme idéologique de cette furie ne
s’arrête pas là ; en pleine disette financière où on demande à tous les
citoyens qui travaillent ou qu’ils sont retraités des sacrifices énormes (je
dis bien travailleurs et retraités, pas ceux qui ne f…rien, et ils sont
nombreux) Mme Taubira fait le contraire. Elle supprime la contribution de 35
euros demandé à tout justiciable, mesure de bon sens qui contribue aussi au désengorgement
des tribunaux. Cadeau qui se chiffre à 60 millions d’euro uniquement pour 2013,
à la charge de l’Etat donc de ce cochon de contribuable.
Enfin, cerise sur le gâteau, Mme la Ministre ne supporte
pas la contradiction, ni la moindre critique ; elle s’attaque à l’ancien
haut magistrat Philippe Bilger qui a osé une fine critique à l’égard de ses
manières (http://www.philippebilger.com/blog/2013/05/jai-commis-le-crime-de-l%C3%A8se-taubira-.html)
elle oblige à la démission plusieurs membres de son cabinet, y compris son
directeur, enfin elle engage des
procédures contre une manifestation bon enfant des directeurs de prison,
présents place Vendôme en uniforme et gants blancs pour exprimer pacifiquement
les difficultés enregistrés dans l’exercice de leurs fonction. Pratiques
staliniennes digne d’un Andrei Vychinski, le procureur des purges soviétiques
des années ’30.
http://www.directeurs-penitentiaires.fr/index.php/les-actions/435-lettre-ouverte-a-madame-taubira-ministre-de-la-justice
Pour couronner le tout
elle est d’une mauvaise fois patente, dépassant le bon sens commun.
Je citerai les dires de Jean-Paul Garraud,
ancien député de Gironde et président de l’Association professionnelle des
magistrats : « Les déclarations de Mme Taubira, rejetant la responsabilité de
l’incarcération de Nicolas Bernard-Busse, condamné à quatre mois
d’emprisonnement dont deux ferme suite à la manifestation anti mariage gay, sur
la législation de la précédente majorité, sont totalement de mauvaise foi ou
relèvent d’une rare incompétence ». Les deux mon Général, dirais-je.
Suite à une erreur
administrative des fonctionnaires du Ministère de la Justice en 2004 qui ont émis
un décret annulant la prescription pour certains délits (à la place d’une loi,
correction faite en 2012) elle a le culot d’accuser l’ancienne majorité :
«Je suis
extrêmement préoccupée par ce laxisme de la droite, des gouvernements
successifs», ils ont «pris des risques considérables pour la sécurité des
Français (...) et la récidive»
Les bras m’en
tombent : cette personnalité connue pour son mansuétude pour les
délinquants de toute sorte, qui souhaite vider les prisons et donne la
priorité aux criminels et pas aux victimes, elle se permet de faire de telles déclarations.
Pour quand
des centaines de milliers de Français devant la place Vendôme avec les
cris : DEGAGE ?
Sorel ZISSU
Août 2013
Marrant et soulageant, votre blog sans langue de bois. Continuez.
RépondreSupprimerEn ce qui concerne vos appréciations sur la justice (il y en a plusieurs qui, toutes, relèvent d'un même scepticisme partagé), permettez-moi de vous inviter à parcourir le point de vue d'une partie civile suite à une affaire criminelle "non commerciale" donc non médiatisée :
http://festin-de-haines.e-monsite.com
Hors le ressenti d'une affaire privée, vous y trouverez quelque diatribe sans doute dans le ton que mérite un tel système, l'un des plus archaïques de notre société, dont on mesure aujourd'hui les dérives tellement prévisibles. Parce que dans le fond, ce ne sont pas le pedigree d'une ministre éphémère de plus, ni ses prises de positions, aussi carriéristes que ridicules, qui font le malaise de cette institution subie par les justiciables. C'est plutôt l'état d'esprit des juges et l'absence de contrôle psychologique de cette profession, intouchable, sur fond d'hystérie à la complexification, qui rend la justice incohérente, incompréhensible et antiproductive.