jeudi 14 juin 2018

MEDINE, UN RAPPEUR AU BATACLAN


Un rappeur de 35 ans, Medine Zaouïche, est programé pour octobre et novembre prochain pour deux concerts au Bataclan à Paris. C’est vrai que je n’apprécie pas à titre personnel le rap (pour paraphraser André Bercoff, je dirais que le rap est à la culture ce que le bordel est à l’amour) Mais, s’il y a des milliers de décérébrés pour suivre ce genre de cacophonie sonore, il faut accepter. (il serait quand même intéressant de faire une étude sociologique sur le profil des fans de cet « art », mois je ne suis pas outillé pour la faire)
Cette fois-ci, il y a une problème et il est très gros ! Le déjà célèbre Medine n’est pas un rappeur ordinaire (voir plus bas) et le fait de se produire sur la scène du Bataclan qui a été le théâtre d’une boucherie innommable, fait désordre, pour utiliser un euphémisme.
Medine a commencé sa carrière par des albums assez provocateurs : « 11 septembre », récit du Onzième Jour et Jihad, le plus grand combat. Pas de commentaires, bien que…
La suite est de moins en moins réjouissante : en 2014, il soutient Dieudonné en publiant une photo de lui faisant le geste de la quenelle sur les réseaux sociaux. À la même période, il explique également vouloir discuter avec Kémi Séba, le militant radical condamné pour incitation à la haine raciale contre les blancs. Mais, chacun fait son affaire de ses amitiés, que dire d’autre ?.
Le hic, arrive : janvier 2015, quelques jours avant les attentats de Charlie Hebdo, son titre « Don't Laïk », au cœur de la polémique actuelle, promettant de «crucifier les laïcards» et de mettre des «fatwas sur la tête des cons», a été exhumées samedi soir par des sites populistes. Médine y chante «Crucifions les laïcards comme à Golgotha», «le polygame, vaut bien mieux que l'ami Strauss-Kahn» ou «si j'applique la charia, les voleurs pourront plus faire de main courante»
Si ceci n’étais pas suffisant, on apprends que le rappeur se décrit lui-même comme un «cocktail de Tariq Ramadan, Brassens et Plenel» Pauvre Brassens, il doit se retourner dans sa tombe, en apprenant dans quelle compagnie se trouve-t-il.  
Ramadan lui-même écris : «Médine, c'est quelqu'un que je connais personnellement et de très, très proche, qui suit mes enseignements et avec lequel on a beaucoup discuté», déclarait l'islamologue lors d'une conférence en Suisse l'an passé. Uniquement discuté, c’est déjà pas mal, mais peut-être ils ont fait des « travaux pratiques » sur des jeunes femmes, pour les entrainer… à la charia ? Qui sait.
Et c’est cet individu qui est programmé cette année au Bataclan, faisant salle pleine. Lui qui rajoute : «Plus qu'intégré, je suis intégriste» (sur À l'encre de medine).

Les protestations pleuvent, mais les média mainstream se taisent ou font dans « pas d’amalgame », « liberté d’expression » (c’est une nouvelle version d’incitation aux crimes ?) et d’autre ritournelles du riche bagage du politiquement correct. On peut croire que c’est la droite et l’extrême droite coupables du massacre de novembre 2015.
Pour la presse islamo-compatible, tout est dit ! Les Inrock, comme attendu, sortent des tiroirs ce qu’ils peuvent pour le disculper.

Pascal Boniface, ami du toute la sphère islamo-compatible s’affiche avec.Vous savez, l’obscure Boniface, créateur de la stratégie d’un rapprochement du communautarisme musulman pour sauver le PS. Le P S l’a exclu, mais il n’a pas été sauvé pour autant




Le comble, l’article de « Slate » torchon en coma avancé de la gauche bobo, qui représente Medine comme un grand défenseur de la lutte contre ses propres vices (interprétation du mot Djihad !). Bien sur, c’est pour cette raison que des millions de personnes ont été tué et continuent d’être tués ou obligés à la conversion  au nom de Djihad.


Je fini cette bafouille en citant une personne, qui sous le pseudo  AngryBarbie  a écrit sur Twitter : « Medine au Bataclan c’est comme inviter Hitler à Auschwitz »

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