dimanche 4 novembre 2018

L’HISTOIRE, UN ETERNEL RECOMMENCEMENT


Un de ces soirs j’ai regardé sur ARTE, un film basé sur la vie de Jan Masaryk, un grand homme politique tchécoslovaque dont cette année on a célèbre les 70 ans après sa disparition (assassinat masqué en suicide)
Le film est médiocre, mais les événements décrits (ou occultés) dans le film m’ont fait penser aux événements actuels dans notre Europe, soit une triste répétition de l’histoire.
Pour ceux qui ne connaissent pas le sujet, je le résume : La Tchécoslovaquie (actuellement séparée en deux Etats, La République Tchèque et la Slovaquie) fut un état crée en 1918 après la chute de l’empire Austro Hongrois. Le premier Président, héros de la libération et de la création du nouvel état, un grand démocrate, se nommait Thomas Masaryk qui a impulsé à son fils Jan Masaryk la passion pour la démocratie et l’amour indéfectible pour son pays. Jan Masaryk se lance dans la politique et devient ambassadeur en Grande Bretagne, parmi d’autres fonctions.
Mais l’arrivé d’Hitler au pouvoir en Allemagne, a changé le destin de ce petit et courageux pays. Prétextant l’existence d’une minorité germanophone (les Sudètes) il demande aux grandes puissances  européennes qui étaient à l’époque la Grande Bretagne et la France l’autonomie de cette région. La lâcheté et l’ignominie des dirigeants de ceux deux pays, le ridicule et lamentable Chamberlain, accompagné par le faible Daladier ont tout cédé à Hitler au tristement célèbre pacte de Munich de 1938. Une première trahison des idéaux démocratiques par la couardise des dirigeants européens. Conséquence, la Tchécoslovaquie fut entièrement occupée et dépecée par les nazis. Après la guerre, Jan Masaryk devient Ministre des Affaires Etrangères, mais en 1948 un coup d’état communiste détruit de nouveau la démocratie dans ce pauvre pays, de nouveau laissé à l’abandon par les « grandes démocraties occidentales » !  Les satrapes staliniens ne supportent pas qu’un personnage de taille internationale puisse s’exprimer et il fut « suicidé », retrouvé mort jeté sur la fenêtre de sont appartement de fonction. Pour des détails plus approfondis sur le sujet, voilà une source sérieuse :

https://www.radio.cz/fr/rubrique/histoire/70-ans-se-sont-ecoules-depuis-la-mort-non-elucidee-de-jan-masaryk

Une conclusion pour la situation internationale actuelle : des petits pays, ne doivent jamais confier leurs défenses exclusivement aux grandes puissances, elles doivent assurer par tous les moyens leur indépendance. Le sort tragique de la Tchécoslovaquie, tombé de Scyle en Charybde (du joug nazi en joug stalinien) est une leçon pour la situation actuelle : c’est donner raison aux pays de Vychegrad (République Tchèque, Pologne, Hongrie et Slovaquie) et à d'autres pays qui s’opposent aux diktats des bureaucrates bruxellois.
Deux avertissements à l’actuel locataire de l’Elysée, qui prétend incarner le camp « progressiste » contre les méchants populistes.
D’abord, Monsieur Macron, s’il y a l’émergence des forts mouvements populistes partout en Europe, c’est parce qu’ils expriment les souhaits légitimes des peuples, souhaits ignorés et même trahis par leurs élites actuelles.
Ensuite, Monsieur Macron, vous avez fait allusion aux années ’30. Chiche, allons ‘y ! Le couple actuel  Macron-Merkel me rappelle le tristement célèbre couple Daladier –Chamberlain qui a mené la politique de lâcheté devant le nazisme. Ce qui a permis au grand Winston Churchill la phrase prémonitoire : « Vous avez préféré de perdre l’honneur pour sauver la paix, vous avez perdu l’honneur et vous aurez la guerre » ! A l’époque ce fut la guerre contre le nazisme, aujourd’hui nous sommes face au nazi-islamisme. Prenez garde, l’histoire vous jugera.

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