Comme tout le monde sait,
un fait divers s’est produit à Nice récemment. En parenthèse, j’aime
bien la novlangue des journalistes, qui nomment « fait divers » un
braquage armé, une prise d’otage au même titre que la perte d’un chat.
Discernement journalistique, bien sur.
Cet événement, commis
par deux malfrats armés contre une bijouterie s’est soldé par la mort d’un des malfaiteurs,
tué par le commerçant attaqué.
Finalement c’est le
dernier qui est en justice, accusé d’homicide volontaire. Mais, sans entrer
dans le détail des fait et en occultant l’aspect purement juridique nous avons
le droit de se demander : si un brigand qui attaque des personnes avec des
armes à feu est abattu, ce n’est simplement qu’un accident de travail ? Ce
n’est pas le risque de son « métier » ?
Car, chaque métier,
dans chaque activité humaine – lucrative ou non – comporte un risque, connu et
assumé. C’est cette interprétation que la justice doit appliquer dans des
attaques armés, comme dans le cas présent. Sinon, c’est l’encouragement à la
multiplication des actes criminels ; et, dans la situation actuelle, avec
une ministre qui préfère défendre les
multirécidivistes et condamner les victimes c’est la marche que prend notre justice. Si on peut encore appeler ça
justice…
Dans un Etat de droit, c'est à l'Etat d'exercer la violence légitime afin de faire régner la sécurité condition nécessaire d'une authentique liberté. Si l'Etat est incompétent à faire régner cette sécurité, il faut s'attendre malheureusement que la violence soit de plus en plus une affaire privée.
RépondreSupprimerTu vois juste,Jean ; comme d'habitude
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