dimanche 15 septembre 2013

BRAQUAGE DE NICE

 Comme tout le monde sait, un  fait divers  s’est produit à Nice récemment. En parenthèse, j’aime bien la novlangue des journalistes, qui nomment « fait divers » un braquage armé, une prise d’otage au même titre que la perte d’un chat. Discernement journalistique, bien sur.
Cet événement, commis par deux malfrats armés contre une bijouterie s’est soldé par la mort d’un des malfaiteurs, tué par le commerçant attaqué.
Finalement c’est le dernier qui est en justice, accusé d’homicide volontaire. Mais, sans entrer dans le détail des fait et en occultant l’aspect purement juridique nous avons le droit de se demander : si un brigand qui attaque des personnes avec des armes à feu est abattu, ce n’est simplement qu’un accident de travail ? Ce n’est pas le risque de son « métier » ?
Car, chaque métier, dans chaque activité humaine – lucrative ou non – comporte un risque, connu et assumé. C’est cette interprétation que la justice doit appliquer dans des attaques armés, comme dans le cas présent. Sinon, c’est l’encouragement à la multiplication des actes criminels ; et, dans la situation actuelle, avec une ministre qui préfère  défendre les multirécidivistes et condamner les victimes c’est la marche que prend  notre justice. Si on peut encore appeler ça justice… 

2 commentaires:

  1. Dans un Etat de droit, c'est à l'Etat d'exercer la violence légitime afin de faire régner la sécurité condition nécessaire d'une authentique liberté. Si l'Etat est incompétent à faire régner cette sécurité, il faut s'attendre malheureusement que la violence soit de plus en plus une affaire privée.

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