mardi 12 novembre 2013

UNE HONTE, J’AI HONTE.

Tout le monde (ou presque) connait le désastre de la politique actuelle de nos dirigeants et principalement du premier d’entre eux, le Président de la République, François Hollande. On peut comparer les effets ravageurs de sa politique  avec le typhon qui a provoqué les dégâts subis par le pauvre peuple thaïlandais, la décrédibilisassions internationale en plus.
Mais hier, le 11 novembre 2013, sur les Champs Elysée, les français assistaient à une manifestation de grande importance, en souvenir de la Grande Guerre et ses souffrances et en honneur des militaires morts pour la France. Les sifflements, les huées, les incidents provoqués par une partie de la foule m’indignent, me font honte car c’est une salissure, encore une, à la dignité du pays. Ce sont des manifestations d’un mépris pour ce qui reste de la dignité nationale. Ce sont des manifestations qui résultent de l’abandon de l’autorité à tous les niveaux, de l’abandon de toutes valeurs morales dont celui du respect de la nation et de ses symboles. Et ceci depuis plusieurs décennies, depuis que le laisser-aller, la permissivité totale, le slogan « est interdit d’interdire » sont devenus monnaie courante, une idéologie souveraine dans notre pays.
Ceci me fait penser aux conséquences qui seront inévitables le jour où toute l’autorité publique serait inopérante : les hordes de ces  écervelés haineux se rueront sur nos maisons, sur les membres de nos familles pour piller, tuer et détruire tout ce qui veulent ou tout ce qui se présente sur leurs chemins. C’est à cela qui nous conduit une politique de laxisme généralisé, la création d’une populace qui ne craigne rien, tout étant permis.
Il est grand temps qu’une autre politique soit mise en place, une politique de réhabilitation d’une discipline républicaine, du respect pour nos valeurs, pour les maîtres de l’école, pour les parents, et surtout pour les représentants de nos institutions : policiers et gendarmes, pompiers etc.
J’attends de nos gouvernants futurs, dès leur prise du pouvoir, une mise en place des lois fortes et justes –si nécessaire sous forme de décrets - avec des peines indiscutables - pour toute manifestation de haine à l’égard du pays, de ses symboles, de ses représentants qu’elle soit violentes ou par paroles. Que les rappeurs qui instillent cette haine dans les têtes écervelées de certains jeunes soient punis ; que les parents d’élèves qui refusent des matières enseignées à l’école soient punis ; que les représentants de cultes ou des associations qui incitent au refus de la légalité républicaine soient punis ; que des actes  conduisant à la détérioration ou la destruction des biens publics soient punis. Et enfin, que toute zone de non-droit, toute parcelle de « territoire perdu de la République » soit reconquise. Et tout cela, sans la possibilité que des troupes d’avocats en connivences avec des juges marqués idéologiquement, puissent faire obstruction à leur application. Et sans tenir compte des cris d’orfraies des « commissaires de la pensée » français ou de Mme Reding la suffisante, inutile et nulle commissaire européenne des droit de l’homme.
Il est grand temps que le pays retrouve un minimum de légalité réelle et de respect envers elle-même, pour retrouver aussi une pleine légitimité internationale.


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